L'intersyndicale des enseignants a refusé de déclarer la réouverture des écoles publiques au cours d'une conférence de presse organi...
L'intersyndicale des enseignants a refusé de déclarer la réouverture des écoles publiques au cours d'une conférence de presse organisée hier au lycée de Moroni malgré les appels des autorités dont celui du gouverneur de l'île, Mouigni Baraka Saïd Soilihi.
Ce dernier se serait engagé, notamment, à obtenir le paiement des reliquats des enseignants évalués à près de 250 millions, cette semaine, et à faire suspendre les avantages accordés au ministère des Finances à partir du paiement du mois d'août. Le salaire de mai, non perçu par l'enseignant, devrait être versé ce mois-ci.
Faridi Msahazi, secrétaire national du syndicat des professeurs, a rappelé que l'intersyndicale maintient sa décision. « Il n'y aura pas de rentrée, nous voulons des discussions crédibles, ce ne sont pas les notables qui ont la clé de la rentrée», a-t-il indiqué dimanche aux côtés de ses collègues au cours de la conférence de presse.
Soulignons que les dernières négociations conduites par le gouverneur de Ngazidja ont été suivies de près par la notabilité de l'île et le collectif des élèves. «Il revient au gouvernement de fixer la date de la rentrée mais de notre côté, il faut qu'ils honorent leurs engagements avant qu'on démarre les cours», a lâché un autre syndicaliste.
Les enseignants ont décidé, pour rappel, de boycotter la rentrée initialement fixée au 17 octobre dernier malgré les cris du ministre Mohamed Issimaila qui a appelé les professeurs à reprendre les chemins des établissements tout en poursuivant leur lutte afin «de sauver l'année scolaire» et «protéger l'école publique».
Les enseignants demandent le paiement du mois de mai 2011, le versement de tous les reliquats et la suspension des avantages accordés aux agents du ministère des Finances et ceux du ministère de la Fonction publique. Albalad
Ce dernier se serait engagé, notamment, à obtenir le paiement des reliquats des enseignants évalués à près de 250 millions, cette semaine, et à faire suspendre les avantages accordés au ministère des Finances à partir du paiement du mois d'août. Le salaire de mai, non perçu par l'enseignant, devrait être versé ce mois-ci.
Faridi Msahazi, secrétaire national du syndicat des professeurs, a rappelé que l'intersyndicale maintient sa décision. « Il n'y aura pas de rentrée, nous voulons des discussions crédibles, ce ne sont pas les notables qui ont la clé de la rentrée», a-t-il indiqué dimanche aux côtés de ses collègues au cours de la conférence de presse.
Soulignons que les dernières négociations conduites par le gouverneur de Ngazidja ont été suivies de près par la notabilité de l'île et le collectif des élèves. «Il revient au gouvernement de fixer la date de la rentrée mais de notre côté, il faut qu'ils honorent leurs engagements avant qu'on démarre les cours», a lâché un autre syndicaliste.
Les enseignants ont décidé, pour rappel, de boycotter la rentrée initialement fixée au 17 octobre dernier malgré les cris du ministre Mohamed Issimaila qui a appelé les professeurs à reprendre les chemins des établissements tout en poursuivant leur lutte afin «de sauver l'année scolaire» et «protéger l'école publique».
Les enseignants demandent le paiement du mois de mai 2011, le versement de tous les reliquats et la suspension des avantages accordés aux agents du ministère des Finances et ceux du ministère de la Fonction publique. Albalad
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