L’actualité de ces derniers jours étant très chargée sur le plan judiciaire, la venue anticipée du nouveau Préfet de Mayotte Thomas Degos...
L’actualité de ces derniers jours étant très chargée sur le plan judiciaire, la venue anticipée du nouveau Préfet de Mayotte Thomas Degos, avait de quoi intriguer. Pourtant, cet ancien collaborateur de Jean-Louis Borloo a balayé d’un revers de main cette hypothèse et annoncé : « il est important de ne pas laisser traîner les choses, j’ai voulu une prise de poste rapide, je ne pouvais pas aller à la rencontre de mes interlocuteurs parisiens sans être venu au préalable à Mayotte ». Le nouveau Préfet est donc arrivé ce mardi et repart ce jeudi pour revenir au mois d’août avec sa famille pour son installation défi nitive – si tant est qu’un préfet s’installe défi nitivement à un poste...
C'
est avec une certaine aisance et une bonne connaissance globale des dossiers mahorais que Thomas Degos s’est prêté au jeu de la première conférence de presse. Conscient que la mise en examen d’agents de la Préfecture dans un trafi c de faux papiers, et du passage ce matin même devant le juge d’instruction de hauts fonctionnaires de police et de gendarmerie dans une sombre affaire de trafi c de drogue, attisait la curiosité des journalistes, le nouveau préfet a préféré se débarrasser du sujet d’entrée en indiquant que la justice devait faire son travail et qu’il n’avait rien à déclarer sur le sujet si ce n’est qu’il témoignait « toute sa confi ance aux agents des services de l’Etat ». Agé de 38 ans, Thomas Degos a été nommé pour la première fois au poste de Préfet en conseil des ministres il y a une semaine et a déclaré être empli d’un sentiment de grande responsabilité. C’est peu dire en effet, car bon nombre de dossiers attendent le jeune Préfet - qui doit rencontrer le tout aussi jeune président du Conseil Général Daniel Zaïdani demain matin : situation fi nancière et budgétaire des communes, infrastructure, emploi, éducation, coopération régionale… autant de chantiers qualifi és de « prioritaires » par Thomas Degos, la lutte contre l’immigration clandestine étant aux yeux du préfet une « priorité plus qu’un constat. A ce titre la lutte et la prévention s’imposent d’elles-mêmes ».Le haut fonctionnaire, ancien collaborateur de Bernard Accoyer, président de l’assemblée nationale et Jean-Louis Borloo lorsqu’il était ministre de l’écologie, a souligné que son agenda se défi nira progressivement d’ici le mois de septembre. De nombreux allers-venus entre Mayotte et Paris sont évidemment prévus mais le Thomas Degos a indiqué ne pas vouloir rester enfermé dans son cabinet du rocher de Dzaoudzi.source:mayottehebdo
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