Le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm) a tenu hier une conférence de presse au sièg...
Le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm) a tenu hier une conférence de presse au siège de la société pour expliquer les raisons qui l’ont conduit à clouer au sol les aéronefs d’Air Service Comores (Asc). Abdou Saïd a déclaré qu’il s’agissait de “raisons essentiellement techniques“. Selon lui, les inspecteurs et techniciens de l’Anacm ont découvert, après vérification, que les livrets de la compagnie ne comportaient aucune indication sur les heures de vol, ni aucune donnée sur la santé de l’appareil.
“Cela nous inquiète. Chaque moteur ou hélice a une durée de vie bien déterminée par le constructeur. Nous devons savoir le nombre d’heures qui restent à couvrir. Si ce nombre est atteint, le moteur doit être révisé, jeté ou remplacé. C’est un problème de sécurité“, a-t-il dit. Le patron de l’Anacm aurait demandé à Air Service Comores de lui envoyer ces données au cas où elles étaient écrites quelque part. “Jusqu’à ce jour, ils n’ont toujours pas réagi“. C’est ce qui aurait motivé la direction de l’Anacm d’interdire de vol les appareils d’Asc “pour prévenir un accident“.
A en croire toujours Abdou Said, ces aéronefs de type Let 410 Uvp ne devraient, en tout cas, plus opérer à partir du 1er janvier 2012. Au-delà des défaillances techniques des appareils d’Asc, l’Anacm motive sa décision par des raisons environnementales : “L’avion émet beaucoup de bruit ; le moteur émet du dioxyde de carbone, un élément polluant qui contribue au changement climatique“. Jusqu’ici, la compagnie ne peut transporter que du frêt, pas de passagers “jusqu’au moment où nous sentirons encore qu’il y a d’autres problèmes techniques non résolues“.
L’Anacm dit avoir pour mission de jouer l’interface entre les Comores et l’Organisation internationale de l’aviation civile (Oaci), une institution onusienne qui regroupe plus de 190 pays et dont l’objectif est de “protéger l’aviation civile internationale“. Depuis six mois, l’Anacm aurait informé les compagnies aériennes Asc et Comores aviation que les avions Let 410 Uvp ne pouvaient plus transporter de passagers à compter du 1er janvier 2012, “car les moteurs sont anciens et ne sont plus autorisés à fonctionner“. C’est la compagnie Inter-îles qui comble le vide créé par l’absence d’Asc et de Comores Aviation, en attendant que ces derniers se conforment à la réglementation.
Selon Abdou Said, pour qu’un avion puisse transporter des passagers, il y a certaines conditions. “Un avion doit avoir un certificat de navigabilité, délivré après des vérifications techniques. On vérifie notamment le potentiel moteur, car après une certaine durée de vol, le moteur doit être révisé ou changé“, a encore fait savoir Hassan Oubeid.
Abouhariat Saïd Abdallah:alwatwan
“Cela nous inquiète. Chaque moteur ou hélice a une durée de vie bien déterminée par le constructeur. Nous devons savoir le nombre d’heures qui restent à couvrir. Si ce nombre est atteint, le moteur doit être révisé, jeté ou remplacé. C’est un problème de sécurité“, a-t-il dit. Le patron de l’Anacm aurait demandé à Air Service Comores de lui envoyer ces données au cas où elles étaient écrites quelque part. “Jusqu’à ce jour, ils n’ont toujours pas réagi“. C’est ce qui aurait motivé la direction de l’Anacm d’interdire de vol les appareils d’Asc “pour prévenir un accident“.
A en croire toujours Abdou Said, ces aéronefs de type Let 410 Uvp ne devraient, en tout cas, plus opérer à partir du 1er janvier 2012. Au-delà des défaillances techniques des appareils d’Asc, l’Anacm motive sa décision par des raisons environnementales : “L’avion émet beaucoup de bruit ; le moteur émet du dioxyde de carbone, un élément polluant qui contribue au changement climatique“. Jusqu’ici, la compagnie ne peut transporter que du frêt, pas de passagers “jusqu’au moment où nous sentirons encore qu’il y a d’autres problèmes techniques non résolues“.
L’Anacm dit avoir pour mission de jouer l’interface entre les Comores et l’Organisation internationale de l’aviation civile (Oaci), une institution onusienne qui regroupe plus de 190 pays et dont l’objectif est de “protéger l’aviation civile internationale“. Depuis six mois, l’Anacm aurait informé les compagnies aériennes Asc et Comores aviation que les avions Let 410 Uvp ne pouvaient plus transporter de passagers à compter du 1er janvier 2012, “car les moteurs sont anciens et ne sont plus autorisés à fonctionner“. C’est la compagnie Inter-îles qui comble le vide créé par l’absence d’Asc et de Comores Aviation, en attendant que ces derniers se conforment à la réglementation.
Selon Abdou Said, pour qu’un avion puisse transporter des passagers, il y a certaines conditions. “Un avion doit avoir un certificat de navigabilité, délivré après des vérifications techniques. On vérifie notamment le potentiel moteur, car après une certaine durée de vol, le moteur doit être révisé ou changé“, a encore fait savoir Hassan Oubeid.
Abouhariat Saïd Abdallah:alwatwan
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