Développement dans l’affaire du kidnapping d’un couple mauricien à Madagascar. Selon la police malgache, les ravisseurs réclament une ranç...
Développement dans l’affaire du kidnapping d’un couple mauricien à Madagascar. Selon la police malgache, les ravisseurs réclament une rançon de 100 000 euros, soit environ Rs 3, 735 000, pour libérer Benoît Ng, un Operations Manager de 55 ans travaillant pour la filiale du groupe Food and Allied Industries Ltd (FAIL), Avitech, dans la Grande île, et son épouse, Maureen, d’origine réunionnaise.
Un haut responsable de la police malgache a confié à Radio Plus, ce lundi 7 mai, que les ravisseurs avaient formulé cette demande de rançon auprès du directeur général de la société où travaille Benoît Ng. Celui-ci de même que son épouse ont été victimes d’un enlèvement hier, dimanche 6 mai, alors qu’ils se trouvaient à bord d’un 4x4 dans la région d'Ambodivona à Antanarivo.
Le haut responsable explique que la police malgache tente maintenant d’identifier les ravisseurs. Ces derniers seraient au nombre de trois. Ils ont ouvert le feu en direction du 4x4 du couple avant de contraindre celui-ci à prendre place à bord dans leur véhicule, qui a aussitôt démarré vers une destination inconnue, estime la police malgache.
Le ministre des Affaires étrangères, Arvin Boolell, dit suivre la situation de près. Il a présidé une cellule de crise ce lundi après-midi à laquelle ont participé des officiers de son ministère, des représentants de la police, le chargé d’affaires de l’ambassade malgache à Maurice, l’ambassadeur de France à Maurice et des proches des deux victimes.
« La situation est suivie de près au niveau de mon ministère et nous souhaitons qu’ils soient vite libérés. Nous laissons le soin aux autorités concernées de faire leur travail », a-t-il déclaré à Radio Plus à l’issue de cette réunion.
Benoît Ng et son épouse ont deux fils. Ces derniers, âgés de 23 et 24 ans, étudient en France. Jeanne, la mère de Maureen, a confié à Radio Plus, que son gendre lui téléphone de temps à autre pour lui donner de ses nouvelles de même que celles de son épouse. « Il y a deux semaines, il m’avait appelée », confie-t-elle.
Si Benôit Ng a pris de l’emploi chez FAIL en 1991, cela fait six années qu’il s’est joint à Avitech, la filiale du groupe à Madagascar.
Le journal L’Express de Madagascar rapporte dans son édition ce lundi 7 mai que « selon les informations parvenues à la police, les bandits auraient emmené les victimes à bord de leur propre véhicule, une Ford Ranger pick-up grise ».
C’est un informateur civil, selon le quotidien, qui a alerté la police malgache. Celle-ci a alors enclenché des recherches. « Les forces de l'ordre ont essayé de remonter les traces des malfaiteurs et de leurs proies, mais en vain. Interrogés sur les circonstances de ce rapt aggravé de vol de voiture, les personnes des environs affirment néanmoins n'avoir rien vu », rapporte le journal.
« Nous étions sept ou huit à réparer des véhicules dans le parking de la rue entre 13h30 et 15 heures. mais rien de particulier n'a été observé dans les parages, durant cette tranche horaire », a relaté Jean Baptiste Rakotomamonjy, mécanicien ambulant à Ambodivona, à L’Express de Madagascar. Il ajoute que« de surcroît, je n'ai vu aucune Ford Ranger grise, arrêtée dans la rue d'Ambodivona durant ce temps. Si ce kidnapping a été perpétré dans le coin, les ravisseurs devaient agir très vite, ni vus ni connus ».
L’enlèvement des étrangers dans la Grande île est monnaie courante. Il y a deux semaines, un couple français a été victime d’un rapt. Auparavant des ressortissants indiens et pakistanais ont été victimes de kidnapping avant qu’ils ne soient libérés après que leurs proches ont versé des rançons.
La police malgache tente d’identifier les ravisseurs qui ont enlevé le couple |
Le haut responsable explique que la police malgache tente maintenant d’identifier les ravisseurs. Ces derniers seraient au nombre de trois. Ils ont ouvert le feu en direction du 4x4 du couple avant de contraindre celui-ci à prendre place à bord dans leur véhicule, qui a aussitôt démarré vers une destination inconnue, estime la police malgache.
Le ministre des Affaires étrangères, Arvin Boolell, dit suivre la situation de près. Il a présidé une cellule de crise ce lundi après-midi à laquelle ont participé des officiers de son ministère, des représentants de la police, le chargé d’affaires de l’ambassade malgache à Maurice, l’ambassadeur de France à Maurice et des proches des deux victimes.
« La situation est suivie de près au niveau de mon ministère et nous souhaitons qu’ils soient vite libérés. Nous laissons le soin aux autorités concernées de faire leur travail », a-t-il déclaré à Radio Plus à l’issue de cette réunion.
Benoît Ng et son épouse ont deux fils. Ces derniers, âgés de 23 et 24 ans, étudient en France. Jeanne, la mère de Maureen, a confié à Radio Plus, que son gendre lui téléphone de temps à autre pour lui donner de ses nouvelles de même que celles de son épouse. « Il y a deux semaines, il m’avait appelée », confie-t-elle.
Si Benôit Ng a pris de l’emploi chez FAIL en 1991, cela fait six années qu’il s’est joint à Avitech, la filiale du groupe à Madagascar.
Le journal L’Express de Madagascar rapporte dans son édition ce lundi 7 mai que « selon les informations parvenues à la police, les bandits auraient emmené les victimes à bord de leur propre véhicule, une Ford Ranger pick-up grise ».
C’est un informateur civil, selon le quotidien, qui a alerté la police malgache. Celle-ci a alors enclenché des recherches. « Les forces de l'ordre ont essayé de remonter les traces des malfaiteurs et de leurs proies, mais en vain. Interrogés sur les circonstances de ce rapt aggravé de vol de voiture, les personnes des environs affirment néanmoins n'avoir rien vu », rapporte le journal.
« Nous étions sept ou huit à réparer des véhicules dans le parking de la rue entre 13h30 et 15 heures. mais rien de particulier n'a été observé dans les parages, durant cette tranche horaire », a relaté Jean Baptiste Rakotomamonjy, mécanicien ambulant à Ambodivona, à L’Express de Madagascar. Il ajoute que« de surcroît, je n'ai vu aucune Ford Ranger grise, arrêtée dans la rue d'Ambodivona durant ce temps. Si ce kidnapping a été perpétré dans le coin, les ravisseurs devaient agir très vite, ni vus ni connus ».
L’enlèvement des étrangers dans la Grande île est monnaie courante. Il y a deux semaines, un couple français a été victime d’un rapt. Auparavant des ressortissants indiens et pakistanais ont été victimes de kidnapping avant qu’ils ne soient libérés après que leurs proches ont versé des rançons.
Source :www.defimedia.info
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