L’INSEE et le Comité du Tourisme de Mayotte ont dans le cadre d’un partenariat, effectué une enquête sur le flux touristique à Mayotte...
L’INSEE et le Comité du Tourisme de Mayotte ont dans le cadre d’un partenariat, effectué une enquête sur le flux touristique à Mayotte en 2011. Le bilan est loin d’être positif, bien que les représentants du CDTM estiment qu’il ne soit pas catastrophique.
Véronique Daudin, chef de service régional et Bernard Roissier, en ont présenté la teneur le 05 juillet 2012 dans les locaux du CDTM. C’est sous le regard attentif du président Rastami Abdou et de son équipe que l’enquête a été exposée. Elle démontre qu’il y aurait dans l’ensemble beaucoup moins de touristes en 2011. L’étude dresse un tableau détaillé et très complet sur la fréquentation touristique l’année dernière. L’enquête s’est déroulée en continu 2 à 3 jours par semaine à l’aéroport. « Nous avons essayé d’interroger le plus grand nombre de passagers qui étaient sur le départ. » Cela aurait permis aux enquêteurs de connaitre le degré de satisfaction des visiteurs, le genre de tourisme effectué et dans le même temps celui qui est le plus répandu sur l’île, ainsi que la durée moyenne du séjour et le type d’hébergement. L’un des premiers constats effectué, est la baisse du tourisme d’agrément et du tourisme d’affaire. Ils représentaient près de 17 000 personnes en 2010 et plus que 14 000 en 2011.
Il faut savoir que la clientèle hôtelière est constituée à 65% de touristes d’affaires. Ce qui explique que le ralentissement ait été très fortement ressenti par les professionnels de l’hôtellerie. Seul le tourisme affinitaire réussi à garder le cap avec une légère progression de 3%. Là encore, cela n’arrange pas vraiment les structures touristiques. Car 3 touristes sur 4 hébergent chez des parents ou des connaissances, ce qui représente 73%. Les hôtels n’accueilleraient quant à eux, seulement 17% des touristes. La baisse de la fréquentation s’est avérée particulièrement forte au dernier trimestre. Une période qui correspond aux manifestations contre la vie chère en fin d’année dernière. Au total, ce sont 48 200 touristes qui ont fait le choix de séjourner sur l’île en 2011. Comparé à 2010, cela fait 4 600 touristes en moins, ce qui équivaut à une baisse de 9%.
Il faut savoir que la clientèle hôtelière est constituée à 65% de touristes d’affaires. Ce qui explique que le ralentissement ait été très fortement ressenti par les professionnels de l’hôtellerie. Seul le tourisme affinitaire réussi à garder le cap avec une légère progression de 3%. Là encore, cela n’arrange pas vraiment les structures touristiques. Car 3 touristes sur 4 hébergent chez des parents ou des connaissances, ce qui représente 73%. Les hôtels n’accueilleraient quant à eux, seulement 17% des touristes. La baisse de la fréquentation s’est avérée particulièrement forte au dernier trimestre. Une période qui correspond aux manifestations contre la vie chère en fin d’année dernière. Au total, ce sont 48 200 touristes qui ont fait le choix de séjourner sur l’île en 2011. Comparé à 2010, cela fait 4 600 touristes en moins, ce qui équivaut à une baisse de 9%.
Paradoxalement, les touristes provenant de Métropole seraient tout aussi nombreux qu’en 2010. C’est plutôt du côté de l’île de la Réunion, que la population a le plus boudé la destination de Mayotte. Ils étaient 23 000 en 2010 et sont passés à 19 100 en 2011 (soit -18%). La raison de ce ralentissement serait en grande partie due à la proximité selon Véronique Daudin « Le marché réunionnais a été le plus fortement touché, puisque les visiteurs provenant de la Réunion ont un accès plus détaillé à l’actualité mahoraise. » Ils auraient en toute logique limité leurs déplacements en réaction aux circonstances du trimestre, qui étaient loin d’être favorables. La durée moyenne du séjour est l’un des seuls points à rester stable dans l’ensemble. Les touristes en visite chez parents ou amis sont restés 35 jours en 2011, 2 jours de moins qu’en 2010.
Toutefois, leur séjour dure toujours plus longtemps que les touristes d’agréments. Le bilan très moyen, a semble-t-il encouragé l’équipe du CDTM à faire plus d’efforts encore cette année. Ils sont bien décidés à multiplier les salons consacrés au tourisme pour y vendre la destination de Mayotte. Selon Véronique Daudin, il n’y aurait rien d’alarmant, les destinations qui enregistrent de très petits scores en matière de tourisme, sont bien souvent enclines à décoller très vite. Le tout, serait de réunir les facteurs propices à ce changement positif. Cette année sera peut-être, synonyme d’un nouveau départ dans le secteur.
LNM.APOI