L'histoire des Comores est déjà une invitation au voyage. D'un héritage arabe, ces îles ont fasciné les anciens sultanats de la h...
L'histoire des Comores est déjà une invitation au voyage. D'un héritage arabe, ces îles ont fasciné les anciens sultanats de la haute civilisation de l'islam (phéniciens, Egyptiens et Syriens ) qui envahissent les Comores dès la haute antiquité.
Sultan Tibe Ahmed dit Mouigni mkou regnant 1813 à 1867 mourut en 1875 à Moroni
LA REINE DJOUMBE FATIMA DE MOHELI
Au début du XVI ème siècle, des commerçants arabes venus d'Afrique de l'Est, des noirs bantous et des indonésiens s'installèrent aux Comores. L'on a vu XIII ème et au XVI ème siècle, l'arrivée massive des chiraziens dans l'archipel. Ils mettent en place l'institution des sultanats qui restera le système politique en vigueur jusqu'à la colonisation, au XIX siècle.
Mbechezi commandant Ministre Sultan Hachim
Sultan Said Ali Dernier Sultan de Ngazidja
En 1886, les Comores deviennent un protectorat, puis une colonie française en 1912. Elles obtiennent l'autonomie interne en 1961. Le 6 juillet 1975, elles proclament l'indépendance unilatérale de l'archipel
En traversant la partie nord du canal de Mozambique, vous trouverez ce petit coin de paradis, niché au coeur de l'Océan Indien, entre la côte Est de l'Afrique et Madagascar. Sa superficie totale est de 2015 km2. L'archipel des Comores est formé de quatre îles : la Grande Comore , Anjouan, Mohéli et Mayotte. Les distances entre elles varient entre 40 et 50 km.
Chacune de ces îles a ses caractéristiques :
Grande Comore avec le mont karthala, Anjouan avec ses plantes à parfum et ses distilleries artisanales, Mohéli avec son parc marin, ses plages aux tortues et les îlots de Nioumachoua et Mayotte avec son magnifique lagon.
La population comorienne est une population jeune. Elle compte 657 870 habitants sur les trois îles en 2002. Les Comores connaissent une densité de population très élevée surtout sur l'île d'Anjouan. Cette population est inégalement répartie selon les îles : N'gazidja Grande Comore est la plus peuplée.
L'économie comorienne est dominée par le secteur primaire : l'agriculture, la pêche et l'élevage. Les cultures vivrières, dont la plus grande partie est autoconsommée par la population, représentent l'activité agricole la plus importante.
Les cultures de rente ( la vanille, le girofle), les plantes à parfum (ylang ylang) et aromatiques, les épices (cannelles, noix de muscade, poivre) représentent 95% des exportations nationales ;
L'industrialisation du pays est encore faible, alors que le commerce( notamment l'import-export) est développé.
Le climat des Comores est tropical humide sous influence océanique. Il est caractérisé par deux grandes saisons :
- de Novembre à Avril, saison chaude entre 25 et 32°. Les vents de mousson apportent beaucoup de pluies. C'est la saison pluvieuse.
- de mai à octobre : une saison, sèche et fraîche, soumise aux alizés du Sud Est. Des variations locales sont enregistrées en fonction de degré d'exposition aux vents et de l'altitude :
L'insolation est forte toute l'année avec une moyenne de 2600 heures / an.
Les randonnées pédestres sont nombreuses et variées sur le relief des îles grâce à l'existence de nombreuses pistes de montagne utilisées par la population nationale.
Elles sont une autre facette des activités récréatives dans nos îles, que les agences réceptives proposent aux touristes.
A ngazidja
Grande Comore, les randonnées ne se limitent pas à l'ascension du volcan karthala, il existe d'innombrables possibilités de trekking offertes comme le parcours transversal Bahani – Koimbani - le circuit de la forêt de la grille et le lac salé "GNAMAWI".
A ndzuani
Anjouan, la randonnée la plus attrayante consiste à faire le trajet Mchakajou à Lingoni par le lac Dzialandzé, puis l'ascension du pic N'tringui.
Les randonnées du col de Patsi à Jimilimé, le circuit côtier de Bimbini à l'île de la selle et les remontées des cours des rivières sont appréciées.
A mwali
Mohéli, les randonnées se présentent ainsi :
• Le parcours Fomboni -Nioumachoua .
• Le circuit Miringoni-Chalet Saint-Antoine.
• Le chemin des crêtes du chalet Saint-Antoine à Kibouana.
• Le circuit côtier de Sambia à Itsamia.
• La découverte des îlots de Nioumachoua
Les Comores disposent d'un immense potentiel halieutique qui favorise une pêche au gros grâce à ses eaux chaudes toute l'année.Les principaux poissons pêchés sont les thons, les espadons, les merlins noirs, les requins, etc. La pêche au gros peut être pratiquée toute l'année.
Les professionnels de la plongée sous marine reconnaissent le caractère exceptionnel des côtes comoriennes.
Quelques principaux sites de plongée :
• Chindini : Pointe Sud de la Grande Comore
• Salimani : Côte Ouest
• Itsoundzou " La Baie des dauphins " : Côte Ouest.
• Singani : Front de la coulée (éruption de 1997)
• Site de plongée des îlots de Nioumachoua
• Chiroroni, au sud de l'île d'Anjouan.
LES JEUX
Les jeux de cartes et de dominos se pratiquent par les hommes dans tous les villages, surtout les après midi après le travail des champs.
Le jeu de Mraha est très pratiqué aux Comores. Il s'achète chez un sculpteur sur bois. A l'intérieur,le support en bois est garni de godets et des petites graines en guise de pions, l'objet en soi est très décoratif et peut être ramené comme souvenir.
BAWO LAMRAHA
Le peuple comorien est un métissage de plusieurs influences raciales qui reflètent sur la culture multiraciale comorienne. Ces influences jouent un rôle au niveau de la langue comorienne qui est une adaptation du swahili avec quelques mots et expressions venant du français, du malgache et de l'arabe. L'origine même de nombreuses danses telles que le « Toirab » ou le « Tari » est arabe. Les racines africaines se trouvent dans d'autres danses rythmées telles que le « Sambé » ou le MGala ».
L'architecture des anciennes villes comoriennes est à l'image des vieilles villes arabes, avec les palais des Sultans, les ruelles des médinas, les mihrabs des mosquées, ou encore les fortifications. Les résidences et les usines coloniales, ainsi que les bâtiments administratifs marquent l'empreinte coloniale.
Les Comores sont très accueillantes et vous serez souvent invités à participer aux cérémonies qui rythment la vie du pays.
Quelque soit votre période de séjour, il y a presque toujours un événement (naissance, circoncision, mariage, voyage…) qui est marqué par des danses et des chants.
Le grand mariage est une étape très importante dans la vie des Comoriens, il permet à l'homme de devenir notable ; les cérémonies ont lieu surtout entre juillet et août, période où les comoriens de la diaspora reviennent au pays pour revoir leur famille ; beaucoup de festivités sont organisées et le marié doit offrir environ un kilo d'or à sa femme.
Vous pouvez découvrir un artisanat artistique et utilitaire constitué de bois sculpté comme la fabrication de portes et de fenêtres, des portes coran, des coffrets.
La poterie populaire de Foumbouni dont les motifs et les formes sont peints à la chaux.
Les Comores sont aussi le lieu idéal pour découvrir un artisanat original : vannerie, bois sculpté, poupées anjouanaises, à ramener comme souvenir, à moins que vous préfériez la vanille, les essences d'ylang ylang, les épices comme le girofle, le cardamone, la cannelle ou le gingembre.
La broderie de kofia (bonnet) et les habits brodés de cérémonie pour les hommes reflètent les différentes origines et la tradition comorienne.
Les Comores abritent une beauté naturelle étonnante due à son insularité. Le taux d'endémisme de la faune et de la flore terrestre et marine (algues,) est très élevé. Il est donc normal que les Comores placent l'écotourisme en tête de leurs priorités.
Parmi les richesses naturelles des Comores, la faune présente une grande diversité d'espèces : une vie aquatique très riche, à l'exemple des tortues marines, du coelacanthe, des dugongs, des baleines etc. et une vie terrestre très diversifiée, allant de l'avifaune tel que le Nigua, les chauve-souris géantes, et les papillons.
Le coelacanthe : témoin important de l'évolution du monde vivante
Poisson fossile-vivant, dont les origines remontent à environ 370 millions d'années. Ce poisson est le contemporain des dinosaures et constitue donc une curiosité mondiale.
Les plongeurs professionnels peuvent le découvrir surtout à Itsoudzou, le long des côtes de Salimani Hambou en Grande Comore
Les tortues marines
Deux espèces endémiques nichent les eaux des Comores : la tortue à écailles et la tortue verte. Elles atteignent la maturité sexuelle de 25 à 40 ans et peuvent pondre entre 40 à 200 oeufs. Leurs sites de pontes sont les plages des îlots de Noumachoua, d'Itsamia, de Hoani de hamamvou et la plage de Malé en Grande comore
La chauve souris
Les roussettes de Livingstone ou chauves souris géantes d'environ 1,40 m d'envergure, sont des mammifères terrestres endémiques aux Comores qui se trouvent dans les forêts à Anjouan et à Mohéli, à partir de 500 m d'altitude.
Merveilleux jardin botanique tropical, les Comores sont un enchantement pour la vue et l'odorat avec un parfum omniprésent de l'ylang ylang, du patchouli et les fleurs du jasmin
Ces fleurs jaunes au parfum suave en forme d'étoile, poussant sur des arbres trapus aux longues branches sont les fleurs d'Ylang-ylang. On y extrait une huile essentielle qui sert de base pour la fabrication des parfums. (...) La vanille est une liane verte de la famille des orchidées. Aux Comores, la fécondation artificielle se fait manuellement et donnent des fruits verts allongés appelés gousses, très prisés par les cordons bleus européens.
La cuisine comorienne démontre cette diversité culturelle : les influences de saveurs culinaires sont indiennes avec l'utilisation d'une variété d'épices, puis africaines avec les féculents, malgache avec les brèdes et françaises avec la cuisine moderne française.
POULET AU COCO( OU NKUHU YA HANAZI) |
FEUILLES DE MANIOC AUX COCOS : MATABA |
ACHAR |
RIZ AU COCO : (MAYELE YA HANAZI ) |
PAPAYES VERTES AUX COCOS et AU POISSON |
AUBERGINES AUX COCOS : DEMBA LA HANAZI |
AMBREVADES AUX COCOS
CROQUETTES DE FRUIT A PAIN AU THON
« L'île originelle », Mohéli car sa nature reste encore originelle
La plus petite des 4 îles avec une superficie de 211 km2. Le point culminant est le Mont MZé Koukoulé avec 790m d'altitude.
C'est le premier parc national aux Comores, un véritable sanctuaire de la biodiversité régionale. Le Parc Marin de Mohéli est crée en 1998 et inauguré en Avril 2001 au Sud de l'île de Mohéli. Il couvre une superficie de 404 km2 et s'étend sur 40 km de long.
Véritable Eden tropical, ce parc s'inscrit dans le cadre d'un projet de conservation de la biodiversité et de développement durable qui inclut largement la population location.
Les vestiges les plus anciens sont ceux de Moili Mdjini au nord de Djoiézi. Elles remontent du début de millénaire. Cette ville est détruite au 19 ème s par les invasions malgaches.
A Fomboni, l'on peut visiter le palais royal de Ramanateka, dit sultan Abdérémane après sa conversion à l'islam.L'on peut également visiter le palais royal de Djoumbé Fatima, palais fortifié, garni de canons qui montent la garde. L'on peut aussi admirer la résidence coloniale de Lambert, datant de la fin du 19 ème s.
Le chalet Saint Antoine, situé à 697 m d'altitude à l'ouest de l'île , offre une vue panoramique de la ville de Fomboni. La forêt luxuriante qui entoure le chalet abrite les chauves-souris de Linvigstone.
Le lac Boudouni, ancien cratère volcanique, devenu aujourd'hui un lac classé patrimoine mondial. C'est une des grandes curiosités naturelles de l'archipel. Il s'agit d'un petit lac aux eaux sulfureuses où aucun poisson ne peut vivre, et qui aurait des vertus thérapeutiques .
Les îlots de Nioumachoua-Mohéli
Les îlots de Nioumachoua forment un magnifique ensemble sur le plan écologique mais aussi esthétique et présentent de ce fait un potentiel scientifique et récréatif très important.
Situés en face du village de Nioumachoua, ils représentent une zone écologique exceptionnelle et probablement l'un des plus beaux sites sous-marins de l'Océan Indien. De part sa diversité biologique, ce site abrite le Parc Marin de Mohéli.
Les 9 îlots s'étendent sur une surface de 900 hectares , entourés chacun d'immenses plages très fréquentées par les tortues lors de la ponte.
On y trouve au niveau des îlots,différents types d'habitats,des plages de sable corallien, de sable d'origine volcanique et de galets;des mangroves à végétation terrestre et des récifs coralliens de type frangeant
- Les îlots de Noumachoua sont situés en face du village de Noumachoua et profiter de votre présence sur place pour visiter les îlots et faire du camping sous le guide des éco-gardes,faire de la plongée sous-marine et observer les récifs coralliens et les tortues dans les grottes ;
C'est l'île la plus ancienne géologiquement, de l'archipel. Son relief est donc très érodé et son plus haut sommet, le Mont Benara à Grande Terre, culmine à 594 m d'altitude et le plateau de M'Tspéré est haut de 572 m d'altitude. Mayotte est très disséquée par l'érosion et est composée de plusieurs îlots dont le plus grand est Pamandzi et Petite terre ou encore Mtsamboro
Cette île est constituée de plusieurs îlots dont les deux principales sont séparées par le lagon : petite terre 18 km2 de superficie, capitale Dzaoudzi, chef lieu des Comores pendant l'Autonomie Interne et capitale de Mayotte aujourd'hui.
Petite Terre,chef lieu de Mayotte, abrite l'aeroport et l'essentiel de l'architecture de la période coloniale.
Avant le Protectorat français sur l'île de Mayotte, en 1841, le sultan Salim II avait déjà muré Petite Terre pour la protéger contre les agressions des négriers et des mercenaires malgaches. Ce rocher était le domaine des sultans depuis le 18 ème s.
Lorsque, en 1841 Andrian Tsouli vendit l'île à la France , les fonctionnaires coloniaux installèrent leur administration à Dzaoudzi.
Dans la ville Dzaoudzi,l'on peut découvrir
La Poste construite en 1845
Le Palais du Gouverneur, à Vantoux, qui abriite aujourd'hui la préfecture
La chapelle, actuel hôpital
La Douane et la caserne sont également des bâtiments coloniaux
Le Ziara de Polé, site qui abrite les ruines d'une vielle mosquée chirazienne, ainsi que plusieurs tombeaux chiraziens, est le lieu Saint de la mémoire musulmane.
Petite Terre présente des paysages fantastiques:
une flore exubérante,
des falaises abruptes,
des plages ouvertes sur l'océan
etc...
Le lac Dziani Dzaha, témoignage de l'activité volcanique intense qui donna naissance à Petite Terre. Cet ancien cratère est aujourd'hui, occupé par le magnifique lac Dziani Dzaha.
La vigie est le point culminant de Petite Terre, à 210 m d'altitude. Elle offre un large panorama sur toute l'île, son lagon et une bonne partie de Grande Terre.
Les plages de Moya et les plages aux tortues sont également très prisées par les visiteurs.
Grande Terre est la plus grande de deux principales îles. Elle est aujourd'hui le centre du développement de Mayotte. Mamoudzou, sa capitale accapare les visiteurs dès leur débarquement de la barge. Cette barge toujours bondée et vivante, sert de pont entre la capitale de Mayotte et Grande Terre.
Mayotte a hérité de son passé volcanique un relief très accidenté que l'érosion ne parvient pas à faire oublier.
Le mont Choungui (590 m), qui domine le Sud de Mayotte a la silhouette caractéristique d'un ancien volcan |
Même si l'érosion a fait son œuvre, l'origine volcanique de Mayotte lui donne un relief très accidenté. L'île culmine à 660 m au mont Bénara. Cette hauteur peut être mise en rapport avec le sommet de l'île voisine d'Anjouan, plus jeune, où l'on peut monter à plus de 1500 mètres.
Mayotte continue de s'enfoncer dans son lagon et finira un jour par disparaître, tout comme son ancienne voisine dont il ne reste plus que quelques récifs : le Banc du Geyser, situé au nord-est, entre Mayotte et Madagascar.
Cycle de vie d'une île volcanique :
« Surnommée l'île au parfum ».
Cette île occupe la 2 ème position par son ancienneté ; elle est la plus montagneuse des quatre îles grâce à une forte érosion. Elle présente un relief très accidenté riche en pentes raides et en vallées étroites.
Anjouan est dominée par le lac Dzialandzé qui couronne le mont Ntrigui, culminant à 1595 m d'altitude.
Anjouan, l'île au parfum par excellence, par ses nombreuses plantes au parfum : ylang-ylang, jasmin, basilic, girofle, vanilles
L'on peut admirer ses magnifiques cirques, ses plus belles cuvettes et vallées de l'archipel, surtout celles de Bambao ou de Patsi à environ 500m d'altitude. Le mont Ntrigui est couronné par le lac Dzialandzé.
La Région de Pomoni , région la plus verdoyante de l'île, comporte plusieurs ruisseaux qui prennent leur source depuis le lac Dzialandzé.
L'on peut admirer le lagon de Pomoni qui offre aux bateaux, des entrées en eaux profondes et où jadis servait de port d'esclaves.
Le sud de l'île d'Anjouan est la plus touristique. Il s'agit du versant sud du Mont Ntrigui, allant de Moya à Foumbani. On y dénombre les plus belles plages de l'île.La faune et la flore de Pomoni sont riches et diversifiées : plantes aquatiques et forêts de guirlandes où l'on trouve les Roussettes de Livingstone et les makis.
Le sultan Salim avait cédé Pomoni au 1er consul britannique et planteur Monsieur Stanley, pour la création de la 1 ère société coloniale d'Anjouan.
L'on peut visiter les vestiges de la première fabrique de sucre et d'autres vestiges d'édifices coloniaux.
Foumbani, ville fondée au 9 ème siècle, offre une belle plage au sable blanc, avec un port naturel qui a accueilli les premiers chiraziens débarqués à Anjouan. Ceux-la même qui ont construit la mosquée de Foumbani datant du 15 ème siècle et dont les vestiges sont encore visibles.
On peut visiter à Sima,ville très ancienne de l'île,la forêt de Bougwéni, riche en faune et en flore endémiques, surtout les chauves-souris géantes et les makis.
Bimbini village de pêcheurs, avec sa plage de sable roux et son lagon qui s'étend sur plusieurs km vers Mohéli. L'île de la Selle est accessible à pied depuis le village, à marée basse.
Moya possède l'unique structure hôtelière de la région. Celle-ci surplombe une superbe petite plage de sable blanc.
La région de Noumakélé , région du Sud Ouest,abrite la 1ère industrie laitière des Comores. Elle produit du lait caillé et du beurre pasteurisé.
La region dispose de deux sites naturels: la falaise de Ngomadjou et la plage de Chiroroni.
La plage de Chiroroni est une immense plage de sable blanc, sans doute le plus beau site balnéaire d'Anjouan. C'est également un des plus beaux sites de plongée de l'archipel.
C'est également un site historique: le port naturel a servi de débarquement aux premiers chiraziens dans la région de Noumakélé au 13 ème s. C'etait également le port de débarquement et d'embarquement des produits industriels de la Société coloniale de Noumakélé.
On peut aujourd'hui visiter les vestiges de l'usine de sisal, immense et impressionnante avec ses grosses machines qui servaient à broyer et à transformer le sisal en fibres, et aussi son tour avec sa machine à vapeur qui alimentait l'usine en énergie.
Visiter le site Djamoidzé, lieu du Trimba, danse rituelle en l'honneur des Djinns, qui, dit-on, sont les ancêtres des anjouannais.
Domoni , ville royale fondée au 9 ème s, riche en monuments historiques, la ville natale des premiers sultans d'Anjouan jusqu'au 18 ème s, puis du premier Président des Comores indépendants.
L'on peut flâner dans l'ancienne ville, dans les étroites ruelles de la médina et admirer les anciens palais princièrs; Udjoumbé; Pangahari construit au 17 ème s; Dari mwa Dari au 18 ème s; ou Toiyifa 18 ème s;le Mausolée du Père de l'indépendance , le président Ahmed Abdallah.
Les vestiges coloniaux : usine de distillerie
La plage de Papani , plage de sable noir et de galet, très fréquentée les week end.
L'on peut s'offrir un bain à Mjoumbi, eau très appréciée des hommes et des femmes car ce mélange d'eau souterraine et d'eau de mer crée des vertus thérapeutiques.
Bambao : un palais dans un parc.
Ce palais est construit au 19 ème s par Abdallah III dit Mawana, sultan d'Anjouan,monarque éclairé, ouvert au progrès mondial, il développa dans la région de Bambao, une plantation de canne à sucre, fit construire une raffinerie d'essence d'ylang ylang et de jasmin, puis édifia, au bord de la mer, le palais et le parc.
Le lac Dzialandzé , ce lac coiffe le mont Ntrigui, point culminant de l'île à 1595 m d'altitude et qui s'élève au centre géométrique de l'île. Les eaux du lac Dzialandzé alimentent toutes les ruisseaux et rivières de l'île et sont d'une pureté particulière.
L'ascension du Mont Ntrigui se fait à partir de Mchacojou.
Visiter Mutsamudu, ville fondée au 15ème, capitale économique, commerciale, administrative et militaire de l'île.
L'on peut visiter également la médina aux étroites ruelles avec son architecture arabe; la vieille mosquée de vendredi et le palais royal datant du 16 ème s.
La citadélle construite par le sultan Abdallah I à la fin du 18 ème s pour protéger la ville contre les agressions malgaches la surplombe avec ses canons incrustés dans les murailles de défense qui pointent vers la mer.
Ngazidja
C'est l'île la plus à l'ouest de l'archipel et la plus proche du continent africain.
Elle est également la plus récente et la plus grande des quatre îles avec ses 1.148 km2. Elle est dominée par le volcan Karthala qui culmine à 2361m d'altitude. Ce volcan toujours en activité se caractérise par le plus grand cratère du monde, avec une vaste caldeira de 3 à 4 km de large. Les éruptions les plus récentes sont celle de Singani en 1977 et celle de 1991. Cette derniere s'est limitée dans la caldeira
Moroni, la capitale de l'archipel: la médina aux étroites ruelles, le vieux marché animé, la place Badjanani aux nombreuses mosquées, le palais royal, le port aux boutres avec ses nombreux chantiers etle Musée national CNDRS.
Itsandra, ville créée au 10 ème siècle, riche en monument historique avec la place publique, la tombe de Saïd Omar Ben Soumeith, célèbre Mufti, mort en 1976.
Le CNAC, le Centre National d'Artisanat qui s'est donnée comme mission de promouvoir l'artisanat comorien. La boutique-musée offre aux visiteurs une vision globale de l'artisanat comorien.
Ntsoudjini : ville fondée au 15 ème siècle, capitale du sultanat de Itsandra. Visiter les vieilles murailles, témoin des incursions malgaches de la fin du 18 ème siècle.
Ntsaweni. le mausolée du légendaire de Mohamed Issa, Mtswa Mouyidza. C'est le premier musulman à avoir vulgarisé l'enseignement coranique dans plusieurs régions de la Grande Comore au 17 ème s et à avoir introduit la circoncision dans l'archipel, des tombes anciennes chiraziennes et portugaises.Enfin, le long muraille avec ses trous de surveillance et son tour de guet, qui servait à protéger la ville des incursions malgaches • Mitsamihouli, avec ses belles plages : planète plage, Maloudja très belle plage bordées de cocoteraies, Galawa plage. Et enfin le Trou de Prophète un paysage remarquable.
La ville de Mitsamihoul avec sa place publique, l'arcade chirazien de 1749 et 1751. Autrefois, sur cette même place publique, se prenaient toutes les décisions de la ville. On y dansait également le diridji, le sambé, une belle demeure coloniale protégée par un magnifique baobab.
Plus au Nord, l'on peut visiter le « Nature work three craters », ces trois impressionnants cratères naturels qui datent du 18ème
• La chaîne du « dragon » qui longe la mer, à Ivoini.
• La cratère de Batsa Mitsamihouli ou Gou la mvaliwa : c'est un cratère très profond et occupé par une végétation luxuriante. Pendant la période coloniale, un moulin à canne à sucre y était installé et s'y trouve encore.
• Bagwa Kouni: deux mosquées légendaires datant environ au 14 ème s : Mosquée Chioudra, miraculeuse, construite en une nuit et ancienne mosquée de vendredi, tombes chiraziennes à coté de la mosquée chioudra. Le lac salé, ancien cratère rempli d'eau salée et séparé de la mer par une petite chaîne de montagne.
• Le massif de La grille qui culmine à 1087 m d'altitude : magnifique forêt luxuriante où on peut admirer beaucoup d'oiseaux tropicaux notamment le Nigua,oiseau endémique des Comores
• Bahani Admirer la mystérieuse grotte du Capitaine Dubois et, plus au nord, le site Moulin, site colonial, avant d'atteindre le lac Hantsogoma, situé à 950 m d'altitude. La végétation est luxuriante et fruitière en abondance.
• Mbéni Ville fondée au 15 ème s par Inyéhélé, le neveu du sultan de Ntsoudjini, capitale du Hamahamet. L'on peut visiter l'ancienne mosquée de vendredi et le palais royal Inyéhélé, construits par le sultan du même nom « Le Bagwé des notables. »
L'on peut visiter la Société CVP avec ses distilleries d'essence d'ylang ylang, c'est l'unique industrie de confiserie aux Comores, sa boutique artisanale avec ses échantillons d'extraits d'essence de parfum et d'épices pour découvrir les différentes senteurs de l'archipel.
• Foumbouni, Ancienne capitale du sultanat de Badjini L'on peut visiter le bagwé, la place publique et le palais royal attenant. Admirer le « goba la salama », cet impressionnant portail sur lequel passaient les jeunes guerriers avant d'aller en guerre. D'après la légende, elle porte chance et surtout on revient toujours sain et sauf au village.
L'on peut aussi visiter les murailles entourant la ville, construites dès les premiers raides malgaches en 1798. Les tours de défense de ces murailles sont plus rapprochés par rapport aux autres.
En 1887, ces remparts ont protégé le royaume du sultan Hachim, vaincu par les troupes françaises.
Iconi le plus ancien village et premier capital de Ngazidja.
Visiter,
le centre ville avec les ruines des anciens palais.
Le sepulture Zawiya kadiriya avec cimetière dont certaines tombes sont ornées de bols en porcelaines de chine.
La place Bichioni avec ses palais, ses tombeaux et ses fortifications.
Forteleza, site d'un comptoir commercial portugais du 16e- 17e s.
Les murailles de défense de Ngouni, construites par le sultan Soudjaouma Inkwaba, après la première invasion malgache à Iconi.
Le célébre volcan éteint de Ngouni surplombe la ville. Jadis, pendant que les hommes défiaient les pirates malgaches, ce volcan servait d'abris aux femmes, aux enfants et aux vieillards.
Les hommes vaincus, les iconiennes préfèrants ainsi la mort à l'esclavage, se precipitèrent du haut de la falaise.
Mitsoudje : centre de sculpture de bois. Les artisans fabriquent des portes, des coffrets et des objets faciles à emporter.
Aux alentours, des plantations d'ylang lang font de cette région une des premières productrices du pays .
Le CNAC, le Centre National d'Artisanat qui s'est donnée comme mission de promouvoir l'artisanat comorien. La boutique-musée offre aux visiteurs une vision globale de l'artisanat comorien.
Ntsoudjini : ville fondée au 15 ème siècle, capitale du sultanat de Itsandra. Visiter les vieilles murailles, témoin des incursions malgaches de la fin du 18 ème siècle.
Ntsaweni. le mausolée du légendaire de Mohamed Issa, Mtswa Mouyidza. C'est le premier musulman à avoir vulgarisé l'enseignement coranique dans plusieurs régions de la Grande Comore au 17 ème s et à avoir introduit la circoncision dans l'archipel, des tombes anciennes chiraziennes et portugaises.Enfin, le long muraille avec ses trous de surveillance et son tour de guet, qui servait à protéger la ville des incursions malgaches • Mitsamihouli, avec ses belles plages : planète plage, Maloudja très belle plage bordées de cocoteraies, Galawa plage. Et enfin le Trou de Prophète un paysage remarquable.
La ville de Mitsamihoul avec sa place publique, l'arcade chirazien de 1749 et 1751. Autrefois, sur cette même place publique, se prenaient toutes les décisions de la ville. On y dansait également le diridji, le sambé, une belle demeure coloniale protégée par un magnifique baobab.
Plus au Nord, l'on peut visiter le « Nature work three craters », ces trois impressionnants cratères naturels qui datent du 18ème
• La chaîne du « dragon » qui longe la mer, à Ivoini.
• La cratère de Batsa Mitsamihouli ou Gou la mvaliwa : c'est un cratère très profond et occupé par une végétation luxuriante. Pendant la période coloniale, un moulin à canne à sucre y était installé et s'y trouve encore.
• Bagwa Kouni: deux mosquées légendaires datant environ au 14 ème s : Mosquée Chioudra, miraculeuse, construite en une nuit et ancienne mosquée de vendredi, tombes chiraziennes à coté de la mosquée chioudra. Le lac salé, ancien cratère rempli d'eau salée et séparé de la mer par une petite chaîne de montagne.
• Le massif de La grille qui culmine à 1087 m d'altitude : magnifique forêt luxuriante où on peut admirer beaucoup d'oiseaux tropicaux notamment le Nigua,oiseau endémique des Comores
• Bahani Admirer la mystérieuse grotte du Capitaine Dubois et, plus au nord, le site Moulin, site colonial, avant d'atteindre le lac Hantsogoma, situé à 950 m d'altitude. La végétation est luxuriante et fruitière en abondance.
• Mbéni Ville fondée au 15 ème s par Inyéhélé, le neveu du sultan de Ntsoudjini, capitale du Hamahamet. L'on peut visiter l'ancienne mosquée de vendredi et le palais royal Inyéhélé, construits par le sultan du même nom « Le Bagwé des notables. »
L'on peut visiter la Société CVP avec ses distilleries d'essence d'ylang ylang, c'est l'unique industrie de confiserie aux Comores, sa boutique artisanale avec ses échantillons d'extraits d'essence de parfum et d'épices pour découvrir les différentes senteurs de l'archipel.
• Foumbouni, Ancienne capitale du sultanat de Badjini L'on peut visiter le bagwé, la place publique et le palais royal attenant. Admirer le « goba la salama », cet impressionnant portail sur lequel passaient les jeunes guerriers avant d'aller en guerre. D'après la légende, elle porte chance et surtout on revient toujours sain et sauf au village.
L'on peut aussi visiter les murailles entourant la ville, construites dès les premiers raides malgaches en 1798. Les tours de défense de ces murailles sont plus rapprochés par rapport aux autres.
En 1887, ces remparts ont protégé le royaume du sultan Hachim, vaincu par les troupes françaises.
Iconi le plus ancien village et premier capital de Ngazidja.
Visiter,
le centre ville avec les ruines des anciens palais.
Le sepulture Zawiya kadiriya avec cimetière dont certaines tombes sont ornées de bols en porcelaines de chine.
La place Bichioni avec ses palais, ses tombeaux et ses fortifications.
Forteleza, site d'un comptoir commercial portugais du 16e- 17e s.
Les murailles de défense de Ngouni, construites par le sultan Soudjaouma Inkwaba, après la première invasion malgache à Iconi.
Le célébre volcan éteint de Ngouni surplombe la ville. Jadis, pendant que les hommes défiaient les pirates malgaches, ce volcan servait d'abris aux femmes, aux enfants et aux vieillards.
Les hommes vaincus, les iconiennes préfèrants ainsi la mort à l'esclavage, se precipitèrent du haut de la falaise.
Mitsoudje : centre de sculpture de bois. Les artisans fabriquent des portes, des coffrets et des objets faciles à emporter.
Aux alentours, des plantations d'ylang lang font de cette région une des premières productrices du pays .
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