L'armée américaine à peine partie d'Irak, le 21 décembre 2011, le premier ministre faisait émettre un mandat d'arrêt contre le v...
Interpol a annoncé, mardi 8 mai, la diffusion internationale d'une demande d'arrestation en vue d'extradition (notice rouge), à la requête de l'Irak, à l'encontre du vice-président irakien Tarek Al-Hachemi, soupçonné d'avoir "financé des attaques terroristes" dans le pays.
L'organisation policière internationale, basée à Lyon, demande ainsi l'aide de ses 190 pays membres pour"localiser et arrêter" Tarek Al-Hachemi, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt depuis décembre 2011 des autorités irakiennes, qui veulent le juger pour meurtres.
"Cette notice rouge d'Interpol à l'encontre de Tarek Al-Hachemi va réduire considérablement ses capacités à voyager et franchir les frontières internationales. C'est un outil puissant qui va aider les autorités dans le monde à le localiser et à l'arrêter", a déclaré le secrétaire général d'Interpol, Ronald K. Noble, dans un communiqué. Pour M. Noble, "cela démontre également l'engagement des autorités irakiennes à travailler avec les forces de police mondiales, via Interpol, pour interpeller des individus accusés de crimes graves".
Prévu jeudi 3 mai devant la Cour criminelle centrale d'Irak, le procès de Tarek Al-Hachemi, l'un des plus importants dirigeants sunnites d'Irak, jugé par contumace pour meurtres, a été reporté au 10 mai, ses avocats ayant demandé qu'il se déroule devant une juridiction spéciale.
Après le lancement d'un mandat d'arrêt à son encontre en décembre, le vice-président irakien avait rejeté ces accusations et pris la fuite. Tarek Al-Hachemi se trouvait vendredi à Istanbul, où il a déclaré qu'il éprouvait "un grand manque de confiance en la justice" de son pays et justifié sa fuite en affirmant que sa vie était "en danger" à Bagdad.
Source:lemonde.fr
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