Journée de l'Enfant Africain: Discours du président de l'ONG-CAP aux Comores

La pauvreté est reflétée dans nombreux quartiers. A titre de rappel, cette journée de l'Enfant Africain est un événement annuel qu...

La pauvreté est reflétée dans nombreux quartiers.

A titre de rappel, cette journée de l'Enfant Africain est un événement annuel qui commémore le massacre des enfants de Soweto (Afrique du Sud) de 1976 par le régime d'apartheid.Aux Comores, c'est l'ONG CAP (conseil de la paix), présidé par Akim Said M'changama, qui a organisé cet événement, parrainé par la mairie de Moroni, en partenariat avec l'ambassade de l'Afrique du Sud, celui de Tanzanie, le CASM, et l'AJI (Agence Insertion des Jeunes) entre autres. C'était au Centre d'Action Socioculturelle de Mtsangani que la cérémonie a eu lieu devant plusieurs personnalités, mardi dernier. Voici la locution (partielle, NDLR) du président de l'ONG-CAP, Akim Said Mchangama :

"Mesdames et messieurs bonjour,

Nous voici réunis aujourd'hui mardi 16 juin 2015, pour commémorer la journée international de l'enfant africain.

Comme tous les ans depuis juin 1991 quand l'OUA a honoré ceux qui ont participé aux soulèvements de Soweto en 1976 ce jour la, les gouvernements, les ONG, les organisations internationales et d'autres partenaires se réunissent pour parler des défies et des opportunités que font face la réalisation effective des droits des enfants en Afrique.

Ce jour soulève aussi un cri d'alarme sur le besoin continu d'amélioration de l'éducation donnée aux enfants.

A Soweto, en Afrique du Sud le 16 Juin 1976, environ 10.000 écoliers noirs ont marché sur de longues distances pour protester contre la mauvaise qualité de leur éducation et demandaient leur droit a être enseignés par leurs langues. Des centaines de jeunes étudiants ont été tués.

Pour cette année 2015, le thème choisi par CAP est: " comment lutter contre la mauvaise qualité de l'éducation des enfants aux Comores".

Nous aurons l'occasion d'en parler lors de la conférence débat qui suivra cette cérémonie".

Par Toufé Maecha, quotidien Al-fajr
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