Affaire Merah: Valls demande une étude "sur ce qui a dysfonctionné"

PARTAGER:

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a demandé une étude "sur ce qui a dysfonctionné" dans l'affaire Mohamed Merah, aut...

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a demandé une étude "sur ce qui a dysfonctionné" dans l'affaire Mohamed Merah, auteur de sept assassinats avant d'être tué le 22 mars à Toulouse par le Raid.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a demandé une étude "sur ce qui a dysfonctionné" dans l'affaire Mohamed Merah, auteur de sept assassinats avant d'être tué le 22 mars à Toulouse par le Raid.


Dans un entretien au Parisien daté de lundi, M. Valls estime que "dès lors qu'un homme, peut-être seul, a pu commettre de tels crimes, nous sommes face à un échec: l'Etat n'a pas su ou pas pu protéger des Français".

"Il s'agit d'en comprendre les raisons, ajoute-t-il. J'ai chargé la Direction générale de la police nationale (DGPN) et la Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI) de me fournir une étude très complète sur ce qui a dysfonctionné dans cette affaire".

Le ministre de l'Intérieur précise, que parmi ses priorités, "outre la lutte contre la menace terroriste", il veut "aussi couper les routes de la drogue qui remonte de l'Espagne". "L'impact du trafic de stupéfiants dans notre société est une question centrale", estime-t-il.

Après les nouvelles nominations à la tête de la préfecture de police (PP) de Paris, de la DGPN et de la DCRI, M. Valls indique qu'il "faudra mettre les choses à plat au sein de l'Inspection générale des services (IGS, la police des polices parisienne, ndlr). Des responsables policiers ont pu être injustement mis en cause, je veux les réhabiliter".

De plus, il y aura "nécessairement une réforme des services de renseignement au sein de la préfecture de police de Paris", ajoute Manuel Valls.

Concernant la proposition du gouvernement d'un récépissé pour les contrôles d'identité, Manuel Valls assure que "l'idée n'est pas d'imposer un dispositif. Je veux prendre le temps de la réflexion. Car si cette mesure est perçue comme vexatoire par les policiers, elle ne marchera pas".

Interrogé sur les liens entre police et justice, il indique avoir "proposé à Christine Taubira, la ministre de la Justice, de réfléchir à la question, très préoccupante, de la violence des mineurs", et rappelle qu'il a demandé à un conseiller d'Etat "de travailler sur la question d'une protection juridique spécifique pour les policiers".

Enfin, "dans 200 à 300 quartiers prioritaires, la présence policière sera renforcée. Il ne s'agit pas de faire du chiffre, mais d'obtenir des résultats", insiste-t-il, ajoutant qu'il faudra "à cet égard, redéfinir le rôle des brigades anticriminalité, les BAC". Source : lepoint.fr

COMMENTAIRES

Chargé tous les articles Aucun article trouvé VOIR TOUT Lire la suite Répondre Annuler la réponse Supprimer Par Accueil PAGES ARTICLES Voir tout RECOMMANDÉ POUR VOUS CATÉGORIE ARCHIVE RECHERCHER TOUS LES ARTICLES Aucun article trouvé avec votre recherche Retour à l'Accueil Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dim Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déc juste maintenant il y a 1 minute $$1$$ minutes ago Il ya 1 heure $$1$$ hours ago Hier $$1$$ days ago $$1$$ weeks ago il y a plus de 5 semaines Followers Follow CE CONTENU PREMIUM EST VERROUILLÉ ÉTAPE 1: Partager sur un réseau social ÉTAPE 2: Cliquez sur le lien sur votre réseau social Copier tout le code Sélectionner tout le code Tous les codes ont été copiés dans votre presse-papiers Impossible de copier les codes / textes, appuyez sur les touches [CTRL] + [C] (ou CMD + C avec Mac) pour les copier. Table des matières