En Arabie Saoudite, le président Azali
Sur la question du Qatar, Azali reste ferme:" Nous ne laisserons pas l'Iran utilisé le Qatar pour déstabiliser le «Moyen-Orient» et c'est pour cette raison que mon pays se trouve avec toute sa puissance dans la même tranchée avec le Royaume d'Arabie Saoudite, contre le ciblage et le terrorisme de toute partie", en soulignant que le royaume joue périodiquement un pivot important pour rendre la stabilité politique et de sécurité régional et international. Il a souligné que son pays ne permettrait pas à l'Iran de détourner son peuple.
Concernant la rupture diplomatique des Comores avec le Qatar, le président de l'Union des Comores a justifié sa décision du fait que l'Arabie Saoudite est un pays ami et qu'il est le berceau de l'islam avec les deux mosquées saintes. " Nous avons rompu nos relations avec le Qatar afin de préserver l'unité de la nation, la sécurité et la stabilité, et en solidarité avec la grande sœur, l'Arabie Saoudite.
Ainsi, la rupture était inévitable, d'autant plus que ouvertement le Qatar ne cache pas sa liaison avec l'Iran, à un moment où le monde arabe et musulman cherche à prévenir les dangers de l'Iran. Et nous avons déjà annoncé clairement la position des Comores des comportements agressifs iraniens dans la région en général, et dans les pays du Golfe en particulier. Le Qatar doit savoir que tout abus en Arabie Saoudite, nous considérons comme un abus dans notre pays"
S'agissant de la présence du chiisme aux Comores, Azali souligne que l'Iran a profité de la générosité des Comores pour établir le chiisme dans son pays, mais "nous ne lui permettrons pas de passer son projet dans notre pays».
L'Iran a tenté d'intervenir aux Comores par des ONG prétendant être des bureaux de bienfaisance, mais il est avéré être des bureaux au service des ambitions de Téhéran pour l'expansion du chiisme dans notre pays.
Quand le journaliste lui a demandé les activités iraniennes aux Comores, Azali accuse l'Iran d'avoir voulu utiliser l'ile d'Anjouan sans la nommer pour arriver à ses fins. "L'Iran a commencé au cours des neuf dernières années de tenter de pénétrer les Comores par ces tentations, exploitant la pauvreté des populations et l'entrée faible de l'économie. Il y a le soi-disant «Comité d'alimentation Imam Khomeiny» qui avait des bureaux prétendant être «l'aide et le travail de la charité.» Téhéran a profité de la présidence d'Ahmed Abdallah Sambi, proche du régime iranien, pour s'introduire aux Comores."
