Dans un faux communiqué de presse envoyé mardi 10 avril, l'ancien patron du FN promettait de faire des révélations sur sa pratique de la...
Dans un faux communiqué de presse envoyé mardi 10 avril, l'ancien patron du FN promettait de faire des révélations sur sa pratique de la torture en Algérie.
"Torture en Algérie, je dois la vérité aux Français". Le titre du communiqué diffusé ce mardi 10 avril par Jean-Marie le Pen a surpris la plupart des rédactions. Et pour cause : l'ancien patron du FN annonçait la tenue du conférence de presse durant l'après-midi au siège du parti, pour évoquer son rôle durant cette "période noire que l’on a appelé la bataille d’Alger". Sauf qu'il s'agissait d'un faux, a annoncé dans la foulée le service de presse du parti frontiste.
"Cette vérité que je dois aux français, ainsi qu'aux représentants des institutions républicaines, je la donnerai donc sans vanité : oui, j'ai torturé en Algérie, pendant cette période noire que l'on a appelé "la bataille d'Alger", explique-t-on dans ce faux communiqué. Ce dernier se réfère également à "Torturés par le Pen", un ouvrage polémique publié en 2000 par l'historien Hamid Bousselham. Une polémique qui poursuit le leader frontiste depuis près de cinquante ans.
Contacté par les Inrocks, le directeur de communication du FN, Alain Vizier a confirmé que Jean-Marie Le Pen a été victime d’un piratage : "Ils se sont introduits sur le site du FN et ont créé une fausse adresse mail (jean-marie.lepen@frontnational.com). Adresse avec laquelle, ils ont envoyé ce faux communiqué à toutes les rédactions. Jean-Marie Le Pen n’a pas l’intention de se livrer à de quelconques aveux." Le directeur de la communication a par ailleurs annoncé que le parti allait porter plainte.
Depuis 1962 et une publication dans le journal Combat, Jean-Marie Le Pen est fréquemment accusé de s’être livré à des tortures lors de son passage au 1er Régiment d’étrangers de parachutistes. Un régiment avec lequel il a participé à la bataille d’Alger, en 1957. En 1985, des témoignages publiés par Libération et Le Canard Enchaîné avait relancé la polémique, l'ancien candidat à l'élection présidentielle portant plainte en diffamation et remportant plusieurs procès.
Thomas Guien | Metrofrance.com
"Torture en Algérie, je dois la vérité aux Français". Le titre du communiqué diffusé ce mardi 10 avril par Jean-Marie le Pen a surpris la plupart des rédactions. Et pour cause : l'ancien patron du FN annonçait la tenue du conférence de presse durant l'après-midi au siège du parti, pour évoquer son rôle durant cette "période noire que l’on a appelé la bataille d’Alger". Sauf qu'il s'agissait d'un faux, a annoncé dans la foulée le service de presse du parti frontiste.
"Cette vérité que je dois aux français, ainsi qu'aux représentants des institutions républicaines, je la donnerai donc sans vanité : oui, j'ai torturé en Algérie, pendant cette période noire que l'on a appelé "la bataille d'Alger", explique-t-on dans ce faux communiqué. Ce dernier se réfère également à "Torturés par le Pen", un ouvrage polémique publié en 2000 par l'historien Hamid Bousselham. Une polémique qui poursuit le leader frontiste depuis près de cinquante ans.
Contacté par les Inrocks, le directeur de communication du FN, Alain Vizier a confirmé que Jean-Marie Le Pen a été victime d’un piratage : "Ils se sont introduits sur le site du FN et ont créé une fausse adresse mail (jean-marie.lepen@frontnational.com). Adresse avec laquelle, ils ont envoyé ce faux communiqué à toutes les rédactions. Jean-Marie Le Pen n’a pas l’intention de se livrer à de quelconques aveux." Le directeur de la communication a par ailleurs annoncé que le parti allait porter plainte.
Depuis 1962 et une publication dans le journal Combat, Jean-Marie Le Pen est fréquemment accusé de s’être livré à des tortures lors de son passage au 1er Régiment d’étrangers de parachutistes. Un régiment avec lequel il a participé à la bataille d’Alger, en 1957. En 1985, des témoignages publiés par Libération et Le Canard Enchaîné avait relancé la polémique, l'ancien candidat à l'élection présidentielle portant plainte en diffamation et remportant plusieurs procès.
Thomas Guien | Metrofrance.com
COMMENTAIRES