Une femme a été découverte mardi 27 mars pendue à un arbre au cœur de la mangrove de Poroani dans la commune de Chirongui au Sud de Mayotte,...
Une femme a été découverte mardi 27 mars pendue à un arbre au cœur de la mangrove de Poroani dans la commune de Chirongui au Sud de Mayotte, a confirmé une source proche de l'enquête ouverte sur ce drame.
La femme âgée de 47 ans avait disparu depuis dimanche 25 mars en fin d'après midi, a indiqué la même source. "Une dame nous a alerté de la disparition de sa fille. Nous avons aussitôt entamé des recherches qui n'ont rien donné jusqu'à ce mardi matin où on nous a signalé la découverte du corps pendu à un arbre dans la mangrove. Une enquête est en cours…". Les gendarmes qui se sont rendus sur le site pour faire évacuer le corps vers l'hôpital en vue de l'autopsie ont été confrontés à la colère des habitants qui leur reprochent de n'avoir rien fait depuis dimanche, jour où la disparition leur a été signalée. La population s'est opposée au transfert du corps de la défunte à l'hôpital et l'a ramené en famille à bord d'une camionnette. C'est bien plus tard que les autorités ont fait respecter la procédure requise dans ces circonstances. "On ne peut pas empêcher les gens étant sous le coup de l'émotion de réagir d'une certaine manière mais dans ce cas de mort par pendaison, la procédure judiciaire réglementaire exige une autopsie avant l'enterrement. Le corps sera rendu le plus tôt possible à la famille". Des divergences surviennent quelques fois entre les familles désireuses d'enterrer leurs morts le jour même du décès en conformité au rite musulman et les autorités chargées de faire appliquer les lois républicaines.
Emmanuel Tusevo-Diasamvu.
Source:podcastjournal
La femme âgée de 47 ans avait disparu depuis dimanche 25 mars en fin d'après midi, a indiqué la même source. "Une dame nous a alerté de la disparition de sa fille. Nous avons aussitôt entamé des recherches qui n'ont rien donné jusqu'à ce mardi matin où on nous a signalé la découverte du corps pendu à un arbre dans la mangrove. Une enquête est en cours…". Les gendarmes qui se sont rendus sur le site pour faire évacuer le corps vers l'hôpital en vue de l'autopsie ont été confrontés à la colère des habitants qui leur reprochent de n'avoir rien fait depuis dimanche, jour où la disparition leur a été signalée. La population s'est opposée au transfert du corps de la défunte à l'hôpital et l'a ramené en famille à bord d'une camionnette. C'est bien plus tard que les autorités ont fait respecter la procédure requise dans ces circonstances. "On ne peut pas empêcher les gens étant sous le coup de l'émotion de réagir d'une certaine manière mais dans ce cas de mort par pendaison, la procédure judiciaire réglementaire exige une autopsie avant l'enterrement. Le corps sera rendu le plus tôt possible à la famille". Des divergences surviennent quelques fois entre les familles désireuses d'enterrer leurs morts le jour même du décès en conformité au rite musulman et les autorités chargées de faire appliquer les lois républicaines.
Emmanuel Tusevo-Diasamvu.
Source:podcastjournal
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