«Mayotte doit, elle aussi, bénéficier du partage du pouvoir». Telle est la nouvelle requête des militants pour le retour de Mayotte. Ils l’o...
«Mayotte doit, elle aussi, bénéficier du partage du pouvoir». Telle est la nouvelle requête des militants pour le retour de Mayotte. Ils l’ont exprimée samedi à l’occasion de la célébration de la journée Maoré, au palais du peuple, à Moroni, appelant le président à nommer des Mahorais au gouvernement.
Dans cet élan, le vice-président de l’assemblée de l’Union des Comores, Djaé Ahamada, a suggéré la nomination d’un secrétaire d’Etat chargé de la libération de l’île comorienne de Mayotte et qui serait attribué à un Comorien originaire de l’île Hippocampe.
Cette recommandation figure dans la résolution sur l’occupation illégale de l’île comorienne de Mayotte par la France, adoptée en mars dernier par l’assemblée nationale.
Le vice-président a notamment approuvé l’insertion, ne serait-ce qu’à titre symbolique, de l’île de Mayotte dans la loi des finances 2012.
La cérémonie du 12 novembre, marquant l’entrée des Comores à l’ONU, a été organisée en présence de plusieurs Mahorais défenseurs de l’unité nationale dont l’infatigable Youssouf Moussa, membre fondateur du Front Démocratique et Ahmed Soilih, tous deux membres fondateurs du comité maoré à Mayotte.
Ce dernier a interpellé les autorités comoriennes, notamment sur la nécessité d’agir «plus vite» et mettre fin à « la guerre des salives » et aux «déclarations sans effets», puisque selon lui, « aucun développement n’est envisageable sans le retour de Mayotte dans son giron naturel».
Par ailleurs, Idriss Mohamed, a appelé à mobiliser la communauté internationale derrière les Comores et à poursuivre la France pour déplacement forcée de population, devant la cour pénale internationale.
«Plus de 10.000 Comoriens ont péri dans le bras de mer séparant Anjouan et Mayotte. C’est 1% de la population comorienne. Nous nous devons de réagir, pour la suppression immédiate du meurtrier visa Balladur», a-t-il ajouté. Albalad
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