Les festivités du 36ème anniversaire de l’indépendance des Comores ont pris fin cet après midi au palais de Beit Salam par la réception off...
Les festivités du 36ème anniversaire de l’indépendance des Comores ont pris fin cet après midi au palais de Beit Salam par la réception offerte par le Chef de l’Etat.
Ont pris part à la cérémonie aux côtés du Chef de l’Etat, les Vice-présidents, le membres du Gouvernement, le Président et les parlementaires de l’Assemblée nationale, le Président et les membres de la Cour Constitutionnelle, Son Eminence le Grand Mufti, les Oulémas, les Gouverneurs de Ngazidja et de Ndzouani, les représentants du Corps diplomatique et des Organisations internationales accrédités à Moroni, l’ancien Président Azali Assoumani, les représentants de la notabilité, les cadres et plusieurs personnalités venues de toutes les régions assister à la cérémonie et écouter le Chef de l’Etat qui présidait la première fête de l’indépendance de son quinquennat.
Après la fatiha et la lecture des versets du Saint Coran, le Mufti de la République, au nom de la population pour féliciter le Chef de l’Etat et situer la proclamation de l’indépendance dans son contexte.
Son Eminence le Grand Mufti a ainsi rappelé que l’Homme a été créé libre pour vivre libre, comme cela a été affirmé à plusieurs reprises par le Coran. Il a fallu, a-t-il expliqué, que l’Occident, notamment, introduise la colonisation pour qu’aujourd’hui, nous parlions de libération des peuples, du joug colonial.
Le Grand Mufti a ensuite assuré le Chef de l’Etat du soutien indéfectible des ulémas dans la moralisation de la vie publique et de celui de la population dans la lutte qu’il a engagée contre la corruption.
Selon le Grand Mufti, quarante et un jours, ce n’est pas assez pour un bilan et qu’il faut attendre au moins quatre vingt dix neuf jours, pour commencer à évaluer l’action du nouveau Président de l’Union des Comores.
Il a toutefois estimé qu’au vu des décisions déjà prises par le Président de la République, il peut être certain du soutien sans réserve des Oulémas et de la population.
Avant de conclure, le Grand Mufti a tiré la sonnette d’alarme sur une criminalité croissante jamais connue jusqu’ici par le pays, notamment les assassinats constatés ici et là sans que la lumière ne soit faite. Il a appelé à plus de responsabilité et souhaité que la justice fasse son travail en toute âme et conscience.
Pour sa part, le Chef de l’Etat a pris la parole pour s’adresser à la Nation en français et en langue nationale ; Nous vous proposons ci-après, l’intégralité de son discours.beit salam
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