Manifestation devant le Parlement, à Nairobi, le 14 mai 2013, contre l'augmentation de salaires des députés kényans. REUTERS/Thomas Muko...
La démocratie n'a pas de prix, mais elle a un coût. En Afrique, le salaire d'un député varie sur une échelle de un à neuf en fonction du degré de richesse nationale.
En Guinée-Bissau, un député touche environ 900 euros par mois, tandis qu'en Afrique du Sud il en gagne 8 000 euros. Entre ces deux extrêmes, des pays comme le Sénégal et la Côte d'Ivoire offrent environ 3 000 à 3 500 euros par mois à leurs élus nationaux. Au Congo-Brazzaville, la rémunération plafonne à 3 100 euros, tandis que de l'autre côté du fleuve, en RDC, le salaire d'un élu à la Chambre grimpe à 6 000 euros en moyenne. Le Burkina Faso est plus chiche avec 1 100 euros sans la prime de cession. Au Burundi, un élu touche 1 700 euros, ce qui correspond au salaire d'un député tunisien, soit deux fois moins qu'un député algérien. Les Kényans, avec environ 7 500 euros par mois, sont donc parmi les mieux payés.
Ces évaluations ne tiennent pas compte d'un certain nombre de primes et d'avantages qui varient en fonction des pays et peuvent parfois doubler le salaire.
Mais il faut aussi souligner que, contrairement à la France, où un député gagne 13 500 euros primes comprises, en Afrique beaucoup de députés redistribuent une part importante de leurs revenus. Ne serait-ce que parce qu'ils doivent souvent financer eux-mêmes leurs campagnes électorales. Ce qui n'est pas le cas dans les démocraties occidentales. RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
COMMENTAIRES