Un avis de recherche est lancé contre un Mauricien, pour importation de drogue de Madagascar. C'est un fermier de 24 ans de la Cité Kenn...
Un avis de recherche est lancé contre un Mauricien, pour importation de drogue de Madagascar. C'est un fermier de 24 ans de la Cité Kennedy.
La brigade antidrogue de l'île Maurice travaille d'arrache-pied sur une importation d'héroïne depuis Madagascar. Un avis de recherche est aujourd'hui lancé contre un jeune fermier de 24 ans, domicilié dans la cité Kennedy, Quatre-Bornes. Les limiers de la police des stupéfiants ont remonté de fil en aiguille jusqu'à ce présumé manitou du trafic de drogue dure, après que l'un de ses complices, habitant la même localité que lui, s'est fait prendre par la brigade antidrogue, à l'aéroport de Plaisance le mercredi 7 mars.
Le trafic a été mis à nu lorsque deux chemises, confectionnées à Madagascar, dont le destinataire est un habitant de la Cité Kennedy, ont mis la puce à l'oreille des éléments postés à l'aéroport. En les faisant passer au scanner, ils ont relevé l'existence de près de 100 grammes d'héroïne entre deux feuilles en carton, censées protéger les vêtements.
Le colis a été posté. Après y avoir dissimulé la drogue, les trafiquants ont fait appel au service d'une grande compagnie de transit et de douanes.
La brigade antidrogue de l'île Maurice travaille d'arrache-pied sur une importation d'héroïne depuis Madagascar. Un avis de recherche est aujourd'hui lancé contre un jeune fermier de 24 ans, domicilié dans la cité Kennedy, Quatre-Bornes. Les limiers de la police des stupéfiants ont remonté de fil en aiguille jusqu'à ce présumé manitou du trafic de drogue dure, après que l'un de ses complices, habitant la même localité que lui, s'est fait prendre par la brigade antidrogue, à l'aéroport de Plaisance le mercredi 7 mars.
Le trafic a été mis à nu lorsque deux chemises, confectionnées à Madagascar, dont le destinataire est un habitant de la Cité Kennedy, ont mis la puce à l'oreille des éléments postés à l'aéroport. En les faisant passer au scanner, ils ont relevé l'existence de près de 100 grammes d'héroïne entre deux feuilles en carton, censées protéger les vêtements.
Le colis a été posté. Après y avoir dissimulé la drogue, les trafiquants ont fait appel au service d'une grande compagnie de transit et de douanes.
Grande envergure
Le complice du présumé cerveau, à qui étaient destinées les chemises allait les réceptionner, quand la police l'a cueilli. Le quidam ne s'était pas douté que la livraison était sous haute surveillance. Au terme d'un interrogatoire serré, il a dénoncé le fermier de la Cité Kennedy, faisant l'objet d'un avis de recherche. Le nom et la photo de ce dernier sont placardés dans les postes et les commissariats de police de l'île Maurice.
Le jeune fermier ne serait pas étranger aux éléments de la brigade antidrogue. Déjà sous le coup de trois procès pour trafic de produits narcotiques, il serait encore en liberté conditionnelle.
En octobre 2010, il a été condamné par une Cour intermédiaire, pour avoir introduit à Maurice de l'héroïne, en connivence avec deux mules malgaches. Un dispositif de surveillance, mis en place à Grand-Baie a permis de coincer l'une des passeuses. En revanche, la deuxième a été arrêtée à Port-Louis, où elle aurait livré la drogue.
En fouillant les deux malgaches, la police à mis la main sur 305 000 roupies cash et 15 200 dollars en devises, soit l'équivalent de plus de 50 millions d'ariary.
En cuisinant l'une des mules, les enquêteurs ont conclu que celle-ci devait s'envoler au Kenya afin de remettre le pactole à un autre trafiquant qui tirerait également les ficelles.
Seth Andriamarohasina
L'express de Madagascar
Les malgaches sont impliqués à plusieurs reprises dans les trafics de drogue à Maurice (PHOTO Seth Andriamarohasina)