Mineure ou majeure la distinction est difficile vu que le contrôle de ces femmes est inexistant ,alors l’augmentation de cette pratique ne...
Mineure ou majeure la distinction est difficile vu que le contrôle de ces femmes est inexistant ,alors l’augmentation de cette pratique ne cesse de grandir en prenant de jour en jour différentes formes .Le plus grand danger reste l’oreille sourde de l’État qui ne voit pas les conséquences à travers l’image et la santé du pays .
Il faut dire que les Comores ne cessent de voir augmenter le nombre de séropositifs et l’arrivé des étrangers n’arrange rien .L’exemple le plus récent est celui des travailleurs turques (venus pour la construction des routes ) qui ne cessaient de multiplier les conquêtes et se disaient être au paradis du sexe .
Image d'illustration |
Face à cela la population reste muette et certaines mères contentes de voir leurs filles rentré le sac rempli de quelques billets .
Mais on ne peut accuser seulement les étrangers, les Comoriens eux mêmes sont les premiers clients de ces femmes. D’après quelques témoignages c’est un effet de mode. Et le plus déprimant est le traitement réservé à certaines de ces femmes qui subissent souvent des partouzes sans pour autant toucher la somme convenue.
Malheureusement des mineures se retrouvent embarqués dans ce bateau les faisant coulés peu à peu vers un cauchemar et une triste vie d’adolescente.
Quel avenir pour ces jeunes femmes ?
La réponse n’est rien d’autre que la réalité ,elles deviendront ensuite sans travail, retomberont dans le seul métier qu’elles savent faire: la prostitution .
Pourquoi en arriver à ce stade ?
On pourrait dire que c’est l’argent mais ça serait une réponse assez facile car la plupart de ces femmes ont souvent les mêmes caractéristiques dont une vie de famille assez compliquée ,une enfance violentée et en majorité des viols commis par des membres de leurs familles. Le silence reste le vrai coupable, il rend normal ce qui ne l’est pas et toute la vision de la vie pour ces jeunes femmes reste inchangée à jamais.
Publié le 01/01/13 et mise à jour le 15/12/13
Lu sur lacomorienne