Ikililou Dhoinine, Docteur en Pharmacie et en Droit international privé. Quand on est quelqu'un de sérieux et quand on a de choses série...
Ikililou Dhoinine, Docteur en Pharmacie et en Droit international privé.
Quand on est quelqu'un de sérieux et quand on a de choses sérieuses à faire, on ne perd pas son temps sur des non-événements. Et, le discours prononcé le 25 septembre 2013 par le très estimable, honorable, honoré et bien-aimé Docteur El-Hadj Ikililou Dhoinine à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU est un coûteux et pathétique non-événement.
D'ailleurs, on a même vu les organes de propagande d'Ahmed Sambi ressortir le discours que ce dernier avait prononcé sur cette même tribune onusienne le 24 septembre 2010, et qu'Ibrahim Ali Mzimba avait qualifié d'«escroquerie de bout en bout», sans doute par désuvrement, car la nostalgie n'explique pas tout. Or, pendant que des politiciens de fin de semaine se livrent à une inutile guerre de discours relevant de l'«escroquerie de bout en bout», il se passe quelque chose de très grave et dramatique: on a retrouvé des passeports comoriens dans le centre commercial kenyan, le Westgate, dans lequel un attentat sanglant a été commis cette semaine. Pendant que le Président des Comores glose, pérore, ergote, disserte et raconte sa vie aux Nations Unies, son pays vient de se rendre coupable d'une infamie supplémentaire, puisque, selon toute vraisemblance, les terroristes qui ont provoqué l'hécatombe au Kenya sont entrés dans ce beau pays munis de passeports comoriens, de ces beaux passeports verts que l'État comorien vend à n'importe qui à l'étranger. Après les trafiquants de drogue, qui s'en servent, voilà donc ouverte l'ère des terroristes se servant de passeports comoriens.
Sur ce site, il ne se passe pas un mois sans qu'il ne soit rappelé aux autorités comoriennes qu'une citoyenneté n'est jamais économique, mais affective et juridique, et qu'elle ne se vend pas comme du poisson séché au Marché de Volo-Volo. Il ne se passe pas un mois sans qu'il ne soit rappelé au Président que la vente des passeports comoriens à des non-Comoriens est une pratique impliquant les Comores dans de graves problèmes juridiques, que le pays aura à payer très cher un jour ou un autre. Mais, comme, en plus de son Doctorat en Pharmacie, le Président est Docteur en Droit international privé, entouré de Docteurs en Droit international privé, il sait tellement là où il met ses pieds, qu'il jette les Comores en pâture aux trafiquants de drogue et aux terroristes. Bientôt, il leur offrira un sanctuaire à Djoiezi, Mohéli.
Cette affaire de passeports comoriens circulant entre les mains de trafiquants de drogue et de terroristes est tellement grave que tous les vrais juristes comoriens et tous les Comoriens aimant leur pays sont scandalisés de voir des politiciens amateurs se crêper le chignon sur de l'argent sale provenant de la vente des passeports à n'importe qui au Moyen-Orient. Dans le monde entier, tous les malfrats de bas étage savent que les Comores vendent leurs passeports à des inconnus. Les terroristes et les trafiquants de drogue et d'armes s'en approvisionnent à Dubaï et à Doha, sans contrôle, sans pièces administratives, pendant que le Comorien authentique qui se rend à la vieille Demoiselle de la rue Marbeau, ci-devant l'Ambassade des Comores à Paris, est fouillé jusqu'aux entrailles, puisqu'il devra prouver qu'en 1893, son grand-père et son arrière-père étaient bien Comoriens. C'est d'un ridicule à en mourir Pour une photo d'identité qui manque, alors que tout est informatisé, y compris la photo de celui ou celle qui demande le passeport biométrique, photo qu'on livre à la poussière, on prive le Comorien de son passeport, qu'accorde à des Arabes sans aucune attache avec les Comores.
Quand on voit ceux qui tiennent lieu d'autorités comoriennes s'étriper pour l'argent sale de la vente des passeports, on se dit que si les Comores reçoivent un jour de l'argent provenant du trafic de drogue, elles allaient également s'étriper en public. C'est minable. Un chef d'État, même quand son pays est au bord de l'asphyxie économique et financière, ne vend pas ce qu'il y a de plus cher pour ce pays: son âme, représentée par la citoyenneté, qui ne se décline jamais sous une forme économique. Aucun pays du monde, en dehors des Comores, n'a une «citoyenneté économique», et il faudra que le Président Ikililou Dhoinine et ses gens le sachent et l'admettent. Encore une fois, la notion de «citoyenneté économique» est un monstre créé par Ahmed Sambi, et il dévore chaque jour les Comores. Elle est l'autel sur lequel l'honneur et la réputation des Comores ont été sacrifiés par des chefs d'État qui n'ont jamais tenu entre leurs mains un livre de Droit international privé, et ne savent même pas ce que signifient les notions de «nationalité» et de «citoyenneté».
Certains pays ont choisi le principe de la nationalité avec laquelle on naît, qu'on ne perd jamais et qu'on ne peut acquérir que par «les bienfaits de la Loi», et ces derniers n'ont aucune connotation financière. C'est une nationalité attribuée aux étrangers au compte-gouttes, mais dont le mode d'attribution très parcimonieuse permet d'éviter les dérapages qu'on constate en ce qui concerne la vente des passeports comoriens à des étrangers que les Comores ne connaissent pas. Disons-nous la vérité: le manque de culture juridique constaté chez les autorités comoriennes est un problème national. Une autorité qui a une bonne base en Droit n'accepterait jamais de s'impliquer dans un trafic international de passeports et d'en parler en public comme s'il s'agissait des barracudas et des maquereaux des eaux des Comores.
Un chef d'État qui se respecte ne se transforme pas en trafiquant. Savez-vous que le passeport est un document tellement important qu'il est interdit de l'envoyer par courrier postal, par courrier rapide (DHL, Chronopost, etc.), même à l'intérieur du même pays? Et c'est ce document de la plus haute importance que les autorités comoriennes vendent pour financer leurs lubies de kloptocrates! Bientôt, il y aura dans le monde des États sérieux qui vont interdire l'usage du passeport comorien sur leur territoire, tant celui-ci est dévoyé, souillé, sali et abâtardi. Et, ce n'est pas fini. Toute la base des données relatives aux passeports comoriens est entre les mains d'étrangers installés en Belgique, alors que les Comores ont la possibilité d'imprimer leurs passeports. Si les Comoriens ne veulent pas courir des risques, pourquoi n'investissent pas 200 euros dans l'achat d'une imprimante pour imprimer eux-mêmes leurs passeports? Est-il normal que les empreintes digitales du Président des Comores soient entre les mains de non-Comoriens qui n'ont aucune attache avec les Comores et soient en vadrouille en Belgique?
Chaque fois que dans un coin de la rue car on m'évite , il m'arrive de croiser le chef de la diplomatie comorienne, je lui demande 2 services pour les Comoriens: l'arrêt immédiat de la vente des passeports comoriens à des étrangers, et le retrait de tous ceux sont déjà vendus, d'une part, et d'autre part, la conclusion d'une convention familiale et d'entraide judiciaire entre les Comores et la France, en raison de la présence en France de nombreux Comoriens. D'autres pays le font. Mais, quand on a en face de soi un ministre qui se croit le meilleur parce qu'il est nommé à un poste de ministre à la sauce tomate, il s'en moque. Mais, demain, quand les Comores seront entre les mains de dirigeants dignes, compétents, sincères et aimant leur pays, la raison changera de camp. La raison finira par changer de camp.
Maintenant, avant de rentrer aux Comores, après sa diplomatie des promenades à l'ONU, il faudra qu'Ikililou Dhoinine aille expliquer aux familles des morts et blessés au Kenya pour quelle raison il continue à vendre des passeports comoriens qui sont utilisés par des terroristes semant la mort partout où ils passent. Il faudra qu'il aille expliquer au Kenya pourquoi un homme qui n'a aucune capacité pour diriger son pays ne reste pas tranquillement chez lui en en faisant ce qu'il pourra faire,au lieu de mettre en danger la vie d'autrui par la vente de passeports à des inconnus ayant un penchant pour le terrorisme et le trafic des armes et de la drogue. Un chef d'Etat n'a pas à se transformer en vulgaire trafiquant. Notre chef d'Etat est le meilleur et le plus intelligent des comoriens, mais il doit cesser son activité de trafiquant.
Par ARM
www.lemohelien.com - Vendredi 27 septembre 2013
Quand on est quelqu'un de sérieux et quand on a de choses sérieuses à faire, on ne perd pas son temps sur des non-événements. Et, le discours prononcé le 25 septembre 2013 par le très estimable, honorable, honoré et bien-aimé Docteur El-Hadj Ikililou Dhoinine à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU est un coûteux et pathétique non-événement.
![](http://3.bp.blogspot.com/-4mqFccM--Y0/UkVaJEmrCZI/AAAAAAABAzc/pc3hm7CnMns/s1600-rw/Originalit%C3%A9,+objectivit%C3%A9+et+cr%C3%A9dibilit%C3%A9+2013-09-27+12-06-03.png)
D'ailleurs, on a même vu les organes de propagande d'Ahmed Sambi ressortir le discours que ce dernier avait prononcé sur cette même tribune onusienne le 24 septembre 2010, et qu'Ibrahim Ali Mzimba avait qualifié d'«escroquerie de bout en bout», sans doute par désuvrement, car la nostalgie n'explique pas tout. Or, pendant que des politiciens de fin de semaine se livrent à une inutile guerre de discours relevant de l'«escroquerie de bout en bout», il se passe quelque chose de très grave et dramatique: on a retrouvé des passeports comoriens dans le centre commercial kenyan, le Westgate, dans lequel un attentat sanglant a été commis cette semaine. Pendant que le Président des Comores glose, pérore, ergote, disserte et raconte sa vie aux Nations Unies, son pays vient de se rendre coupable d'une infamie supplémentaire, puisque, selon toute vraisemblance, les terroristes qui ont provoqué l'hécatombe au Kenya sont entrés dans ce beau pays munis de passeports comoriens, de ces beaux passeports verts que l'État comorien vend à n'importe qui à l'étranger. Après les trafiquants de drogue, qui s'en servent, voilà donc ouverte l'ère des terroristes se servant de passeports comoriens.
Sur ce site, il ne se passe pas un mois sans qu'il ne soit rappelé aux autorités comoriennes qu'une citoyenneté n'est jamais économique, mais affective et juridique, et qu'elle ne se vend pas comme du poisson séché au Marché de Volo-Volo. Il ne se passe pas un mois sans qu'il ne soit rappelé au Président que la vente des passeports comoriens à des non-Comoriens est une pratique impliquant les Comores dans de graves problèmes juridiques, que le pays aura à payer très cher un jour ou un autre. Mais, comme, en plus de son Doctorat en Pharmacie, le Président est Docteur en Droit international privé, entouré de Docteurs en Droit international privé, il sait tellement là où il met ses pieds, qu'il jette les Comores en pâture aux trafiquants de drogue et aux terroristes. Bientôt, il leur offrira un sanctuaire à Djoiezi, Mohéli.
Cette affaire de passeports comoriens circulant entre les mains de trafiquants de drogue et de terroristes est tellement grave que tous les vrais juristes comoriens et tous les Comoriens aimant leur pays sont scandalisés de voir des politiciens amateurs se crêper le chignon sur de l'argent sale provenant de la vente des passeports à n'importe qui au Moyen-Orient. Dans le monde entier, tous les malfrats de bas étage savent que les Comores vendent leurs passeports à des inconnus. Les terroristes et les trafiquants de drogue et d'armes s'en approvisionnent à Dubaï et à Doha, sans contrôle, sans pièces administratives, pendant que le Comorien authentique qui se rend à la vieille Demoiselle de la rue Marbeau, ci-devant l'Ambassade des Comores à Paris, est fouillé jusqu'aux entrailles, puisqu'il devra prouver qu'en 1893, son grand-père et son arrière-père étaient bien Comoriens. C'est d'un ridicule à en mourir Pour une photo d'identité qui manque, alors que tout est informatisé, y compris la photo de celui ou celle qui demande le passeport biométrique, photo qu'on livre à la poussière, on prive le Comorien de son passeport, qu'accorde à des Arabes sans aucune attache avec les Comores.
Quand on voit ceux qui tiennent lieu d'autorités comoriennes s'étriper pour l'argent sale de la vente des passeports, on se dit que si les Comores reçoivent un jour de l'argent provenant du trafic de drogue, elles allaient également s'étriper en public. C'est minable. Un chef d'État, même quand son pays est au bord de l'asphyxie économique et financière, ne vend pas ce qu'il y a de plus cher pour ce pays: son âme, représentée par la citoyenneté, qui ne se décline jamais sous une forme économique. Aucun pays du monde, en dehors des Comores, n'a une «citoyenneté économique», et il faudra que le Président Ikililou Dhoinine et ses gens le sachent et l'admettent. Encore une fois, la notion de «citoyenneté économique» est un monstre créé par Ahmed Sambi, et il dévore chaque jour les Comores. Elle est l'autel sur lequel l'honneur et la réputation des Comores ont été sacrifiés par des chefs d'État qui n'ont jamais tenu entre leurs mains un livre de Droit international privé, et ne savent même pas ce que signifient les notions de «nationalité» et de «citoyenneté».
Certains pays ont choisi le principe de la nationalité avec laquelle on naît, qu'on ne perd jamais et qu'on ne peut acquérir que par «les bienfaits de la Loi», et ces derniers n'ont aucune connotation financière. C'est une nationalité attribuée aux étrangers au compte-gouttes, mais dont le mode d'attribution très parcimonieuse permet d'éviter les dérapages qu'on constate en ce qui concerne la vente des passeports comoriens à des étrangers que les Comores ne connaissent pas. Disons-nous la vérité: le manque de culture juridique constaté chez les autorités comoriennes est un problème national. Une autorité qui a une bonne base en Droit n'accepterait jamais de s'impliquer dans un trafic international de passeports et d'en parler en public comme s'il s'agissait des barracudas et des maquereaux des eaux des Comores.
Un chef d'État qui se respecte ne se transforme pas en trafiquant. Savez-vous que le passeport est un document tellement important qu'il est interdit de l'envoyer par courrier postal, par courrier rapide (DHL, Chronopost, etc.), même à l'intérieur du même pays? Et c'est ce document de la plus haute importance que les autorités comoriennes vendent pour financer leurs lubies de kloptocrates! Bientôt, il y aura dans le monde des États sérieux qui vont interdire l'usage du passeport comorien sur leur territoire, tant celui-ci est dévoyé, souillé, sali et abâtardi. Et, ce n'est pas fini. Toute la base des données relatives aux passeports comoriens est entre les mains d'étrangers installés en Belgique, alors que les Comores ont la possibilité d'imprimer leurs passeports. Si les Comoriens ne veulent pas courir des risques, pourquoi n'investissent pas 200 euros dans l'achat d'une imprimante pour imprimer eux-mêmes leurs passeports? Est-il normal que les empreintes digitales du Président des Comores soient entre les mains de non-Comoriens qui n'ont aucune attache avec les Comores et soient en vadrouille en Belgique?
Chaque fois que dans un coin de la rue car on m'évite , il m'arrive de croiser le chef de la diplomatie comorienne, je lui demande 2 services pour les Comoriens: l'arrêt immédiat de la vente des passeports comoriens à des étrangers, et le retrait de tous ceux sont déjà vendus, d'une part, et d'autre part, la conclusion d'une convention familiale et d'entraide judiciaire entre les Comores et la France, en raison de la présence en France de nombreux Comoriens. D'autres pays le font. Mais, quand on a en face de soi un ministre qui se croit le meilleur parce qu'il est nommé à un poste de ministre à la sauce tomate, il s'en moque. Mais, demain, quand les Comores seront entre les mains de dirigeants dignes, compétents, sincères et aimant leur pays, la raison changera de camp. La raison finira par changer de camp.
Maintenant, avant de rentrer aux Comores, après sa diplomatie des promenades à l'ONU, il faudra qu'Ikililou Dhoinine aille expliquer aux familles des morts et blessés au Kenya pour quelle raison il continue à vendre des passeports comoriens qui sont utilisés par des terroristes semant la mort partout où ils passent. Il faudra qu'il aille expliquer au Kenya pourquoi un homme qui n'a aucune capacité pour diriger son pays ne reste pas tranquillement chez lui en en faisant ce qu'il pourra faire,au lieu de mettre en danger la vie d'autrui par la vente de passeports à des inconnus ayant un penchant pour le terrorisme et le trafic des armes et de la drogue. Un chef d'Etat n'a pas à se transformer en vulgaire trafiquant. Notre chef d'Etat est le meilleur et le plus intelligent des comoriens, mais il doit cesser son activité de trafiquant.
Par ARM
www.lemohelien.com - Vendredi 27 septembre 2013