Le président américain Barack Obama a demandé à son homologue russe Dmitri Medvedev de faire comprendre à Mouammar Kadhafi que s'il veu...
Le président américain Barack Obama a demandé à son homologue russe Dmitri Medvedev de faire comprendre à Mouammar Kadhafi que s'il veut rester vivant, il doit quitter la Libye, a indiqué un haut responsable russe ayant participé aux pourparlers, cité par le journal Kommersant aujourd'hui.
"Il a été proposé au Kremlin de participer à une mission (...): faire comprendre au colonel Kadhafi qu'il aura la vie sauve s'il renonce volontairement au pouvoir et quitte la Libye", écrit le quotidien russe. Selon le journal, cette demande a été faite hier par Obama lors d'un entretien bilatéral en marge du G8 de Deauville (France) car les Américains "admettent que le conflit traîne en longueur".
Pas de confirmation occidentale
"Pour la première fois, on nous a demandé de jouer un rôle de médiateur. Nous allons y réfléchir", a indiqué la source russe à Kommersant. Ces révélations rejoignent l'annonce faite par le Kremlin hier selon laquelle Moscou avait été approchée par les puissances occidentales et Tripoli pour agir en tant que médiateur dans le conflit libyen.
Washington, Londres et Paris n'ont pas confirmé qu'une telle demande avait été adressée à la Russie, alors que Moscou dénonce depuis des semaines les bombardements en Libye, estimant que la coalition internationale outrepassait le mandat de l'ONU.
La Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, s'était abstenue le 17 mars de faire usage de son droit de veto lors du vote de la résolution 1973 qui a autorisé l'intervention d'une coalition internationale en Libye contre le régime du colonel Kadhafi pour protéger les civils.le Figaro
"Il a été proposé au Kremlin de participer à une mission (...): faire comprendre au colonel Kadhafi qu'il aura la vie sauve s'il renonce volontairement au pouvoir et quitte la Libye", écrit le quotidien russe. Selon le journal, cette demande a été faite hier par Obama lors d'un entretien bilatéral en marge du G8 de Deauville (France) car les Américains "admettent que le conflit traîne en longueur".
Pas de confirmation occidentale
"Pour la première fois, on nous a demandé de jouer un rôle de médiateur. Nous allons y réfléchir", a indiqué la source russe à Kommersant. Ces révélations rejoignent l'annonce faite par le Kremlin hier selon laquelle Moscou avait été approchée par les puissances occidentales et Tripoli pour agir en tant que médiateur dans le conflit libyen.
Washington, Londres et Paris n'ont pas confirmé qu'une telle demande avait été adressée à la Russie, alors que Moscou dénonce depuis des semaines les bombardements en Libye, estimant que la coalition internationale outrepassait le mandat de l'ONU.
La Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, s'était abstenue le 17 mars de faire usage de son droit de veto lors du vote de la résolution 1973 qui a autorisé l'intervention d'une coalition internationale en Libye contre le régime du colonel Kadhafi pour protéger les civils.le Figaro