La polémique lancée par les propos du vice-recteur sur l'accent des Mahorais ne semble pas se calmer. Le dernier épisode a été cette foi...
La polémique lancée par les propos du vice-recteur sur l'accent des Mahorais ne semble pas se calmer. Le dernier épisode a été cette fois-ci provoqué par la réponse de Bruno Wills, le directeur de cabinet de Mr François- Marie Perrin.
Dans un entretien paru dans Mayotte Hebdo, ce dernier explique que l'accent peut être « nuisible» dans le cadre des concours. Loin de calmer les choses, la remarque a fait bondir les syndicats. Ces derniers ont décidé d'employer les grands moyens.« On va envoyer une lettre ouverte à tous les parlementaires ultramarins, aux ministres de l'Outremer et de l'Education nationale » prévient Yann Durozad du SNES. Pour l ui, les représentants de l'Etat français doivent être garants des valeurs de la République, ce qui n'est pas l e cas i ci. « I l ne parle pas d'entretien d'embauche mais d'un concours. Sachant que 90 % concernent la fonction publique, comment peuton distinguer certains accents des autres ? » s'insurge le délégué du SNES.Si l es autorités ne semblent pas trop s'émouvoir de cette sortie, du côté des médias l'affaire fait grand bruit. Particulièrement en Outremer où les questions identitaires liées aux langues locales sont des sujets très sensibles. Que ce soit à la Réunion où le JIR et le Quotidien ont récupéré l'info en passant par l es médias antillais, l'affaire ne manque pas d'exacerber les revendications identitaires des ultramarins. Le SNES vient d'être contacté par le site Médiapart, lequel a commencé à s'intéresser à la question. Convaincus de la légitimité de leur cause, le SNUIPP et le SNES sont désormais bien décidés à aller jusqu'au bout de l eur action, faire plier le vice-recteur.albalad
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