Le tout nouveau palais de justice de l'île autonome de Mwali a été inauguré hier, jeudi 17 mai, sous la présidence du chef de l'Etat...
Le tout nouveau palais de justice de l'île autonome de Mwali a été inauguré hier, jeudi 17 mai, sous la présidence du chef de l'Etat et en présence du gouvernement de l'Union, des autorités de l'île et de la Représentante résidente de l'Unicef. En effet, le vieux palais de justice de la Place de l'Indépendance, édifié dans les premières heures de la colonisation, n'arrivait plus à répondre aux exigences de la justice en 2012.
Ce nouveau palais est une des premières réalisations, en quelque sorte, personnelle de Ikililou car au départ l'action initiée par l'Unicef, dans le cadre du Fonds de consolidation de la paix, ne prévoyait qu'une réhabilitation de la vieille bâtisse. Et c'est en ses qualités de coprésident du comité de pilotage et ministre des Finances, à l'apoque, que l'actuel chef de l'Etat a mis tout son poids dans la balance pour qu'un financement complémentaire soit accordé par le gouvernement comorien afin de pouvoir construire un palais plus conformes aux exigences du moment, avec notamment la nécessité de pouvoir loger la cour d'appel nouvellement instituée et accueillir dignement et dans les normes requises les femmes et les enfants.
L'appui de l'Unicef trouve sa justification par la protection de ces derniers en permettant aux délinquants mineurs d'être accueillis au palais de justice dans un espace qui ne va pas constituer un handicap à leur réinsertion sociale.
Après les allocutions prononcées par Chehou Kaembi Nourdine, ancien juge de paix, le ministre de la Justice et la Représentante résidente de l'Unicef, le président de la République qui, pour rappel est aussi le garant de la justice, s'est félicité de l'achèvement des travaux dans les temps prévus et a remercié le Système des Nations unies, en général, et l'Unicef, en particulier, pour son appui qui a été à la base de cet investissement. Aux magistrats, il leur a rappelé son attachement à l'indépendance du pouvoir judiciaire mais aussi à une justice, la plus juste possible.
Riziki : alwatwan
COMMENTAIRES