Un individu se réclamant d'al-Qaida a pris mercredi des employés en otage dans une banque. Un des quatre otages a finalement été libéré ...
Un individu se réclamant d'al-Qaida a pris mercredi des employés en otage dans une banque. Un des quatre otages a finalement été libéré en début d'après-midi.
Un homme se réclamant d'al-Qaida a pris en otages mercredi quatre personnes dans une banque de Toulouse, dans le sud-ouest de la France, et a exigé la présence de l'unité d'élite de la police (Raid). L'homme est entré dans la banque vers 11H00. Il s'y est enfermé avec quatre otages, dont le directeur de l'agence bancaire, a indiqué une source policière.
Une employée de la banque retenue contre son gré a été libérée en début d'après-midi a indiqué la police. Les trois autres sont toujours dans l'agence.
Pas pris au sérieux
Peu avant la prise d'otages, l'homme est entré dans la banque et a demandé de l'argent aux employés avec insistance. Il n'a pas été pris au sérieux, a paru fragile aux employés. Il a alors sorti son arme et pris en otages les employés, a dit la source sur la foi des premiers éléments d'enquête. Selon des sources à Paris et Toulouse, l'homme a tiré un coup de feu et pris en otage quatre personnes, dont le directeur de la banque.
«Il s'agirait d'un vol à main armée qui s'est transformé en prise d'otage, selon le secrétaire général du syndicat policier Unsa Midi-Pyrénées, Cédric Delage, cité par Francetvinfo. L'école à proximité a été fermée et les professeurs et leurs élèves sont maintenus à l'intérieur de l'établissement. Les bus ont quant à eux été détournés.»
Banque
La banque se trouve dans le quartier de la Côte Pavée, à 150 mètres du lieu qui était l'appartement de Mohamed Merah, un jeune homme se réclamant d'Al-Qaida qui avait tué sept personnes à Toulouse et Montauban avant d'être abattu par le Raid en mars dernier. «On ignore si sa revendication d'al-Qaida est sérieuse ou fantaisiste», a dit un syndicaliste policier de Toulouse.
Mesure sécuritaire
La police judiciaire et le Groupement d'intervention de la police nationale (GIPN) se sont rendus sur place et le quartier a été bouclé par les forces de l'ordre. Dans un premier temps, l'homme réclamait la présence du Raid, l'unité d'élite de la police. Une école primaire a été évacuée et les bus ont été détournés, a précisé le représentant de l'UNSA-police.
(cga/ats/afp)
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