Centre de création artistique des Comores : La culture comorienne a son toit

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Depuis hier, jeudi 15 mars, les hommes et femmes de culture ont un lieu de rencontre. Le Centre de création artistique des Comores (Ccac)...

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Depuis hier, jeudi 15 mars, les hommes et femmes de culture ont un lieu de rencontre. Le Centre de création artistique des Comores (Ccac) est ouvert à la Mini-zone industrielle Mavuna à Moroni. C’est le ministre en charge de la Culture, Mohamed Issimaïla, qui a remis officiellement les clés du bâtiment à l’artiste musicien-interprète Maalesh, au cours d’une cérémonie symboliquement riche en couleur et d’ambiance sonore. L’évènement a été bercé par l’animation du groupe Paso Comores.

“On peut dire que la culture comorienne a sa toiture. C’est le début du commencement d’un long travail artistique. Les artistes comoriens vont faire de cet endroit une vitrine des Comores vers l’extérieur“, dira Maalesh, artiste que l’on ne présente plus. Musiciens, peintres, plasticiens, sculpteurs, slameurs et d’autres talents artistiques étaient présents à la Mini-zone de Mavuna.

Une journée historique, selon le ministre Issimaila, pour la culture comorienne. “Il est inconcevable qu’en 2012, les Comores ne disposent pas d’un endroit artistique comme celui-ci. Nous devons donc, avec le ferme concours du gouvernement, faire développer les activités culturelles et artistiques de notre pays“, a renchérit le maire de Moroni, Fakridine Mahamoud.

Le directeur artistique de la troupe Théâtre Djumbe, Soumette Ahmed a jubilé : “nous sommes très en retard dans le développement des activités culturelles par rapport à nos collègues de la région. Mais, avec ce centre, nous caressons enfin un vieux rêve qui va nous permettre de faire rayonner les Comores“. Au nom de ses collègues artistes, Soumette a remercié le gouvernement, en particulier le département ministériel de la culture “pour son long combat et sa mobilisation pour notre cause“.

Selon lui, le reste du combat est une organisation culturelle qui n’engagera que les artistes eux-mêmes. “Nous allons devoir travailler dans le local d’une ancienne chambre froide mais ce n’est pas nouveau pour les artistes. Un des grands centres artistiques de la région, à la Réunion, est une ancienne usine“, rappelle Maalesh, visiblement soulagé.

Elie-Dine Djouma : alwatwan

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