Par Dépêche - Le chef d'État nord-coréen Kim Jong-il a succombé samedi à une crise cardiaque au cours d'un déplacement. Agé de 69 ...
Le chef d'État nord-coréen Kim Jong-il a succombé samedi à une crise cardiaque au cours d'un déplacement. Agé de 69 ans, il dirigeait la Corée du Nord d'une main de fer depuis 1994. Son fils Kim Jong-un a été désigné pour lui succéder.
AFP - Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il est mort samedi d'une crise cardiaque, léguant à son fils Kim Jong-Un, désigné pour sa succession, un pays parmi les plus fermés au monde, doté de l'arme nucléaire mais isolé au plan diplomatique, ainsi qu'une économie moribonde.
Kim Jong-Il, dont la santé s'était rapidement dégradée après un accident cérébral en 2008, était âgé de 69 ans, selon sa biographie officielle.
Il dirigeait d'une main de fer depuis la mort de son père, Kim Jong-Il, en 1994, la République populaire démocratique de Corée (RPDC), unique dynastie communiste de l'Histoire où règnent culte de la personnalité, censure, exécutions et internements arbitraires dans des camps considérés comme des mouroirs par les ONG.
Son plus jeune fils, Kim Jong-Un, moins de 30 ans, a été désigné pour prendre sa succession, a annoncé l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA), canal privilégié du régime pour chanter la gloire de ses dirigeants et menacer ses ennemis, Corée du Sud, Japon et Etats-Unis en tête.
Ces derniers ont immédiatement fait savoir qu'ils surveillaient la situation "de près" en soulignant que Washington souhaitait la "stabilité" dans la péninsule coréenne.
"Nous surveillons de près les informations sur la mort de Kim Jong-Il. Le président (Barack Obama) a été mis au courant, et nous sommes en contact étroit avec nos alliés en Corée du Sud et au Japon", où les Etats-Unis possèdent des bases avec des milliers d'hommes stationnés, a affirmé un porte-parole de la Maison Blanche dans un court communiqué.
"Nous restons engagés à la stabilité dans la péninsule coréenne, et à la liberté et la sécurité de nos alliés", a-t-il ajouté.
La mort de Kim survient alors que Washington et Pyongyang avaient relancé leurs consultations directes ces derniers mois au sujet du nucléaire nord-coréen.
A Séoul, le gouvernement sud-coréen a annoncé une réunion en urgence de son Conseil de sécurité national. Les deux Corées restent techniquement en état de conflit armé depuis l'armistice précaire signé à l'issue de la guerre de Corée (1950-53).
Le Japon, ancienne puissance coloniale en Corée (1910-1945), a également annoncé une réunion d'urgence du gouvernement.
Né officiellement le 16 février 1942, Kim Jong-Il est décédé le samedi 17 décembre à 08H30 locales (le 16 décembre à 23H30 GMT) d'un "infarctus du myocarde sévère et une crise cardiaque" dans son train au cours d'un de ses traditionnels déplacements sur le terrain, selon l'agence nord-coréenne.
Kim, dont la biographie officielle et apologique souligne le sacrifice permanent de sa vie pour son pays, "a succombé à un grand épuisement mental et physique", a-t-elle souligné.
Une présentatrice en pleurs a également annoncé sa mort à la télévision d'Etat nord-coréenne, rappelant les scènes d'hystérie --pour partie orchestrées, soulignent les détracteurs du régime-- qui avaient accompagné la mort de Kim Il-Sung.
Promu ces dernières années aux plus hautes fonctions militaires et politiques, le futur leader nord-coréen, Kim Jong-Un, est largement énigmatique.
Il accède à la tête d'un Etat parmi les plus pauvres du monde, doté de l'arme nucléaire mais sous-équipé, en proie à des famines meurtrière récurrentes et à d'importantes pénuries énergétiques, sans n'avoir rien laissé transparaître de sa personnalité, ni de ses intentions.
Les médias officiels ont appelé les Nord-Coréens à le reconnaître comme leur nouveau leader.
"Tous les membres du Parti (des travailleurs, ndlr), les militaires et le public devraient suivre fidèlement l'autorité du camarade Kim Jong-Un et protéger et renforcer le front uni du parti, de l'armée et du public", a-t-elle exhorté.
Les funérailles nationales de Kim Jong-Il ont été fixées au 28 décembre à Pyongyang. Les autorités de l'Etat stalinien ont décrété un deuil du 17 au 29 décembre.
France24
Kim Jong-Il, dont la santé s'était rapidement dégradée après un accident cérébral en 2008, était âgé de 69 ans, selon sa biographie officielle.
Il dirigeait d'une main de fer depuis la mort de son père, Kim Jong-Il, en 1994, la République populaire démocratique de Corée (RPDC), unique dynastie communiste de l'Histoire où règnent culte de la personnalité, censure, exécutions et internements arbitraires dans des camps considérés comme des mouroirs par les ONG.
Son plus jeune fils, Kim Jong-Un, moins de 30 ans, a été désigné pour prendre sa succession, a annoncé l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA), canal privilégié du régime pour chanter la gloire de ses dirigeants et menacer ses ennemis, Corée du Sud, Japon et Etats-Unis en tête.
Ces derniers ont immédiatement fait savoir qu'ils surveillaient la situation "de près" en soulignant que Washington souhaitait la "stabilité" dans la péninsule coréenne.
"Nous surveillons de près les informations sur la mort de Kim Jong-Il. Le président (Barack Obama) a été mis au courant, et nous sommes en contact étroit avec nos alliés en Corée du Sud et au Japon", où les Etats-Unis possèdent des bases avec des milliers d'hommes stationnés, a affirmé un porte-parole de la Maison Blanche dans un court communiqué.
"Nous restons engagés à la stabilité dans la péninsule coréenne, et à la liberté et la sécurité de nos alliés", a-t-il ajouté.
La mort de Kim survient alors que Washington et Pyongyang avaient relancé leurs consultations directes ces derniers mois au sujet du nucléaire nord-coréen.
A Séoul, le gouvernement sud-coréen a annoncé une réunion en urgence de son Conseil de sécurité national. Les deux Corées restent techniquement en état de conflit armé depuis l'armistice précaire signé à l'issue de la guerre de Corée (1950-53).
Le Japon, ancienne puissance coloniale en Corée (1910-1945), a également annoncé une réunion d'urgence du gouvernement.
Né officiellement le 16 février 1942, Kim Jong-Il est décédé le samedi 17 décembre à 08H30 locales (le 16 décembre à 23H30 GMT) d'un "infarctus du myocarde sévère et une crise cardiaque" dans son train au cours d'un de ses traditionnels déplacements sur le terrain, selon l'agence nord-coréenne.
Kim, dont la biographie officielle et apologique souligne le sacrifice permanent de sa vie pour son pays, "a succombé à un grand épuisement mental et physique", a-t-elle souligné.
Une présentatrice en pleurs a également annoncé sa mort à la télévision d'Etat nord-coréenne, rappelant les scènes d'hystérie --pour partie orchestrées, soulignent les détracteurs du régime-- qui avaient accompagné la mort de Kim Il-Sung.
Promu ces dernières années aux plus hautes fonctions militaires et politiques, le futur leader nord-coréen, Kim Jong-Un, est largement énigmatique.
Il accède à la tête d'un Etat parmi les plus pauvres du monde, doté de l'arme nucléaire mais sous-équipé, en proie à des famines meurtrière récurrentes et à d'importantes pénuries énergétiques, sans n'avoir rien laissé transparaître de sa personnalité, ni de ses intentions.
Les médias officiels ont appelé les Nord-Coréens à le reconnaître comme leur nouveau leader.
"Tous les membres du Parti (des travailleurs, ndlr), les militaires et le public devraient suivre fidèlement l'autorité du camarade Kim Jong-Un et protéger et renforcer le front uni du parti, de l'armée et du public", a-t-elle exhorté.
Les funérailles nationales de Kim Jong-Il ont été fixées au 28 décembre à Pyongyang. Les autorités de l'Etat stalinien ont décrété un deuil du 17 au 29 décembre.
France24
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