Si la répartition des emplois d'avenir entre les Régions a, logiquement, vu la situation particulièrement difficile de l'emploi de...
Si la répartition des emplois d'avenirentre les Régions a, logiquement, vu la situation particulièrement difficile de l'emploi des jeunes, privilégié l'outre-mer, la situation de Mayotte demeure problématique, bien qu'une partie de la loi lui soit spécialement consacrée
En effet dans le 101 ème département la question principale n'est pas de savoir si les 325 postes d' emplois d'avenir accordés vont pouvoir être pourvus, mais coment l'indispensable co financement pour le quart de la rémunération et la formation vont pouvoir être trouvés, alors que les collectivités n'ont pas de ressources propres.
Pourtant, comme le mentionne Malango, le sénateur Thani Mohamed Soilihi avait anticipé le problème en demandant au Gouvernement de prévoir, à titre dérogatoire, d'exclure les collectivités de Mayotte du champ d'application de la participation minimale à la rémunération des emplois d'avenir, en raison de leur situation financière très spécifique : « le montant de l'aide de l'Etat, qui devrait s'élever en moyenne à 75% du montant brut de la rémunération du jeune pendant trois ans, risque fort d'être insuffisant pour les collectivités mahoraises, ne disposant pas de fiscalité propre. Celle-ci ne sera pas mise en place à la date d'entrée en vigueur de la mesure prévue pour le 1er novembre 2012 ».
Mais il n'ya pas eu de décision en faveur d'un régime dérogatoire pour Mayotte, assimilé dans cette loi aux autres DOM. On en revient une nouvelle fois à la question de fond, l'inadéquation du statut départemental à la situation mahoraise.
Alternatives Économique