Il ne semble pas que la récente formation des agents du protocole d'Etat ait vraiment donné ses fruits lors des investitures du présiden...
Il ne semble pas que la récente formation des agents du protocole d'Etat ait vraiment donné ses fruits lors des investitures du président de l'Union et des gouverneurs des îles. Autant l'organisation laissait à désirer, autant le protocole n'a pas vraiment assuré. La qualité de la gestion des invités est loin d'être acquise. Certains défauts remarqués lors des investitures des gouverneurs ont encore été répétés hier.
Les cérémonies d'investitures ont encore montré le grand défi à relever en matière de d'organisation, de protocole et d'animations de grands événements. Le protocole d'Etat était, à l'image des commissions des investitures, tout simplement dépassé avec plusieurs disfonctionnements constatés. Certaines personnalités venues honorer ces cérémonies n'ont pas reçu d'accueils mémorables. A l'aéroport, des délégations ont dû patienter pour voir leurs hôtes comoriens qui avaient attendu l'atterrissage des vols pour faire le déplacement.
Peu de délégations ont eu le privilège d'être accueillies par des personnalités comoriennes mais se sont contentées des membres du protocole d'Etat. A la tribune, des hautes personnalités étrangères ont été à plusieurs reprises déplacées ou tout simplement déclassées comme si ils avaient payé un billet de première classe pour enfin embarquer en classe économique. Mais même les locaux ont été victimes de cette désorganisation.
Des membres de la commission nationale sont montés à la tribune pour demander "aux ministres et ambassadeurs comoriens" puis "aux directeurs généraux et à tout patriote de céder leurs sièges aux invités étrangers". Comme si toutes ces personnes n'étaient pas prévues dans le plan furtif et imaginaire de cérémonie. Quant à la presse, elle a été, encore une fois, oubliée. Les medias ont certes reçu des badges mais aucun espace de travail n'était aménagé. Les caméramans et les photographes ont du se créér un petit espace très contrôlé alors que les journalistes-rédacteurs devaient prendre note debout. Les journalistes ont ainsi condamné les mauvais traitements dont ils ont été victimes lors de ces cérémonies.
Ils ont été bousculés par les hommes en uniformes ou du protocole. Les confrères étrangers, qui ont fait le déplacement pour l'occasion, ont eux aussi été contraints de vivre la même situation. Pourtant, le Mirex avait initié en début d'année une formation avec un expert international sur le défi de l'organisation et l'accueil des manifestations auquel ont participé différents acteurs issu de différents départments qui allaient former en suite le protocole d'Etat. Mais les résultats ne sont pas encore tangibles.
Faut-il aussi ajouté le fait que les membres des délégations étrangères étaient largement supérieurs à la capacité d'accueil hôtelière du pays. Des villas ont ensuite dû être prospectées pour pouvoir héberger ses personnalités venues honorer le pays. De plus, le nombre d'invités comoriens qui ont reçu les cartes a aussi dépassé celui des chaises prévues pour la cérémonie. Une bonne partie de l'assistance a assisté l'investiture du président Ikililou tout en restant debout.
Après ces manifestions, les organisateurs ne méritent pas encore une mention "peut mieux faire" mais la mention "insuffisante". D'énormes efforts doivent être déployés pour mieux préparer, dans moins de deux mois, la première fête de l'Indépendance avec Ikililou Dhoinine comme président de l'Union des Comores. Sans cela, le pays ne pourra plus connaitre la sensation de recevoir de grandes personnalités. Alwatwan
Les cérémonies d'investitures ont encore montré le grand défi à relever en matière de d'organisation, de protocole et d'animations de grands événements. Le protocole d'Etat était, à l'image des commissions des investitures, tout simplement dépassé avec plusieurs disfonctionnements constatés. Certaines personnalités venues honorer ces cérémonies n'ont pas reçu d'accueils mémorables. A l'aéroport, des délégations ont dû patienter pour voir leurs hôtes comoriens qui avaient attendu l'atterrissage des vols pour faire le déplacement.
Peu de délégations ont eu le privilège d'être accueillies par des personnalités comoriennes mais se sont contentées des membres du protocole d'Etat. A la tribune, des hautes personnalités étrangères ont été à plusieurs reprises déplacées ou tout simplement déclassées comme si ils avaient payé un billet de première classe pour enfin embarquer en classe économique. Mais même les locaux ont été victimes de cette désorganisation.
Des membres de la commission nationale sont montés à la tribune pour demander "aux ministres et ambassadeurs comoriens" puis "aux directeurs généraux et à tout patriote de céder leurs sièges aux invités étrangers". Comme si toutes ces personnes n'étaient pas prévues dans le plan furtif et imaginaire de cérémonie. Quant à la presse, elle a été, encore une fois, oubliée. Les medias ont certes reçu des badges mais aucun espace de travail n'était aménagé. Les caméramans et les photographes ont du se créér un petit espace très contrôlé alors que les journalistes-rédacteurs devaient prendre note debout. Les journalistes ont ainsi condamné les mauvais traitements dont ils ont été victimes lors de ces cérémonies.
Ils ont été bousculés par les hommes en uniformes ou du protocole. Les confrères étrangers, qui ont fait le déplacement pour l'occasion, ont eux aussi été contraints de vivre la même situation. Pourtant, le Mirex avait initié en début d'année une formation avec un expert international sur le défi de l'organisation et l'accueil des manifestations auquel ont participé différents acteurs issu de différents départments qui allaient former en suite le protocole d'Etat. Mais les résultats ne sont pas encore tangibles.
Faut-il aussi ajouté le fait que les membres des délégations étrangères étaient largement supérieurs à la capacité d'accueil hôtelière du pays. Des villas ont ensuite dû être prospectées pour pouvoir héberger ses personnalités venues honorer le pays. De plus, le nombre d'invités comoriens qui ont reçu les cartes a aussi dépassé celui des chaises prévues pour la cérémonie. Une bonne partie de l'assistance a assisté l'investiture du président Ikililou tout en restant debout.
Après ces manifestions, les organisateurs ne méritent pas encore une mention "peut mieux faire" mais la mention "insuffisante". D'énormes efforts doivent être déployés pour mieux préparer, dans moins de deux mois, la première fête de l'Indépendance avec Ikililou Dhoinine comme président de l'Union des Comores. Sans cela, le pays ne pourra plus connaitre la sensation de recevoir de grandes personnalités. Alwatwan
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