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Car les arbres tombent plus vite que s’ils étaient gangrénés par une bactérie : coupés en douce pendant la nuit comme ce fut le cas à l’en...

Car les arbres tombent plus vite que s’ils étaient gangrénés par une bactérie : coupés en douce pendant la nuit comme ce fut le cas à l’entrée et la sortie de Vahibé, de Koungou et de tant d’autres villages. Les barrages et des violences ont empêché l’île de vivre normalement encore aujourd’hui.
La fin d'un manguier centenaire... sans qu'un seul habitant présent sur la route lors de son débitage soit scandalisé
Crédit photo : A.L./Malango
Deux arbres au moins centenaires en ce qui concerne Vahibé, deux magnifiques manguiers dont les fruits, pas encore mûrs, jonchent le sol… C’est à la tronçonneuse que les saccageurs y sont allés, et impossible de ne pas l’entendre du village. Que ce soit des connivences ou de la lâcheté, l’entreprise a été menée à bien.
Les barrages ont de nouveau sévi sur l’île, mesures de poids pour négocier avec Denis Robin, arrivé dans la journée et occupé en réunions internes à la Préfecture pour sa première après-midi. Mais si certains Mahorais, lassés de ne pouvoir circuler, évacuaient les obstacles en matinée à Koungou, l’après-midi, l’île était de nouveau paralysée avec toujours les mêmes bandes de jeunes postés souvent en hauteur, des cailloux à la main. Pour eux, c’est un jeu contre les forces de l’ordre ou contre des automobilistes impatients, mais pour les usagers de la route, c’est l’impossibilité de pouvoir travailler doublée de la crainte du danger. Plusieurs pare-brise ont fait les frais de cette violence.
Ce serait le moment pour le comité de crise monté mardi par les élus de montrer qu’il existe… La population a besoin d’être rassurée, épaulée. Ce qui n’a pas encore été le cas. Surtout que de nouveau à Koungou les ambulances ne pouvaient passer ce matin…
Impossible non plus de passer du côté des deux Majicavo où des adolescents, armés de pierres et postés sur les hauteurs, attendaient ceux qui se risquaient à franchir le no mans land.
La gendarmerie n’est pas intervenue de la journée : « ils n’ont plus le droit ! » disait Akim un automobiliste, approuvés par ses voisins. Les forces de l’ordre, pour éviter tout nouvel incident, attendent en fait que les habitants des villages prennent les choses en main et enlèvent eux-mêmes les barrages. Mais en attendant, pas de liberté de circuler…
A.L.
(Source : Malango Actualité)

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