Le conducteur tué par balles, jeudi 5 septembre, dans le 13e arrondissement de Marseille, est le fils de José Anigo, directeur sportif de ...
Le conducteur tué par balles, jeudi 5 septembre, dans le 13e arrondissement de Marseille, est le fils de José Anigo, directeur sportif de l'Olympique de Marseille, selon une source judiciaire proche de l'enquête. Adrien Anigo, qui conduisait une Twingo près du métro Frais-Vallon, a été mitraillé à bout portant par deux hommes sur un deux-roues, qui ont ensuite pris la fuite, selon la police. Les faits sont survenus aux alentours de 15 h 45.
Adrien Anigo avait attiré l'attention de la police à la fin de 2006 pour avoir loué un véhicule utilisé par trois malfaiteurs pour braquer un bureau de poste aux Milles, près d'Aix-en-Provence. Placé sur écoute, il sera convaincu de pas moins de quatre braquages de bijouterie en quatre mois, au côté de trois complices. Le 12 juillet, au terme de cinq ans d'instruction, le "gang des braqueurs" avait été renvoyé devant les assises, comme l'indiquait La Provence.
Son père, José, ancien joueur et entraîneur de l'OM, a pris la direction sportive du club en 2005. Habitué des coups de gueule, il a la réputation d'avoir un pouvoir occulte sur les supporteurs et des relations avec le milieu marseillais. La faute, notamment, à son amitié visible avec un voyou local dont il a entraîné le fils. L'OM a réagi à ce "drame" et "tient à manifester son soutien et toute sa sympathie à José et à sa famille".
UN AUTRE MORT À LA CIOTAT
Plus tôt dans la journée, un Marseillais d'une vingtaine d'années a été abattu de plusieurs balles par un ou plusieurs agresseurs cagoulés à La Ciotat, à une vingtaine de kilomètres de la cité phocéenne. Les enquêteurs cherchent à déterminer si la victime était connue des services de police. Depuis le début de l'année, quinze personnes ont été tuées dans des conditions analogues dans les Bouches-du-Rhône.
Cette succession de faits divers contribue aussi à saper la "stratégie de reconquête" de la sécurité dans la ville, engagée en septembre 2012 par le gouvernement, avec l'envoi de 230 policiers et gendarmes supplémentaires et la création de deux zones de sécurité prioritaire (ZSP) dans la ville. Le 20 août, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, accompagné de plusieurs ministres, avait promis l'arrivée d'une vingtaine de policiers de la police judiciaire. Le Monde.fr
Adrien Anigo avait attiré l'attention de la police à la fin de 2006 pour avoir loué un véhicule utilisé par trois malfaiteurs pour braquer un bureau de poste aux Milles, près d'Aix-en-Provence. Placé sur écoute, il sera convaincu de pas moins de quatre braquages de bijouterie en quatre mois, au côté de trois complices. Le 12 juillet, au terme de cinq ans d'instruction, le "gang des braqueurs" avait été renvoyé devant les assises, comme l'indiquait La Provence.
Son père, José, ancien joueur et entraîneur de l'OM, a pris la direction sportive du club en 2005. Habitué des coups de gueule, il a la réputation d'avoir un pouvoir occulte sur les supporteurs et des relations avec le milieu marseillais. La faute, notamment, à son amitié visible avec un voyou local dont il a entraîné le fils. L'OM a réagi à ce "drame" et "tient à manifester son soutien et toute sa sympathie à José et à sa famille".
Lire son portrait : "La grande gueule de l'Olympique de Marseille"
UN AUTRE MORT À LA CIOTAT
Plus tôt dans la journée, un Marseillais d'une vingtaine d'années a été abattu de plusieurs balles par un ou plusieurs agresseurs cagoulés à La Ciotat, à une vingtaine de kilomètres de la cité phocéenne. Les enquêteurs cherchent à déterminer si la victime était connue des services de police. Depuis le début de l'année, quinze personnes ont été tuées dans des conditions analogues dans les Bouches-du-Rhône.
Cette succession de faits divers contribue aussi à saper la "stratégie de reconquête" de la sécurité dans la ville, engagée en septembre 2012 par le gouvernement, avec l'envoi de 230 policiers et gendarmes supplémentaires et la création de deux zones de sécurité prioritaire (ZSP) dans la ville. Le 20 août, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, accompagné de plusieurs ministres, avait promis l'arrivée d'une vingtaine de policiers de la police judiciaire. Le Monde.fr