PALAIS DE MRODJOU, 10 déc 2013 - Le gouverneur Mouigni Baraka apportera son soutien à l’ouverture d’un service de procréation assistée à ...
PALAIS DE MRODJOU, 10 déc 2013 - Le gouverneur Mouigni Baraka apportera son soutien à l’ouverture d’un service de procréation assistée à Ngazidja en vue de venir en aide aux couples qui ne peuvent pas concevoir d’enfant. Le chef de l’exécutif de l’île l’a confirmé, lundi à Mrodjou, à une équipe de deux gynécologues indien et comorien, Dr Issa Soulé et Dr Depankar Banergi, qui sont les promoteurs du projet.
Le dr Banergi présenté comme un éminent spécialiste et le dr Soulé souhaitent lancer "un projet privé certes mais le gouverneur le soutient parce qu’il est d’utilité publique. Le pays en a besoin.»
Jusqu'ici, les couples comoriens en demande d’une procréation assistée n’avaient d’autres choix que de se rendre à l’étranger notamment en Inde. Ce projet va donc avoir le mérite de rapprocher les spécialistes des patients et éviter aux premiers de coûteux séjours à l’extérieur, a-t-on expliqué. Sur une liste de 560 patients qui souhaitaient consulter le dr Barnegi au cours de son séjour à Ngazidja, 370 ont pu le rencontrer, selon dr Soulé.
L’une des conclusions du spécialiste indien est que la principale cause d’infertilité ici n’est autre que l’âge des femmes concernées. « Près de 90% des femmes venues en consultation n’ont pas d’autres anomalies que l’âge du fait d’un mariage tardif. La seule et unique solution est de procéder à une transplantation d’un œuf or l’islam l’interdit » a pousuivi le dr Soulé. Les solutions proposées doivent rester dans les limites de ce qui est permis par l’islam.
Le Docteur Banergi estime que même s’il s’installe aux Comores, il n’aurait pas de solutions aux femmes âgées. Il faut tout simplement faire en sorte qu’on marie les filles à temps. Par contre le praticien entend développer le système « in vitro ». Ngazi Ngomé
Le dr Banergi présenté comme un éminent spécialiste et le dr Soulé souhaitent lancer "un projet privé certes mais le gouverneur le soutient parce qu’il est d’utilité publique. Le pays en a besoin.»
Jusqu'ici, les couples comoriens en demande d’une procréation assistée n’avaient d’autres choix que de se rendre à l’étranger notamment en Inde. Ce projet va donc avoir le mérite de rapprocher les spécialistes des patients et éviter aux premiers de coûteux séjours à l’extérieur, a-t-on expliqué. Sur une liste de 560 patients qui souhaitaient consulter le dr Barnegi au cours de son séjour à Ngazidja, 370 ont pu le rencontrer, selon dr Soulé.
L’une des conclusions du spécialiste indien est que la principale cause d’infertilité ici n’est autre que l’âge des femmes concernées. « Près de 90% des femmes venues en consultation n’ont pas d’autres anomalies que l’âge du fait d’un mariage tardif. La seule et unique solution est de procéder à une transplantation d’un œuf or l’islam l’interdit » a pousuivi le dr Soulé. Les solutions proposées doivent rester dans les limites de ce qui est permis par l’islam.
Le Docteur Banergi estime que même s’il s’installe aux Comores, il n’aurait pas de solutions aux femmes âgées. Il faut tout simplement faire en sorte qu’on marie les filles à temps. Par contre le praticien entend développer le système « in vitro ». Ngazi Ngomé