Les résultats des prospections pétrolières aux Comores seront dévoilés au mois de mai prochain, ont indiqué ce jeudi 12 mars les responsable...
Les résultats des prospections pétrolières aux Comores seront dévoilés au mois de mai prochain, ont indiqué ce jeudi 12 mars les responsables du Bureau géologique des Comores (BGC). Cela fait environ neuf mois que la compagnie Bahari Ressources Ltd appuyée par le géant américain GXT Technology Corporation avait mené des explorations menées à des milliers de kilomètres des côtes Est de l'archipel en vue de repérer d'éventuels gisements d'hydrocarbures.
En tout, une quarantaine de blocs avaient été identifiés début 2011 toujours par GXT Technology Corporation dans la zone économique exclusive des Comores (ZEE). La compagnie Bahari et la firme américaine avaient démarré ces prospections en août 2014, cette fois, pour explorer les zones suspectes et recueillir les données sismiques. La lecture définitive de celles-ci était attendue début 2016 mais les laboratoires d'analyse, dont un basé au Pays-Bas, ont accéléré leurs travaux pour raison de calendrier et rendront leurs conclusions plus tôt que prévu. «Elles (les études, ndlr) seront disponibles au mois de mai prochain, en juin au plus tard», affirme Naoildine Houmadi, géologue et coordinateur du BGC.
Ici, la carte montrant la zone où ont été menées les études sismiques. Un avenant d'un contrat se référant au décret N°14-009 du 10 janvier 2014 qui autorisait les compagnies à engager des prospections dans la zone économique exclusive des Comores.
On sait que le gouvernement comorien a accordé «officiellement» des contrats de production pétrolière à deux grandes firmes étrangères, la compagnie Bahari Ressources Ltd, Discover Exploration Comoros et Safari Petroleum Indian Océan Ltd, les seules autorisées à faire des prospections pétrolières aux Comores une fois que les données sismiques attesteront la présence de gisements dans les zones suspectées. L'exploitation ne couvre pas tous les blocs, les firmes autorisées s'apprêtent à sous-traiter avec d'autres compagnies spécialisées, selon un connaisseur du dossier. Les Comoriens attendent beaucoup de la naissance annoncée d'une industrie pétrolière dans leur pays sans savoir à quand le premier baril.
Il n'y a pas encore un calendrier établi d'autant qu'aucune donnée n'est venue confirmer officiellement l'existence de pétrole aux Comores. «Qui vous a dit qu'il y a du pétrole ? Il faut attendre les études avant de dire quoique que soit», avait déclaré le ministre de la Production, Abdou Nassur Madi en avril 2014 qui a fait part, à l'époque, «des difficultés pour mobiliser la technologie nécessaire à la lecture des données sismiques» une fois recueillies. Selon des informations non officielles, les premiers travaux de forage des puits pourraient intervenir «entre 2022 à 2026», le temps de mobiliser les infrastructures pétrolières. En 1994, un ancien coopérant français, selon nos sources, avait prédit l'exploitation du pétrole comorien en 2030 (…).
Publié par : APOI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
En tout, une quarantaine de blocs avaient été identifiés début 2011 toujours par GXT Technology Corporation dans la zone économique exclusive des Comores (ZEE). La compagnie Bahari et la firme américaine avaient démarré ces prospections en août 2014, cette fois, pour explorer les zones suspectes et recueillir les données sismiques. La lecture définitive de celles-ci était attendue début 2016 mais les laboratoires d'analyse, dont un basé au Pays-Bas, ont accéléré leurs travaux pour raison de calendrier et rendront leurs conclusions plus tôt que prévu. «Elles (les études, ndlr) seront disponibles au mois de mai prochain, en juin au plus tard», affirme Naoildine Houmadi, géologue et coordinateur du BGC.
Ici, la carte montrant la zone où ont été menées les études sismiques. Un avenant d'un contrat se référant au décret N°14-009 du 10 janvier 2014 qui autorisait les compagnies à engager des prospections dans la zone économique exclusive des Comores.
On sait que le gouvernement comorien a accordé «officiellement» des contrats de production pétrolière à deux grandes firmes étrangères, la compagnie Bahari Ressources Ltd, Discover Exploration Comoros et Safari Petroleum Indian Océan Ltd, les seules autorisées à faire des prospections pétrolières aux Comores une fois que les données sismiques attesteront la présence de gisements dans les zones suspectées. L'exploitation ne couvre pas tous les blocs, les firmes autorisées s'apprêtent à sous-traiter avec d'autres compagnies spécialisées, selon un connaisseur du dossier. Les Comoriens attendent beaucoup de la naissance annoncée d'une industrie pétrolière dans leur pays sans savoir à quand le premier baril.
Il n'y a pas encore un calendrier établi d'autant qu'aucune donnée n'est venue confirmer officiellement l'existence de pétrole aux Comores. «Qui vous a dit qu'il y a du pétrole ? Il faut attendre les études avant de dire quoique que soit», avait déclaré le ministre de la Production, Abdou Nassur Madi en avril 2014 qui a fait part, à l'époque, «des difficultés pour mobiliser la technologie nécessaire à la lecture des données sismiques» une fois recueillies. Selon des informations non officielles, les premiers travaux de forage des puits pourraient intervenir «entre 2022 à 2026», le temps de mobiliser les infrastructures pétrolières. En 1994, un ancien coopérant français, selon nos sources, avait prédit l'exploitation du pétrole comorien en 2030 (…).
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