Les syndicats ont appelé une nouvelle fois les Mahorais à descendre dans la rue ce lundi pour protester contre la cherté de la vie dans le ...
Les syndicats ont appelé une nouvelle fois les Mahorais à descendre dans la rue ce lundi pour protester contre la cherté de la vie dans le 101ème département français. Les multiples réunions de négociations n’ont abouti à aucun accord et l’intersyndicale a refusé de signer le protocole d’accord présenté par l’ancien préfet de Mayotte, Denis Robin. L’île se prépare ce lundi à un nouveau mouvement social.
Le crise sociale a débuté le 27 septembre dernier à Mayotte et a duré une quarantaine de jours. Les Mahorais protestaient contre les prix excessifs pratiqués par les commerces. L'intersyndicale a demandé la baisse des prix sur les produits de première nécessité, mais les nombreuses réunions de négociation entre les représentants de l'Etat, ceux de la grande distribution et les syndicats n'ont abouti à aucun accord jusqu'à présent.
L'île aux parfums a été plongée dans une crise sociale sans précédent. L'activité économique et sociale de l'île ont été paralysées pendant plus d'un mois et demi. Après trois semaines de mobilisation, la ministre de l'Outre-Mer, Marie-Luce Penchard s'est rendue dans le tout nouveau département français pour tenter de trouver une solution pour sortir de la crise. Mais les annonces de la représentante de l'Etat n'ont pas apporté satisfaction aux syndicats et les manifestants ont laissé éclater leur colère dans les rues de Mayotte.
Un manifestant est mort lors de ces mouvement sociaux et plusieurs personnes ont été blessées, notamment le petit Nassuir Oili qui a perdu l'usage d'un oeil touché par le tir d'un flash ball. Des gendarmes de La Réunion avaient été dépêchés à Mayotte pour venir en aide aux forces de l'ordre sur place qui ont vite été débordées par le nombre grandissant de manifestants.
Deux médiateurs ont été envoyés sur l'île pour tenter de trouver des solutions pour mettre fin à la grève. Stanislas Martin, chef de service de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et Répression des Fraudes (DGCCRF), a été dépêché dans l'île le 24 octobre dernier pour relancer les négociations, mais sa venue n'a abouti à aucune avancée. Ensuite, c'est Denis Robin, ancien préfet de Mayotte et directeur de cabinet de Marie-Luce Pencahrd qui a débarqué dans l'île le 3 novembre pour essayer de trouver une sortie de crise. Mais l'intersyndicale n'a toujours pas signé le protocole d'accord qu'il a proposé. Cet accord prévoit des baisses de prix sur le sable, le gaz et la viande de boeuf, mais l’Intersyndicale exige des garanties sur le long terme.
Un rassemblement est prévu ce matin devant une enseigne de la grande distribution pour encore une fois montrer la détermination des syndicats et des manifestants à obtenir des solution pérennes sur la baisse de prix sur les produits de base. Source: linfo.re
COMMENTAIRES