Déjà un an, jour pour jour, que l’ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, est décédé dans des conditions assez confuses. Sa ...
Déjà un an, jour pour jour, que l’ancien
dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, est décédé dans des conditions assez
confuses. Sa mort hante toujours les nouvelles autorités libyennes.
Mouammar Kadhafi est mort, mais son
spectre, lui, plane toujours au dessus d’une Libye aujourd’hui encore
agitée. Un an après sa mort, le 20 octobre 2011, le pays n’a pas été
totalement « libéré de son régime » selon les nouvelles autorités
libyennes. L’instabilité politique est de mise et « la libération du
pays n’a pas été complètement réalisée dans certaines régions », a
déclaré le président de l’Assemblée nationale libyenne, Mohamed
al-Megaryef, qui a fait référence à la ville de Bani Walid, un des
derniers bastions de l’ancien régime où depuis plusieurs jours des
affrontements meurtriers ont lieu.
La période post-Kadhafi est morose. Dans un discours diffusé la nuit dernière, Megaryef fait état d’un « retard et une négligence ». Les anciens rebelles qui ont combattu le régime de Kadhafi n’ont pas tous été désarmés ou intégrés dans la nouvelle armée ou les institutions de l’Etat. La lutte contre prolifération des armes a des difficultés à s’opérer. Dans certaines régions de la Libye, ce sont les milices qui font la loi depuis la mort du “guide”.
Côté justice, le président de l’Assemblée nationale dresse là aussi un constat négatif. Les réformes prévues dans ce domaine ont pris du retard. Il a pointé du doigt les complexités à mener à bien le dossier de la réconciliation nationale. D’après lui, « cette situation a attiré des Fouloul (restes) de l’ancien régime à l’intérieur du pays à s’infiltrer dans les organes de l’Etat et à comploter avec ceux qui sont à l’extérieur du pays contre la révolution et sa direction légitime », rapporte l’AFP.
Les rues de Bani Walid sans dessus-dessous
La ville de Bani Walid baigne encore et toujours dans le sang. Une opération militaire a été lancée cette semaine contre la ville soupçonnée d’abriter des anciens partisans de Mouammar Kadhafi recherchés par la justice. Pllus d’une quinzaine de personnes ont été tuées dans des bombardements de l’armée libyenne. D’après Mohamed al-Megaryef, il ne s’agit pas d’« une guerre d’extermination ou de nettoyage ethnique comme certains le prétendent à tort mais une campagne pour le retour à la légitimité et pour rétablir la sécurité et la stabilité » dans la ville. L’assaut a été donné suite à la mort d’un ancien rebelle de Misrata qui aurait été enlevé et torturé durant plusieurs jours à Bani Walid.
Toutefois, points positifs pour le pays, la Libye dispose des réserves de pétrole les plus importantes d’Afrique. Et le pays n’a quasiment aucune dette et possède des avoirs extérieurs atteignant environ 175 milliards de dollars. Un atout économique dont le pays profitera qu’avec le retour d’une stabilité politique et une maîtrise de l’insécurité.
Source:afrik.com
La période post-Kadhafi est morose. Dans un discours diffusé la nuit dernière, Megaryef fait état d’un « retard et une négligence ». Les anciens rebelles qui ont combattu le régime de Kadhafi n’ont pas tous été désarmés ou intégrés dans la nouvelle armée ou les institutions de l’Etat. La lutte contre prolifération des armes a des difficultés à s’opérer. Dans certaines régions de la Libye, ce sont les milices qui font la loi depuis la mort du “guide”.
Côté justice, le président de l’Assemblée nationale dresse là aussi un constat négatif. Les réformes prévues dans ce domaine ont pris du retard. Il a pointé du doigt les complexités à mener à bien le dossier de la réconciliation nationale. D’après lui, « cette situation a attiré des Fouloul (restes) de l’ancien régime à l’intérieur du pays à s’infiltrer dans les organes de l’Etat et à comploter avec ceux qui sont à l’extérieur du pays contre la révolution et sa direction légitime », rapporte l’AFP.
Les rues de Bani Walid sans dessus-dessous
La ville de Bani Walid baigne encore et toujours dans le sang. Une opération militaire a été lancée cette semaine contre la ville soupçonnée d’abriter des anciens partisans de Mouammar Kadhafi recherchés par la justice. Pllus d’une quinzaine de personnes ont été tuées dans des bombardements de l’armée libyenne. D’après Mohamed al-Megaryef, il ne s’agit pas d’« une guerre d’extermination ou de nettoyage ethnique comme certains le prétendent à tort mais une campagne pour le retour à la légitimité et pour rétablir la sécurité et la stabilité » dans la ville. L’assaut a été donné suite à la mort d’un ancien rebelle de Misrata qui aurait été enlevé et torturé durant plusieurs jours à Bani Walid.
Toutefois, points positifs pour le pays, la Libye dispose des réserves de pétrole les plus importantes d’Afrique. Et le pays n’a quasiment aucune dette et possède des avoirs extérieurs atteignant environ 175 milliards de dollars. Un atout économique dont le pays profitera qu’avec le retour d’une stabilité politique et une maîtrise de l’insécurité.
Source:afrik.com
L'ancien porte-parole de Kadhafi serait libre
TRIPOLI (Sipa-AP) - L'ancien porte-parole de Moammar Kadhafi serait
libre, selon un enregistrement, malgré l'annonce samedi par le cabinet
du Premier ministre libyen de son arrestation, un an tout juste après la
mort du guide libyen.
Un enregistrement de sept minutes publié sur la page Facebook de Moussa Ibrahim, samedi soir, rejette l'affirmation selon laquelle il a été arrêté ainsi que des rumeurs sur la détention de Khamis, l'un des fils de Moammar Kadhafi, qui aurait été tué l'an dernier.
"Nous sommes hors de Libye. Nous n'avons aucune relation avec Bani Walid ni aucun contact. Nous ne sommes absolument pas à Bani Walid", déclare dans l'enregistrement l'homme qui affirme être Moussa Ibrahim.
Selon un communiqué du cabinet du Premier ministre publié samedi, Moussa Ibrahim a été arrêté à un poste de contrôle à Tarhouna alors qu'il tentait de fuir Bani Walid, un bastion kadhafiste secoué par des combats, et transféré à Tripoli pour interrogatoire. Le communiqué ne précise pas la date de son arrestation et aucune preuve de ces dires n'a été produite. La télévision d'Etat a brièvement montré la photo d'un homme hospitalisé avec une épaule bandée, présenté comme M. Ibrahim, mais l'authenticité de la photo n'a pu être vérifiée.
Ces affirmations contradictoires soulignent les troubles dans lesquelles la Libye est toujours plongée, un an après la mort du guide libyen.
Moussa Ibrahim était devenu la voix du régime Kadhafi durant les mois précédant son effondrement. Il multipliait les apparitions télévisées pour défendre ce régime contesté.
cf/AP
Khamis Kadhafi, fils du défunt dictateur libyen, a trouvé la mort samedi soir dans les combats avec les forces gouvernementales dans la ville de Bani Walid (nord), rapportent dimanche les médias égyptiens citant le porte-parole du Congrès national libyen Omar Hameydane.
Selon le porte-parole, le corps de Khamis Kadhafi a été acheminé à Misrata.
Certains médias indiquent que le fils Kadhafi a été capturé lors d'une opération spéciale avant de succomber à ses blessures au cours de son transfert à l'hôpital de Misrata.
Né en 1983, Khamis Kadhafi était le 7ème et dernier fils de Mouammar Kadhafi. Officier de carrière, il dirigeait l'une des brigades fidèles à l'ex-dirigeant libyen, connue sous le nom de Brigade Khamis. L'annonce de sa mort a coïncidé avec le première anniversaire du décès de son père, tué le 20 octobre dernier près de sa ville natale de Syrte. Source
Un enregistrement de sept minutes publié sur la page Facebook de Moussa Ibrahim, samedi soir, rejette l'affirmation selon laquelle il a été arrêté ainsi que des rumeurs sur la détention de Khamis, l'un des fils de Moammar Kadhafi, qui aurait été tué l'an dernier.
"Nous sommes hors de Libye. Nous n'avons aucune relation avec Bani Walid ni aucun contact. Nous ne sommes absolument pas à Bani Walid", déclare dans l'enregistrement l'homme qui affirme être Moussa Ibrahim.
Selon un communiqué du cabinet du Premier ministre publié samedi, Moussa Ibrahim a été arrêté à un poste de contrôle à Tarhouna alors qu'il tentait de fuir Bani Walid, un bastion kadhafiste secoué par des combats, et transféré à Tripoli pour interrogatoire. Le communiqué ne précise pas la date de son arrestation et aucune preuve de ces dires n'a été produite. La télévision d'Etat a brièvement montré la photo d'un homme hospitalisé avec une épaule bandée, présenté comme M. Ibrahim, mais l'authenticité de la photo n'a pu être vérifiée.
Ces affirmations contradictoires soulignent les troubles dans lesquelles la Libye est toujours plongée, un an après la mort du guide libyen.
Moussa Ibrahim était devenu la voix du régime Kadhafi durant les mois précédant son effondrement. Il multipliait les apparitions télévisées pour défendre ce régime contesté.
cf/AP
Libye: Khamis Kadhafi aurait été tué à Bani Walid
Dossier: Libye après la mort de Mouammar Kadhafi
Khamis KadhafiKhamis Kadhafi, fils du défunt dictateur libyen, a trouvé la mort samedi soir dans les combats avec les forces gouvernementales dans la ville de Bani Walid (nord), rapportent dimanche les médias égyptiens citant le porte-parole du Congrès national libyen Omar Hameydane.
Selon le porte-parole, le corps de Khamis Kadhafi a été acheminé à Misrata.
Certains médias indiquent que le fils Kadhafi a été capturé lors d'une opération spéciale avant de succomber à ses blessures au cours de son transfert à l'hôpital de Misrata.
Né en 1983, Khamis Kadhafi était le 7ème et dernier fils de Mouammar Kadhafi. Officier de carrière, il dirigeait l'une des brigades fidèles à l'ex-dirigeant libyen, connue sous le nom de Brigade Khamis. L'annonce de sa mort a coïncidé avec le première anniversaire du décès de son père, tué le 20 octobre dernier près de sa ville natale de Syrte. Source
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