UNION DES COMORES Unité –Solidarité –Développement Mouvement des Citoyens pour la Justice et le Progrès (MCJP) ------------- Cellule...
UNION DES COMORES
Unité –Solidarité –Développement
Mouvement des Citoyens pour la Justice et le Progrès
(MCJP)
-------------
Sambi-Azali : performances et contre-performances
Unité –Solidarité –Développement
Mouvement des Citoyens pour la Justice et le Progrès
(MCJP)
-------------
Cellule de Communication
Sambi-Azali : performances et contre-performances
Tout
récemment, le Colonel-Ex-Président Azali a jugé bon de sortir du bois,
par médias interposés, devant lesquels il s'est évertué à démontrer ce
qu'il considère comme « un échec sur toute la ligne
» de son successeur. Cela ne mériterait point de commentaires, tant
l'homme s'est montré égal à lui-même, imbu de sa personne jusqu'à la
lie, encore incapable de digérer le rejet dont sa politique a fait
l'objet de la part de la population.
A cet égard, une mise au point du député et ancien Ministre Mohamed Ali Soilihi, dans sa dernière interview à Albalad, est plus que claire.
Mais devant cette difficulté du soit disons « Mzée autoproclamé », à reconnaître ce qui est réalisé sans lui, il tente aujourd'hui de troubler les esprits de la population comorienne qui a déjà tourné la page en reléguant son pouvoir aux oubliettes.
Chassez de votre tête mon Colonel, le mauvais esprit qui vous hante et vous empêche de regarder la réalité en face.
- Malgré les sept ans de complicité avec vos alter-égo, Abeid et Bacar, vous n'avez osé vous rendre à Anjouan qu'en rasant les murs et à titre de Simple Citoyen alors que vous étiez encore le Colonel Président des Comores. Or en deux ans, l'homme au kiemba a balayé le pouvoir séparatiste sans verser une goutte de sang, alors qu'on nous promettait des hécatombes.
- Pendant vos 7 ans, votre « libéralisme» qui a prétendu honorer le paiement des dettes extérieures, s'est heurté aux instances décisionnelles de la communauté financière internationale. Et pourtant, en trois ans, « l'extrémisme sambiste » a su lever la lourde hypothèque des arriérés de la BAD, des Fonds Koweitiens et Saoudiens, de la BADEA et de la BID. Plus que cela, il a fait valider le DSRP et négocier un programme avec le FMI et la BM, jusqu'au point de décision de l'IPPTE avec le concours du Club de Paris.
- Pendant 7 ans mon Colonel, vous avez adopté le silence au sujet de Maoré, jusqu'à refuser même la guerre de salive. Vous avez échangé cette épineuse question de toute délibération internationale pour mieux conserver votre pouvoir. Or, nul dans le monde n'ignore la volonté du Président Sambi de maintenir la revendication à sa hauteur, intégrant dans les négociations problématiques, à la fois, le dialogue avec GTHN, en avançant la noble proposition et novatrice, celle d'un Etat, deux administrations, et un retour du dossier devant la principale agora : les Nations Unies.
On pourrait donc multiplier les exemples de performances et de contre-performances, sans oublier le succès diplomatique ayant permis la visite historique d'un Emir, de plusieurs Chefs d'Etat et de Gouvernement. Cette performance nous a permis de bénéficier le versement en une fois, de six mois d'arriérés de salaires, ainsi que l'épurement de la totalité de la dette de l'Etat envers les retraités (les Maltraités à votre époque).
Cela s'appelle nationalisme et non ce que vous avez fait lors de la finale du tournoi de la concorde qui a mis aux prises Volcan Club et FCM de mahorais au stade de Zikumbini d'Iconi où les jeunes, malgré votre refus catégorique, ont tout de même chanté et honoré l'hymne national comorien pendant que vous aviez volontairement choisi de vous enfoncer dans votre fauteuil à côté de l'ambassadeur de France qui ne pouvait que vous imiter bien évidement. Au vu de cela, vous avez raison de dire que personne n'est mieux placé que vous en tant que militaire, de savoir la signification d'un hymne national.
Vous avez dit échec ? Bien sûr que sur le tableau de la planète Sambi, tout n'est pas au beau fixe et, il est le premier à exprimer sa déception aux cadres du pays, tant en ce qui concerne la gestion des maigres ressources de l'Etat, que de la justice et de projets non aboutis.
Mon Colonel, quelles seraient les raisons qui vous pousseraient aujourd'hui à souhaiter la dépossession du dossier Combo à la police nationale et pour quelles fins souhaiteriez vous que la France participe aussi à l'enquête ? La police fait un bon travail et nous ressentons déjà les résultats.
Il existe évidemment des aspects où le parallèle est plus que clair entre les deux pouvoirs :
Le régime Sambi a mis fin à la gabegie observée tout au long du régime précédent aux hydrocarbures comme également aux fréquentes ruptures à l'origine des journées d'émeutes et des tirs à balles réelles sur les manifestants pendant que les militaires prétendaient ne pas disposer de moyens adéquats pour maintenir l'ordre. Aujourd'hui la page est tournée et la société est en voie d'assainissement et d'ouverture du capital.
La Mamwé a aussi mis fin aux délestages qui ont toujours perturbés le jeûne du mois de ramadan et hypothéqués le développement économique du pays. Aujourd'hui avec l'arrivée des nouvelles centrales électriques, le renouvellement du réseau d'adduction d'eaux encours, l'extension de l'électrification rurale et l'approvisionnement permanent en fuel, les investisseurs, la diaspora comme l'ensemble de la population commencent à refaire confiance à cette société que le Président Sambi a héritée dans un piteux état.
Si la parole est d'argent, le silence est d'or et notre Ex-Chef d'Etat ne devrait pas l'oublier.
En somme on est tout simplement tenté de rappeler à notre colonel que, des fois, on rate une bonne occasion de se taire, surtout si l'on n'a guère pris le soin de commencer par balayer devant sa propre porte.
A cet égard, une mise au point du député et ancien Ministre Mohamed Ali Soilihi, dans sa dernière interview à Albalad, est plus que claire.
Mais devant cette difficulté du soit disons « Mzée autoproclamé », à reconnaître ce qui est réalisé sans lui, il tente aujourd'hui de troubler les esprits de la population comorienne qui a déjà tourné la page en reléguant son pouvoir aux oubliettes.
Chassez de votre tête mon Colonel, le mauvais esprit qui vous hante et vous empêche de regarder la réalité en face.
- Malgré les sept ans de complicité avec vos alter-égo, Abeid et Bacar, vous n'avez osé vous rendre à Anjouan qu'en rasant les murs et à titre de Simple Citoyen alors que vous étiez encore le Colonel Président des Comores. Or en deux ans, l'homme au kiemba a balayé le pouvoir séparatiste sans verser une goutte de sang, alors qu'on nous promettait des hécatombes.
- Pendant vos 7 ans, votre « libéralisme» qui a prétendu honorer le paiement des dettes extérieures, s'est heurté aux instances décisionnelles de la communauté financière internationale. Et pourtant, en trois ans, « l'extrémisme sambiste » a su lever la lourde hypothèque des arriérés de la BAD, des Fonds Koweitiens et Saoudiens, de la BADEA et de la BID. Plus que cela, il a fait valider le DSRP et négocier un programme avec le FMI et la BM, jusqu'au point de décision de l'IPPTE avec le concours du Club de Paris.
- Pendant 7 ans mon Colonel, vous avez adopté le silence au sujet de Maoré, jusqu'à refuser même la guerre de salive. Vous avez échangé cette épineuse question de toute délibération internationale pour mieux conserver votre pouvoir. Or, nul dans le monde n'ignore la volonté du Président Sambi de maintenir la revendication à sa hauteur, intégrant dans les négociations problématiques, à la fois, le dialogue avec GTHN, en avançant la noble proposition et novatrice, celle d'un Etat, deux administrations, et un retour du dossier devant la principale agora : les Nations Unies.
On pourrait donc multiplier les exemples de performances et de contre-performances, sans oublier le succès diplomatique ayant permis la visite historique d'un Emir, de plusieurs Chefs d'Etat et de Gouvernement. Cette performance nous a permis de bénéficier le versement en une fois, de six mois d'arriérés de salaires, ainsi que l'épurement de la totalité de la dette de l'Etat envers les retraités (les Maltraités à votre époque).
Cela s'appelle nationalisme et non ce que vous avez fait lors de la finale du tournoi de la concorde qui a mis aux prises Volcan Club et FCM de mahorais au stade de Zikumbini d'Iconi où les jeunes, malgré votre refus catégorique, ont tout de même chanté et honoré l'hymne national comorien pendant que vous aviez volontairement choisi de vous enfoncer dans votre fauteuil à côté de l'ambassadeur de France qui ne pouvait que vous imiter bien évidement. Au vu de cela, vous avez raison de dire que personne n'est mieux placé que vous en tant que militaire, de savoir la signification d'un hymne national.
Vous avez dit échec ? Bien sûr que sur le tableau de la planète Sambi, tout n'est pas au beau fixe et, il est le premier à exprimer sa déception aux cadres du pays, tant en ce qui concerne la gestion des maigres ressources de l'Etat, que de la justice et de projets non aboutis.
Mon Colonel, quelles seraient les raisons qui vous pousseraient aujourd'hui à souhaiter la dépossession du dossier Combo à la police nationale et pour quelles fins souhaiteriez vous que la France participe aussi à l'enquête ? La police fait un bon travail et nous ressentons déjà les résultats.
Il existe évidemment des aspects où le parallèle est plus que clair entre les deux pouvoirs :
Le régime Sambi a mis fin à la gabegie observée tout au long du régime précédent aux hydrocarbures comme également aux fréquentes ruptures à l'origine des journées d'émeutes et des tirs à balles réelles sur les manifestants pendant que les militaires prétendaient ne pas disposer de moyens adéquats pour maintenir l'ordre. Aujourd'hui la page est tournée et la société est en voie d'assainissement et d'ouverture du capital.
La Mamwé a aussi mis fin aux délestages qui ont toujours perturbés le jeûne du mois de ramadan et hypothéqués le développement économique du pays. Aujourd'hui avec l'arrivée des nouvelles centrales électriques, le renouvellement du réseau d'adduction d'eaux encours, l'extension de l'électrification rurale et l'approvisionnement permanent en fuel, les investisseurs, la diaspora comme l'ensemble de la population commencent à refaire confiance à cette société que le Président Sambi a héritée dans un piteux état.
Si la parole est d'argent, le silence est d'or et notre Ex-Chef d'Etat ne devrait pas l'oublier.
En somme on est tout simplement tenté de rappeler à notre colonel que, des fois, on rate une bonne occasion de se taire, surtout si l'on n'a guère pris le soin de commencer par balayer devant sa propre porte.
Moroni, le 28 Août 2010