Le policier Ragoo Fakre, âgé de 22 ans, s’enferme dans les toilettes désaffectées du poste de police de Coromandel et se tire une balle à l...
Le policier Ragoo Fakre, âgé de 22 ans, s’enferme dans les toilettes désaffectées du poste de police de Coromandel et se tire une balle à la tête.
Les policiers affectés au poste de Coromandel sont sous l’effet du choc et la consternation. Un de leurs jeunes collègues, Sanjeet Ragoo Sakre (Police Constable 8713), âgé de 22 ans, habitant Quartier-Militaire, s’est donné la mort en retournant son arme de service contre lui. Ce drame s’est déroulé dans les toilettes désaffectées de ce poste de police. Le jeune constable est mort sur le coup. Le décès a été constaté par le Chief Police Medical Officer, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, faisant le déplacement sur les lieux de l’incident. Une enquête policière sous la supervision de l’assistant commissaire de police, ACP Max Louison, a été initiée pour établir les causes de ce drame. Les experts du Scene of Crime Office (SOCO) ont procédé à des prélèvements et l’arme utilisée envoyée à la Forensic Science Laboratory à des fins d’analyses.
Les recoupements d’informations effectués par Le Mauricien auprès des sources concordantes indiquent que jusqu’à 9 heures 15 ce matin, aucun signe trahissant de graves problèmes personnels n’était émis par le constable Sakre, faisant partie de la Western Division, plus particulièrement au poste de Coromandel. D’ailleurs, ses collègues, qui avaient participé en sa compagnie à la parade du matin pour la relève, soutiennent que tout s’est passé normalement.
Vers les 9 h 30, le constable Sakre, qui était un des deux Station Orderlies, devait recevoir un appel sur son téléphone cellulaire. Il devait ensuite faire comprendre à ceux présents au poste qu’il allait se rendre aux toilettes.
Le constable Sakre a poursuivi la conversation téléphonique en empruntant l’escalier menant à l’étage du poste. Il s’est enfermé à clé dans les toilettes non-utilisées et dépourvues d’eau pour commettre l’irréparable. Et quand ses collègues, intrigués par ce qui se déroulait à l’étage, ont tenté de se rendre compte de la situation, il était déjà trop tard.
Dans un premier temps, ils ne sont pas parvenus à ouvrir la porte, qui était bloquée par les pieds du Station Orderly se trouvant à l’intérieur. Le constable Sakre ne répondait pas aux appels de ses collègues. L’un d’eux devait se rendre dans la salle de bains d’à côté pour tenter de voir ce qui était arrivé dans les toilettes. Une scène effroyable s’est offerte à la vue de ce constable : Son collègue, le constable Sakre s’était tiré une balle à la tempe et sa tête ensanglantée était penchée du côté gauche. L’arme du policier était tombée entre ses cuisses. La porte a alors été enfoncée. Mais il était déjà trop tard. Devant ce nouveau cas de suicide, les hauts gradés de la force policière, notamment l’ACP Louison, l’ACP Yousouf Soopun de la Major Crimes Investigation Team (MCIT) et l’assistant surintendant de police Daniel Monvoisin, se sont rappliqués sur les lieux pour une évaluation de la situation.
À la mi-journée, très peu de renseignements ont transpiré quant aux véritables raisons derrière le suicide du constable Sakre, qui était très proche d’une Woman Police Constable, travaillant au poste de police de Quatre-Bornes. Le seul indice disponible est que ce policier n’est pas rentré chez lui à Quartier-Militaire au cours des trois derniers jours.
Un de ses proches a indiqué dans des explications préliminaires à la police que Ragoo Sakre a prétexté un surplus de travail et des remplacements de collègues pour justifier le fait qu’il ne pourra pas rentrer chez lui. Les enquêteurs de la police tentent de retracer les contacts du constable au cours de ces trois derniers jours pour essayer de comprendre ce qui aurait pu lui passer par la tête. Le téléphone cellulaire de la victime a d’ailleurs été confié à l’IT Unit de la police en vue de compiler un inventaire des appels téléphoniques reçus et passés par le constable au cours de ces trois derniers jours au moins.
L’autopsie du corps du constable Sakre était prévue à la mi-journée. L’enquête policière se poursuit.lemauricien.com
Les recoupements d’informations effectués par Le Mauricien auprès des sources concordantes indiquent que jusqu’à 9 heures 15 ce matin, aucun signe trahissant de graves problèmes personnels n’était émis par le constable Sakre, faisant partie de la Western Division, plus particulièrement au poste de Coromandel. D’ailleurs, ses collègues, qui avaient participé en sa compagnie à la parade du matin pour la relève, soutiennent que tout s’est passé normalement.
Vers les 9 h 30, le constable Sakre, qui était un des deux Station Orderlies, devait recevoir un appel sur son téléphone cellulaire. Il devait ensuite faire comprendre à ceux présents au poste qu’il allait se rendre aux toilettes.
Le constable Sakre a poursuivi la conversation téléphonique en empruntant l’escalier menant à l’étage du poste. Il s’est enfermé à clé dans les toilettes non-utilisées et dépourvues d’eau pour commettre l’irréparable. Et quand ses collègues, intrigués par ce qui se déroulait à l’étage, ont tenté de se rendre compte de la situation, il était déjà trop tard.
Dans un premier temps, ils ne sont pas parvenus à ouvrir la porte, qui était bloquée par les pieds du Station Orderly se trouvant à l’intérieur. Le constable Sakre ne répondait pas aux appels de ses collègues. L’un d’eux devait se rendre dans la salle de bains d’à côté pour tenter de voir ce qui était arrivé dans les toilettes. Une scène effroyable s’est offerte à la vue de ce constable : Son collègue, le constable Sakre s’était tiré une balle à la tempe et sa tête ensanglantée était penchée du côté gauche. L’arme du policier était tombée entre ses cuisses. La porte a alors été enfoncée. Mais il était déjà trop tard. Devant ce nouveau cas de suicide, les hauts gradés de la force policière, notamment l’ACP Louison, l’ACP Yousouf Soopun de la Major Crimes Investigation Team (MCIT) et l’assistant surintendant de police Daniel Monvoisin, se sont rappliqués sur les lieux pour une évaluation de la situation.
À la mi-journée, très peu de renseignements ont transpiré quant aux véritables raisons derrière le suicide du constable Sakre, qui était très proche d’une Woman Police Constable, travaillant au poste de police de Quatre-Bornes. Le seul indice disponible est que ce policier n’est pas rentré chez lui à Quartier-Militaire au cours des trois derniers jours.
Un de ses proches a indiqué dans des explications préliminaires à la police que Ragoo Sakre a prétexté un surplus de travail et des remplacements de collègues pour justifier le fait qu’il ne pourra pas rentrer chez lui. Les enquêteurs de la police tentent de retracer les contacts du constable au cours de ces trois derniers jours pour essayer de comprendre ce qui aurait pu lui passer par la tête. Le téléphone cellulaire de la victime a d’ailleurs été confié à l’IT Unit de la police en vue de compiler un inventaire des appels téléphoniques reçus et passés par le constable au cours de ces trois derniers jours au moins.
L’autopsie du corps du constable Sakre était prévue à la mi-journée. L’enquête policière se poursuit.lemauricien.com
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