La Commission de l'Océan Indien (COI) a initié mercredi et jeudi une rencontre à la préfecture de Saint-Denis entre les acteurs de la ge...
La Commission de l'Océan Indien (COI) a initié mercredi et jeudi une rencontre à la préfecture de Saint-Denis entre les acteurs de la gestion des risques naturels de la zone OI. L'échange s'inscrit dans le cadre d'un projet régional lancé en 2010 et basé sur la coopération des Etats pour prévenir les catastrophes majeures.
Après le tsunami particulièrement destructeur qui s'est abattu sur le Japon, la question des catastrophes naturelles apparaît prioritaire. Ils étaient ce matin une vingtaine de membres de la COI et d'acteurs régionaux investis dans la gestion des risques, à dialoguer des procédures à mettre en place en cas de crise majeure. Étaient représentés les cinq membres de la COI, Maurice, Réunion, Madagascar, les Seychelles et les Comores, ainsi que l'Indonésie.
Présent, le préfet, Michel Lalande, a rappelé l'utilité d'une coopération renforcée entre les Etats, pour une politique de prévention et de gestion des risques efficace."De par notre insularité, nous sommes très vulnérables aux catastrophes naturelles. Si un tsunami en provenance d'Indonésie ou autre venait à atteindre la Réunion, il faudrait évacuer des dizaines de milliers de personnes. Aujourd'hui nous ne pouvons pas déplacer autant de monde". D'où une volonté de gérer les risques potentiels en amont, parce que "la crise résulte bien souvent d'un manque d'anticipation".
Une gestion commune
Qu'il s'agisse de cyclones, de séismes ou de maladies tropicales, la clé d'une meilleure gestion des risques à l'échelle de la zone OI réside dans "le dialogue entre les Etats", selon le Préfet, autorité locale en cas de crise.
Les réunions tenues aujourd'hui s'inscrivent dans le cadre d'un projet lancé par la COI l'an dernier et financé à hauteur de deux millions d'euros par l'Agence Française de Développement. Un projet qui vise notamment à définir les conditions d'une gestion commune des Etats de la zone OI en matière de risques et à la mise en place de procédures exceptionnelles pré ou post-crises.
La COI a d'ores et déjà proposé des actions à Maurice en réponse aux problèmes de glissements de terrains, à Madagascar autour des problématiques d'érosion et de déforestation, et aux Comores pour une surveillance volcanique du Karthala. Une entraide régionale qui vise, comme le secrétaire général de la COI, Callixte D'Offlay, l'indique, à "réduire les risques de façon global pour la protection de tous et partout dans la région".Source:zinfo974
Après le tsunami particulièrement destructeur qui s'est abattu sur le Japon, la question des catastrophes naturelles apparaît prioritaire. Ils étaient ce matin une vingtaine de membres de la COI et d'acteurs régionaux investis dans la gestion des risques, à dialoguer des procédures à mettre en place en cas de crise majeure. Étaient représentés les cinq membres de la COI, Maurice, Réunion, Madagascar, les Seychelles et les Comores, ainsi que l'Indonésie.
Présent, le préfet, Michel Lalande, a rappelé l'utilité d'une coopération renforcée entre les Etats, pour une politique de prévention et de gestion des risques efficace."De par notre insularité, nous sommes très vulnérables aux catastrophes naturelles. Si un tsunami en provenance d'Indonésie ou autre venait à atteindre la Réunion, il faudrait évacuer des dizaines de milliers de personnes. Aujourd'hui nous ne pouvons pas déplacer autant de monde". D'où une volonté de gérer les risques potentiels en amont, parce que "la crise résulte bien souvent d'un manque d'anticipation".
Une gestion commune
Qu'il s'agisse de cyclones, de séismes ou de maladies tropicales, la clé d'une meilleure gestion des risques à l'échelle de la zone OI réside dans "le dialogue entre les Etats", selon le Préfet, autorité locale en cas de crise.
Les réunions tenues aujourd'hui s'inscrivent dans le cadre d'un projet lancé par la COI l'an dernier et financé à hauteur de deux millions d'euros par l'Agence Française de Développement. Un projet qui vise notamment à définir les conditions d'une gestion commune des Etats de la zone OI en matière de risques et à la mise en place de procédures exceptionnelles pré ou post-crises.
La COI a d'ores et déjà proposé des actions à Maurice en réponse aux problèmes de glissements de terrains, à Madagascar autour des problématiques d'érosion et de déforestation, et aux Comores pour une surveillance volcanique du Karthala. Une entraide régionale qui vise, comme le secrétaire général de la COI, Callixte D'Offlay, l'indique, à "réduire les risques de façon global pour la protection de tous et partout dans la région".Source:zinfo974
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