Une rencontre avec la presse tenue par l’avocat qui assure la défense des receveurs, Mariam Assoumani Soudjayi et Zainaba Ibrahim Abdalla...
Une rencontre avec la presse tenue par l’avocat qui assure la défense des receveurs, Mariam Assoumani Soudjayi et Zainaba Ibrahim Abdallah, deux prévenues dans l’affaire de détournement de fonds présumé à la Société nationale des postes et services financier, a eu lieu hier 2 juillet au foyer Awlad-El-Komor.
Au cours de cette rencontre avec la presse locale, Me Mahamoud Ahamada a informé à la presse que la mise en liberté provisoire qu’il avait demandée au profit de ses clientes a été rejetée le 19 de ce mois et qu’il a interjeté appel auprès de la chambre d’accusation qui devrait être enrôlé pour ce mardi 26. Cette rencontre avec la presse locale avait comme objet d’informer l’évolution du dossier. “En dehors de la présomption d’innocence que bénéfice mes clientes, le dossier ne contient aucun élément qui les implique“, rassure-t-il. “Nous essayons de prouver que mes clientes n’ont pas commis les faits qui leurs sont reprochés. Nous aimerions que les personnes qui les poursuivent fournissent les preuves de la culpabilité de mes clientes“, a déclaré Me Mahamoud Ahamada.
En ce qui concerne la demande de la fourniture des preuves de la part des accusateurs de ces clientes, Me Mahamoud Ahamada souhaite depuis le jour ou ses clientes sont mises en examen consulter le rapport de l’audit qui est à l’origine des poursuites lancées contre ses clientes. “Nous n’avons pas vu le rapport d’audit fait par la Snpsf et jusqu’à preuve du contraire, nous continuerons à croire en leur innocence jusqu’à ce que la justice prouve leur culpabilité“, a ajouté l’avocat.
Sur cette insuffisance de preuves sur la culpabilité de ses deux clientes, Me Ahamada pense que la Snpsf ne connait pas l’auteur du délit porté à ses clientes mais que l’enquête du juge d’instruction va conduire vers ce “mystérieux inconnu“. Il est probable qu’il y ait d’autres interrogatoires et une confrontation afin de découvrir qui est l’auteur de cet acte.
D’ailleurs c’est le rôle au juge d’instruction de faire toute la lumière sur ce dossier. Rappelons que ces deux prévenues sont mises en examen pour “falsification de pièces comptables“, dont le préjudice s’élève autour de 304,965 millions de francs. En sa qualité de receveur Zainaba Ibrahim Abdallah est poursuivie pour “avoir tenté de faire disparaître“ la somme de 165,965 millions et Mariam Assoumani Soudjayi est en examen pour avoir “aidé à commettre un faux en écritures de banque dont le montant s’élève à 139 millions“.
Mariata Moussa:alwatwan
Au cours de cette rencontre avec la presse locale, Me Mahamoud Ahamada a informé à la presse que la mise en liberté provisoire qu’il avait demandée au profit de ses clientes a été rejetée le 19 de ce mois et qu’il a interjeté appel auprès de la chambre d’accusation qui devrait être enrôlé pour ce mardi 26. Cette rencontre avec la presse locale avait comme objet d’informer l’évolution du dossier. “En dehors de la présomption d’innocence que bénéfice mes clientes, le dossier ne contient aucun élément qui les implique“, rassure-t-il. “Nous essayons de prouver que mes clientes n’ont pas commis les faits qui leurs sont reprochés. Nous aimerions que les personnes qui les poursuivent fournissent les preuves de la culpabilité de mes clientes“, a déclaré Me Mahamoud Ahamada.
En ce qui concerne la demande de la fourniture des preuves de la part des accusateurs de ces clientes, Me Mahamoud Ahamada souhaite depuis le jour ou ses clientes sont mises en examen consulter le rapport de l’audit qui est à l’origine des poursuites lancées contre ses clientes. “Nous n’avons pas vu le rapport d’audit fait par la Snpsf et jusqu’à preuve du contraire, nous continuerons à croire en leur innocence jusqu’à ce que la justice prouve leur culpabilité“, a ajouté l’avocat.
Sur cette insuffisance de preuves sur la culpabilité de ses deux clientes, Me Ahamada pense que la Snpsf ne connait pas l’auteur du délit porté à ses clientes mais que l’enquête du juge d’instruction va conduire vers ce “mystérieux inconnu“. Il est probable qu’il y ait d’autres interrogatoires et une confrontation afin de découvrir qui est l’auteur de cet acte.
D’ailleurs c’est le rôle au juge d’instruction de faire toute la lumière sur ce dossier. Rappelons que ces deux prévenues sont mises en examen pour “falsification de pièces comptables“, dont le préjudice s’élève autour de 304,965 millions de francs. En sa qualité de receveur Zainaba Ibrahim Abdallah est poursuivie pour “avoir tenté de faire disparaître“ la somme de 165,965 millions et Mariam Assoumani Soudjayi est en examen pour avoir “aidé à commettre un faux en écritures de banque dont le montant s’élève à 139 millions“.
Mariata Moussa:alwatwan
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