La population s’inquiète et craint que les délestages dans la distribution d’électricité ne se prolongent jusqu’au mois de ramadan. Cette ...
La population s’inquiète et craint que les délestages dans la distribution d’électricité ne se prolongent jusqu’au mois de ramadan. Cette inquiétude est même parvenue au plus haut sommet de l’Etat. Le président Ikililou avait convoqué les maires de Ngazidja, en présence des responsables de Mamwe, pour trouver des solutions à la crise énergétique qui frappe sévèrement l’île de Ngazidja. Principale préoccupation des autorités, éclairer sans interruption l’ensemble du pays durant le mois sacré de Ramadan, qui débute tout juste dans deux semaines.
D’après plusieurs responsables de Mamwe, les présents délestages s’expliquent par le manque de combustible. Suite à des négociations entre Mamwe et les hydrocarbures, un accord sur les relations commerciales serait en élaboration entre les deux sociétés d’Etat pour la livraison de carburant. “Actuellement, c’est le carburant qui nous fait défaut mais nous négocions un protocole d’accord qui devrait aboutir dans quelques jours”, explique Henry Alphonse Mlanao, directeur général de Mamwe.
Du point de vue technique, “les paramètres des générateurs sont excellents”, remarque le responsable mécanique de la centrale de Vwadju (lire ses éclaircissements). Abderemane Ahmed Soidik reconnait que “deux groupes sont actuellement en révision mais devrait être opérationnels pour le Ramadan”. Ce sont les moteurs Cater 2 (révision générale) et Cater 5 (problème de vilbrucain), d’une puissance nominale de 1.600 kilowatts (kw) chacun, qui sont démontés. Avec quatre de ses six générateurs, la centrale de Vwadju connait un pic de 1.314 kw de puissance d’exploitation sans compter le 5 et 6 juillet où elle a atteint 4.800 kw.
Pour le mois de Ramadan, Vwadju pourrait produire jusqu’à plus de 7.000 kw (ou 7 mégawatts), ajouté la puissance de la centrale d’Itsambuni qui se situerait entre 4.900 et 5.850 kw. “Ngazidja a besoin entre 11 et 12 mégawatts (mw) par jour. Si la population reçoit l’électricité quotidiennement, cette puissance pourrait être réduit. Actuellement, il faut 60 mille litres de gas-oil pour alimenter l’île en continu pendant 24 heures, soit 1.100 litres par jour et ce, par générateur“, défend Chakira Ibrahim, responsable de la production à la centrale de Vwadju.
Il précise que “la demande en électricité augmente à pas de géants et il y a longtemps que la consommation journalière a dépassé les 40 mille litres”. A la question de savoir si la population sera bien eclairée durant le mois de Ramadan, les responsables de Ma-mwe repond cent part l’affirmative. “On l’espère”, déclare le chef mécanicien à Vwadju et le directeur général soutient : “oui, sauf incident majeur.
Nous pouvons même mettre en marche un générateur qui est dans le sud de Ngazidja dans le cas où nous manquions de puissance”. Deux autres groupes de Vwadju seront bientôt révisés et enregistront une augmention de puissance. La direction assure que sept des huit générateurs de Semlex aux Comores (le huitième qui est à Mwali serait neuf) ont bien subi des révisions en 2010. C’est seulement dans 196 jours qu’un de ces moteurs devrait être révisé, selon un document qui trace leur historique.
Le contrat de deux ans entre Ma-mwe, Semlex et Henri Fraise, qui a vu le jour durant l’été 2009, arrive à son terme dans quelques semaines. D’ici la fin de l’année au plus tard, ces générateurs, issus d’un contrat de location/vente, devraient alors intégrer le patrimoine de Ma-mwe, qui remboursait régulièrement le groupe Semlex.
Irchad Ousseine Djoubeire:alwatwan
D’après plusieurs responsables de Mamwe, les présents délestages s’expliquent par le manque de combustible. Suite à des négociations entre Mamwe et les hydrocarbures, un accord sur les relations commerciales serait en élaboration entre les deux sociétés d’Etat pour la livraison de carburant. “Actuellement, c’est le carburant qui nous fait défaut mais nous négocions un protocole d’accord qui devrait aboutir dans quelques jours”, explique Henry Alphonse Mlanao, directeur général de Mamwe.
Du point de vue technique, “les paramètres des générateurs sont excellents”, remarque le responsable mécanique de la centrale de Vwadju (lire ses éclaircissements). Abderemane Ahmed Soidik reconnait que “deux groupes sont actuellement en révision mais devrait être opérationnels pour le Ramadan”. Ce sont les moteurs Cater 2 (révision générale) et Cater 5 (problème de vilbrucain), d’une puissance nominale de 1.600 kilowatts (kw) chacun, qui sont démontés. Avec quatre de ses six générateurs, la centrale de Vwadju connait un pic de 1.314 kw de puissance d’exploitation sans compter le 5 et 6 juillet où elle a atteint 4.800 kw.
Pour le mois de Ramadan, Vwadju pourrait produire jusqu’à plus de 7.000 kw (ou 7 mégawatts), ajouté la puissance de la centrale d’Itsambuni qui se situerait entre 4.900 et 5.850 kw. “Ngazidja a besoin entre 11 et 12 mégawatts (mw) par jour. Si la population reçoit l’électricité quotidiennement, cette puissance pourrait être réduit. Actuellement, il faut 60 mille litres de gas-oil pour alimenter l’île en continu pendant 24 heures, soit 1.100 litres par jour et ce, par générateur“, défend Chakira Ibrahim, responsable de la production à la centrale de Vwadju.
Il précise que “la demande en électricité augmente à pas de géants et il y a longtemps que la consommation journalière a dépassé les 40 mille litres”. A la question de savoir si la population sera bien eclairée durant le mois de Ramadan, les responsables de Ma-mwe repond cent part l’affirmative. “On l’espère”, déclare le chef mécanicien à Vwadju et le directeur général soutient : “oui, sauf incident majeur.
Nous pouvons même mettre en marche un générateur qui est dans le sud de Ngazidja dans le cas où nous manquions de puissance”. Deux autres groupes de Vwadju seront bientôt révisés et enregistront une augmention de puissance. La direction assure que sept des huit générateurs de Semlex aux Comores (le huitième qui est à Mwali serait neuf) ont bien subi des révisions en 2010. C’est seulement dans 196 jours qu’un de ces moteurs devrait être révisé, selon un document qui trace leur historique.
Le contrat de deux ans entre Ma-mwe, Semlex et Henri Fraise, qui a vu le jour durant l’été 2009, arrive à son terme dans quelques semaines. D’ici la fin de l’année au plus tard, ces générateurs, issus d’un contrat de location/vente, devraient alors intégrer le patrimoine de Ma-mwe, qui remboursait régulièrement le groupe Semlex.
Irchad Ousseine Djoubeire:alwatwan
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