Les Parisiens félicitent Bodmer, buteur contre St-Etienne.AFP/PHILIPPE MERLE Saint-Etienne (Loire), le 21 décembre. Antoine Kombou...
Les Parisiens félicitent Bodmer, buteur contre St-Etienne.AFP/PHILIPPE MERLE |
Saint-Etienne (Loire), le 21 décembre. Antoine Kombouaré peut féliciter ses joueurs. En s'imposant d'un but à Saint-Etienne, les Parisiens sont champions d'automne. |
Le titre symbolique de champion d'automne, c'est un peu comme le dernier chocolat dans la boite après distribution: personne n'en voulait alors le PSG l'a pris. Il consacre cinq mois de compétition fantastique de la formation parisienne malgré un clasico honteux à Marseille (3-0). Avec 40 points en 19 journées, le PSG est au rendez-vous des attentes placées en lui et avance au rythme d'une moyenne digne d'un champion des quatre saisons, avec emballage final au printemps pour une sucrerie dont le PSG se prive depuis 1994.
C'est ici qu'il faut saluer Antoine Kombouaré, entraîneur héroïque qui a survécu à tous les limogeages, critiques et remises en causes issus de son propre camp. On voit mal comment ce matin Leonardo songerait puis justifierait le renvoi de son entraîneur pendant la trêve alors que celui-ci effectue un travail remarquable. Il faudrait vraiment se montrer fou pour l'évincer. Et si Kombouaré-Terminator avait une nouvelle fois sauvé sa tête? A Noël, ça sent parfois le sapin mais pas là.
Trois points d'avance sur Montpellier, neuf sur Marseille
Ce Noël avait commencé avant le coup d'envoi. Pas seulement par l'annonce dans nos colonnes de l'arrivée de David Beckham. Non, trois des quatre premiers avaient décidé de faire une fleur à Paris en ne gagnant aucun de leurs matchs: ni Montpellier ni Lyon, battus, ni Lille, rattrapé in extremis par Nice. Puisque tout le monde se désistait, puisque personne ne voulait du fauteuil honorifique de champion d'automne, le PSG s'est dit qu'il allait tout faire en même temps: s'emparer de la tête à l'heure de virer en 2012 et glaner quelques points d'avance qui lui feront un joli manteau d'hiver, dans le style protection: trois sur Montpellier, quatre sur Lille, cinq sur Lyon, neuf sur Marseille, le 6e. Bien mais pas suffisant pour se relâcher.
Car il reste un travail considérable pour que le PSG devienne une machine à la fois séduisante et efficace. Elle a gagné parfois des matchs aux forceps et ne possède bien souvent aucune marge sur ses adversaires. Comme en témoignent les nombreuses occasions de but des Verts, hier, qui n'ont pas réussi à fissurer la grande trouvaille parisienne de la saison qui est aussi sa grande muraille: Sirigu, l'impeccable gardien italien. Il aura parfaitement dégoûté Aubameyang en repoussant tous ses assauts. Leonardo, qui est loin de tout bien faire, a réussi ce recrutement-là. Il doit désormais se poser une question cruciale: après la venue de Beckham, le PSG, obnubilé par le titre et seulement engagé dans deux compétitions, doit-il faire flamber le carnet de chèque qatarien cet hiver ?
ST ETIENNE -PSG : 0-1 (0-1)
Spectateurs : 25 136. Arbitre : M. Ennjimi. But. Bodmer (32e).
Avertissements. St-Etienne : Ebondo (40e) ; PSG : Ménez (60e), Ceara (80e).
St-Etienne : Ruffier - Ebondo, Marchal (cap.), Mignot, Ghoulam - Gradel (Zouma, 90e), Lemoine (Battles, 83e), Clément, Sako - Sinama-Pongolle, Aubameyang. Entr. : Galtier.
PSG : Sirigu - Jallet, Bisevac, Camara (cap.), Ceara - Ménez (Hoarau, 90e), Bodmer, Sissoko, Bodmer, Nene - Pastore (Armand, 82e), Gameiro (Tiéné, 86e). Entr. : Kombouaré.
Revivez le match
C'est ici qu'il faut saluer Antoine Kombouaré, entraîneur héroïque qui a survécu à tous les limogeages, critiques et remises en causes issus de son propre camp. On voit mal comment ce matin Leonardo songerait puis justifierait le renvoi de son entraîneur pendant la trêve alors que celui-ci effectue un travail remarquable. Il faudrait vraiment se montrer fou pour l'évincer. Et si Kombouaré-Terminator avait une nouvelle fois sauvé sa tête? A Noël, ça sent parfois le sapin mais pas là.
Trois points d'avance sur Montpellier, neuf sur Marseille
Ce Noël avait commencé avant le coup d'envoi. Pas seulement par l'annonce dans nos colonnes de l'arrivée de David Beckham. Non, trois des quatre premiers avaient décidé de faire une fleur à Paris en ne gagnant aucun de leurs matchs: ni Montpellier ni Lyon, battus, ni Lille, rattrapé in extremis par Nice. Puisque tout le monde se désistait, puisque personne ne voulait du fauteuil honorifique de champion d'automne, le PSG s'est dit qu'il allait tout faire en même temps: s'emparer de la tête à l'heure de virer en 2012 et glaner quelques points d'avance qui lui feront un joli manteau d'hiver, dans le style protection: trois sur Montpellier, quatre sur Lille, cinq sur Lyon, neuf sur Marseille, le 6e. Bien mais pas suffisant pour se relâcher.
Car il reste un travail considérable pour que le PSG devienne une machine à la fois séduisante et efficace. Elle a gagné parfois des matchs aux forceps et ne possède bien souvent aucune marge sur ses adversaires. Comme en témoignent les nombreuses occasions de but des Verts, hier, qui n'ont pas réussi à fissurer la grande trouvaille parisienne de la saison qui est aussi sa grande muraille: Sirigu, l'impeccable gardien italien. Il aura parfaitement dégoûté Aubameyang en repoussant tous ses assauts. Leonardo, qui est loin de tout bien faire, a réussi ce recrutement-là. Il doit désormais se poser une question cruciale: après la venue de Beckham, le PSG, obnubilé par le titre et seulement engagé dans deux compétitions, doit-il faire flamber le carnet de chèque qatarien cet hiver ?
ST ETIENNE -PSG : 0-1 (0-1)
Spectateurs : 25 136. Arbitre : M. Ennjimi. But. Bodmer (32e).
Avertissements. St-Etienne : Ebondo (40e) ; PSG : Ménez (60e), Ceara (80e).
St-Etienne : Ruffier - Ebondo, Marchal (cap.), Mignot, Ghoulam - Gradel (Zouma, 90e), Lemoine (Battles, 83e), Clément, Sako - Sinama-Pongolle, Aubameyang. Entr. : Galtier.
PSG : Sirigu - Jallet, Bisevac, Camara (cap.), Ceara - Ménez (Hoarau, 90e), Bodmer, Sissoko, Bodmer, Nene - Pastore (Armand, 82e), Gameiro (Tiéné, 86e). Entr. : Kombouaré.
Revivez le match
Auteur : Dominique Sévérac, l'un de nos envoyés spéciaux à Saint-Etienne (Loire)
Source : Le Parisien
Source : Le Parisien
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