Pour résoudre les difficultés énergétiques qui frappent le pays actuellement, le vice-président chargé de l'Energie Fouad Mohadji, prop...
Pour résoudre les difficultés énergétiques qui frappent le pays actuellement, le vice-président chargé de l'Energie Fouad Mohadji, propose de trouver une "solution pérenne". Lors de l'inauguration d'une chambre froide à Fumbuni, dimanche dernier, le vice-président en charge de l'Energie, Foaud Mohadji, a indiqué que la société Al-Sharif a confirmé l'arrivée des techniciens le 15 mars prochains et du matériel, le 29.
Une source proche de la vice-présidence devait préciser que le groupe Al-Sharif va "remettre aux normes la société aujourd'hui aux abois" avant les discussions sur la structure de la nouvelle société". La crainte des autorités c'est que la Ma-mwe ne finisse par entrainer sa "sœur" des hydrocarbures dans le gouffre. Pour le chargé de la communication du ministère de l'Energie, Abdillah Issa, la Ma-mwe a bien été informée du partenariat avec Al-Sharif et est aujourd'hui impliquée même si elle "ignore certaines informations" qui seront bientôt transmises à ses dirigeants.
Si l'on en croit les affirmations alarmistes de son chargé de la communication, la Ma-mwe serait au bord du gouffre. "Le pays risque d'être plongé dans le noir d'ici quelques semaines", avait-il alors déclaré. Une chose semble admise. Le vice-président Fouad Mohadji ne semble plus croire à une solution de la part de la seule Ma-Mwe.
Dans son passage au sud, Fouad Mohadji est revenu sur le fait que les agents de la Ma-Mwe continuent à détourner le gasoil (par ailleurs subventionné à 186 millions de francs comoriens par mois) et voler les pièces des moteurs faisant une claire allusion à une pièce "disparue" du moteur (G5) offert par l'Iran. "Je crois que la solution est dans ce partenariat stratégique avec le groupe Al-Sharif", avait, par ailleurs, déclaré le vice-président (lire Al-Watwan N° 1900 du 09 février).
On se rappelle que le service de la communication de la Mame avait fait par du "scepticisme" de la société d'Etat par rapport au partenariat signé par deux vice-présidents et le groupe saoudien Al-Sharif : "c'est vers mi-février dernier que la société attendue devrait être à pied d'œuvre avec des groupes de 7 mégawatts, pour commencer et jusqu'à présent, rien à signaler", pouvait-on lire dans un droit de réponse qui lui avait été accordé dans nos colonnes.
Si la Mamwe semble bouder les Saoudiens d'Al-Sharif, elle continue, cependant, à faire les yeux doux aux Soudanais. "Nous allons accompagner le directeur mardi prochain pour discuter avec le Soudan sur le partenariat entre nos sociétés", ont confié plusieurs sources proches de la Ma-Mwe.
Toyb Ahmed
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