Le procès d'une partie de l'affaire dite de détournement de fonds à la Société nationale des postes et services financiers (Snpsf) s...
Le procès d'une partie de l'affaire dite de détournement de fonds à la Société nationale des postes et services financiers (Snpsf) s'ouvre ce jeudi 5 janvier à Moroni.
Il s'agit du volet impliquant l'informaticien régional de la banque postale, accusé d'avoir détourné plus de 320 millions de francs, avec ses sept complices supposés. Ce sont donc huit prévenus qui seront dans l e boxe des accusés. Il s'agit, entre autres, du principal accusé, Oubeid, l'informaticien inculpé pour «détournement de fonds», de Soulé Mmadi Hassani, agent comptable, et d'Ibrahim Abdallah, ex-directeur général de l 'institution, ces deux derniers étant poursuivis pour «complicités et détournement de fonds.
Mais le procès risque de se dérouler sans l e principal accusé qui aurait quitté clandestinement le pays, deux semaines après avoir bénéficié d'une l iberté provisoire sous caution de 10 millions de francs. Au parquet de Moroni, on dit ne pas être en mesure de confirmer ou infirmer cette information.
«J'ai envoyé des notes d'empêchement à tous l es postes de police de l'air et des frontières (Paf) pour éviter l'évasion des personnes sous contrôles judiciaires», a dit Youssouf Ali Djaé, le procureur de la république de
Moroni. Me Bahassane Ahmed, avocat de l'informaticien, a déclaré, lui aussi, avoir appris la nouvelle sur l a fuite de son client dans la rue. Si la fuite se confirme, le parquet pourra lancer, selon Ali Djaé, un mandat d'arrêt international contre Oubeid.
«Nous allons saisir Interpol et publier sa photo partout, mais nous allons l e juger par défaut», a précisé le procureur.
Pour le deuxième volet de l'affaire, inculpant les receveuses, aucune date n'est encore fixée pour le procès. L'enquête se poursuivrait encore. _Albalad
Il s'agit du volet impliquant l'informaticien régional de la banque postale, accusé d'avoir détourné plus de 320 millions de francs, avec ses sept complices supposés. Ce sont donc huit prévenus qui seront dans l e boxe des accusés. Il s'agit, entre autres, du principal accusé, Oubeid, l'informaticien inculpé pour «détournement de fonds», de Soulé Mmadi Hassani, agent comptable, et d'Ibrahim Abdallah, ex-directeur général de l 'institution, ces deux derniers étant poursuivis pour «complicités et détournement de fonds.
Mais le procès risque de se dérouler sans l e principal accusé qui aurait quitté clandestinement le pays, deux semaines après avoir bénéficié d'une l iberté provisoire sous caution de 10 millions de francs. Au parquet de Moroni, on dit ne pas être en mesure de confirmer ou infirmer cette information.
«J'ai envoyé des notes d'empêchement à tous l es postes de police de l'air et des frontières (Paf) pour éviter l'évasion des personnes sous contrôles judiciaires», a dit Youssouf Ali Djaé, le procureur de la république de
Moroni. Me Bahassane Ahmed, avocat de l'informaticien, a déclaré, lui aussi, avoir appris la nouvelle sur l a fuite de son client dans la rue. Si la fuite se confirme, le parquet pourra lancer, selon Ali Djaé, un mandat d'arrêt international contre Oubeid.
«Nous allons saisir Interpol et publier sa photo partout, mais nous allons l e juger par défaut», a précisé le procureur.
Pour le deuxième volet de l'affaire, inculpant les receveuses, aucune date n'est encore fixée pour le procès. L'enquête se poursuivrait encore. _Albalad
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