«Je suis candidate en 2016 pour faire renaître l’espoir dans le cœur des Comoriens»

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Interview exclusive de Madame Moinaécha Youssouf Djalali,Candidate déclarée à l’élection présidentielle comorienne de 2016. www.lemohel...

www.lemohelien.com:Mercredi 19 février 2014, votre nom était révélé au public, après des mois d’un suspens savamment entretenu par votre équipe de campagne électorale. «Madame la Candidate» devenait enfin Mme Moinaécha Youssouf Djalali. Qu’est-ce qui a changé depuis cette annonce faite tambour battant, à grand renfort médiatique?



Mme Moinaécha Youssouf Djalali: Sur le plan médiatique, mercatique et politique, beaucoup de choses ont changé. Pour moi, le changement le plus spectaculaire est sans aucun doute dans les encouragements et les soutiens de ceux et celles qui se reconnaissent dans ma démarche, qui n’a rien de personnel, mais repose sur le constat d’un pays tué par sa classe dirigeante et que les hommes et les femmes de bonne volonté sont appelés à faire revivre. Des Comoriens de plus en plus nombreux sont convaincus d’une chose aujourd’hui, à savoir que je suis candidate en 2016 pour faire renaître l’espoir dans le cœur des Comoriens. Même des acteurs politiques qui avaient manifesté du scepticisme à l’égard de ma candidature, quand mon nom circulait sous les manteaux – car certains savaient qu’il s’agissait de moi avant l’annonce officielle – tiennent un discours tout à fait différent aujourd’hui, reconnaissant mon courage et la crédibilité de ma candidature et de l’alternance politique sincère que j’incarne. Quand on affronte le regard de dignité des Comoriens et quand on aime les Comores, on s’oblige à des sacrifices, au nom du peuple, de la patrie et de la République.

 www.lemohelien.com: Est-ce à dire que certains politiciens comoriens de la vieille garde sont disposés à travailler avec vous, à soutenir votre démarche politique? Est-ce à dire que des Comoriens vous ont sincèrement exprimé leur soutien dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016?


Mme Moinaécha Youssouf Djalali: Je confirme: des politiciens comoriens sont en contact avec moi depuis l’annonce officielle de ma candidature. Des Comoriens qui n’avaient jamais entendu parler de moi auparavant m’appellent spontanément de partout pour exprimer leur souhait de me voir faire gagner les Comores en 2016, car, si je remporte l’élection présidentielle de 2016, ce sont les Comores qui gagnent. Quand de tels appels du cœur viennent de Comoriennes et de Comoriens que je ne connaissais pas avant et qui ne me connaissaient pas auparavant, je suis obligée de me dire qu’il y a beaucoup de sincérité dans cette spontanéité, abstraction faite de ce qu’on pourrait penser et dire des aléas et vicissitudes des engagements politiques aux Comores. Les Comoriens veulent du changement, et celui-ci ne doit pas être cosmétique, mais doit provenir des entrailles de notre société. Face à la mauvaise foi et aux échecs de ceux qui se sont arrogé le droit de mener le pays à la ruine, à la destruction et au pied du mur, les Comoriens se tournent vers la sœur et la mère que je suis.

www.lemohelien.com: Pourtant, au départ, votre candidature soulevait des interrogations de la part des bien-pensants qui prétendaient qu’une femme n’avait pas vocation à diriger un pays musulman.

Mme Moinaécha Youssouf Djalali: Vous connaissez bien le proverbe africain selon lequel l’hyène qui veut dévorer sa propre progéniture prétend qu’elle sent la chèvre. Le débat sur une candidature présidentielle féminine en terre d’Islam, dans le monde d’aujourd’hui, n’a pas vraiment lieu d’être, car l’Islam n’a jamais été une religion passéiste et rétrograde. Bien au contraire, l’Islam a libéré la femme et a sauvé les petites filles qu’on enterrait vivantes avant l’avènement de notre religion en 609. Au cours de la période épique de l’Islam, la femme était là, très active. Quand l’Archange Gabriel a parlé au Prophète Sidna Mohammed de sa mission, c’est à notre mère Khadija que le Prophète en a parlé en premier lieu, et celle-ci a été la première croyante. Dans les grandes batailles, à Badr et ailleurs, la femme musulmane était présente pour inciter l’homme musulman à plus de combativité. Dans le monde actuel, la Turquie, qui a pris la place de l’Empire Ottoman, le successeur de l’Empire Byzantin ou Empire Romain d’Orient, le deuxième foyer de Catholicisme après Rome et pendant des siècles, mais aussi en Indonésie (le plus peuplé des pays musulmans), au Pakistan, ici et là en terre d’Islam, la femme est au cœur du pouvoir et participe à la gouvernance de pays musulmans. Même les pays du Moyen-Orient, malgré toute leur réputation de conservatisme, nomment des femmes à des postes de ministres, ambassadeurs, rectrices d’universités, etc. Le monde musulman évolue. Il évolue à son rythme, mais il évolue. Chez nous aux Comores, malgré notre profond attachement à une Tradition qui nous honore, nous sommes ouverts à la modernité. Nous devons avoir une vision contextuelle de l’Islam, et tout ira bien. Je vous remercie d’ailleurs de m’avoir appris que le Cheikh Abdesslam Yassine, figure de proue de l’«islamisme» marocain de 1973 à sa mort en 2012, avait crié haut et fort que «la Charia a besoin d’un regard féminin». On ne peut dire mieux les choses.

www.lemohelien.com: Êtes-vous en train de dire qu’aujourd’hui une candidature féminine à la magistrature suprême des Comores n’est plus un sujet tabou?

Mme Moinaécha Youssouf Djalali: S’il m’était permis de tenir un discours qui ne serait pas politiquement correct, je vous aurais traité de «diabolique». Pendant des mois, j’ai eu un immense plaisir à lire vos articles sur l’Islam et la place de la femme en politique, bien évidemment dans la perspective de ma candidature. Vous avez été «diabolique», mais dans le sens noble du terme car vous avez lancé un grand débat de société qui a déchaîné les passions en 2013 et qui semble clos aujourd’hui. J’ai constaté qu’au départ, il y a eu des empoignades et des réticences, qui sont loin derrière nous aujourd’hui. En effet, depuis des mois, plus personne ne nous parle de l’interdiction faite par l’Islam à l’expression d’un talent ou d’une compétence appartenant à une femme. Même ceux qui parlaient de la consultation des Oulémas ont changé de discours car, quand notre sœur Zahariat Saïd Ahmed était candidate en 2010 au cours de l’élection primaire mohélienne, il ne s’était trouvé personne pour soulever l’incompatibilité de sa candidature à la religion islamique. Donc, si des Grands-Comoriens avaient soulevé des interrogations, on les aurait regardés bizarrement.

www.lemohelien.com: J’espère que vous n’allez pas me compromettre, car je tiens à ma neutralité, surtout à un moment où presque tous les candidats sérieux et vous-même êtes des gens avec qui je parle de choses et d’autres. Pour autant, le lancement du débat était utile, ne serait-ce que pour l’amoureux de Sociologie politique que je suis. En même temps, vous devez savoir qu’on ne vous acceptera pas et on ne vous rejettera pas uniquement parce que vous êtes une femme. Votre crédibilité personnelle va être un facteur déterminant. Comment comptez-vous vous rendre crédible alors que vous n’avez pas d’expérience politique et que vous allez affronter certains «dinosaures»? N’est-ce pas un pari risqué?

Mme Moinaécha Youssouf Djalali: Que les choses soient claires. Je ne me considère pas comme la Jeanne d’Arc des Comores. Les «Messies» autoproclamés, les Comores en ont eu. Or, les résultats sont là: épouvantables! Ceux qui nous ont conduits là sont les fameux hommes d’expérience, une expérience qui ne les a pas aidés à sauver les Comores. Moi, je ne vais pas faire ma campagne électorale avec un CV décoré de Palmes académiques et des prétentions socioprofessionnelles, mais avec mon cœur et mon âme. Je mets sur la balance du peuple mon cœur et mon âme, dans le pur style des grands dirigeants qui n’avaient «que» du sang et des larmes à offrir à leurs peuples. Tant que nous n’avons pas des dirigeants qui aiment leur pays, l’expérience s’étalant sur plusieurs décennies n’aura aucun impact sur le devenir des Comores. Les Comoriens ne sont pas dupes. Ils savent que la classe politique classique a échoué, et ils veulent de la nouveauté, mais à condition que cette nouveauté soit synonyme de renouveau car, changer les hommes sans changer le système serait un non-sens. Depuis des années, les Comores cooptent des dizaines de cadres de valeur, mais les intègrent dans un système politique sans repères. Cela n’a servi à rien. C’est le système politique lui-même et la mentalité politique qu’il faut changer, dans un sens plus propice au renouveau. Avant qu’un politicien ne vienne embrouiller le débat politique par des prétentions par trop excessives sur son «expérience», il doit nous parler de ses réalisations concrètes en tant qu’homme d’État. Il n’y a pas une manière linéaire et unique de lire la biographie d’une candidate ou d’un candidat à une élection majeure, dont à une élection présidentielle.

www.lemohelien.com: N’avez-vous pas le sentiment que le charme du scrutin présidentiel de 2016 repose sur le fait qu’il n’y a pas de candidat naturel, comme en 2006 et 2010?

Mme Moinaécha Youssouf Djalali: Comme j’aimerais vous dire que j’incarne cette candidate naturelle! Mais, il serait contreproductif de tenir des propos malheureux que n’apprécieraient pas nos concitoyens. En 2006, Ahmed Abdallah Sambi était imbattable. En 2010, l’État a tout fait pour qu’Ikililou Dhoinine devienne Président, et la propagande officielle en faisait un candidat invincible, malgré un bilan de Vice-président complètement négatif. En 2016, ça sera très différent car nous allons demander une sécurisation des élections afin d’éviter la fraude électorale. En plus, l’ancien Président Azali Assoumani et le Vice-président Mohamed Ali Soilihi dit «Mamadou», possibles candidats du pouvoir, ne pourront pas s’appuyer sur leur bilan pour se faire élire. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que la vox populi prétend que le Vice-président Mohamed Ali Soilihi pourrait ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2016.

www.lemohelien.com: Justement, en parlant de Mohamed Ali Soilihi, qui est originaire de Mbéni comme vous, on se rend compte que deux candidatures mbéniennes pour la même élection présidentielle, cela va être difficile à gérer dans l’ancien fief de feu le Président Mohamed Taki Abdoulkarim.

Mme Moinaécha Youssouf Djalali: Il faut relativiser les choses car mon grand frère Mohamed Ali Soilihi est très attendu sur le bilan de son action de Vice-président et sur les projets qu’il a fait réaliser ou n’a pas fait réaliser dans la ville de Mbéni, dans la région du Hamahamet et dans le reste de l’Union des Comores. À en croire les Mbéniens, il a du souci à se faire. Les temps changent, et pas toujours dans le sens le plus favorable aux intérêts des autorités sans imagination, ni volonté politique.

www.lemohelien.com: Depuis quelques mois, l’éventualité d’une candidature d’Ahmed Sambi agite la classe politique car l’ancien Président veut être candidat à toute élection présidentielle. Qu’est-ce que vous en pensez?

Mme Moinaécha Youssouf Djalali: Tous les Comoriens, sauf Ahmed Abdallah Sambi, connaissent l’esprit de la Constitution qui anime la présidence tournante. Il le paie très cher car sa personne est rejetée par les Comoriens. Il a humilié la Grande-Comore et les Comores, et il est en train de le payer très cher aujourd’hui. Il faudra donc qu’on lui permette de se présenter à l’élection de 2016, pour que le peuple comorien l’humilie et puisse vivre en paix. Il n’a aucune chance de devenir le prochain Président des Comores. Il n’a aucune chance de faire élire son candidat grand-comorien. Cela rassure les Comoriens, qui n’en veulent pas.

www.lemohelien.com: Oubliez-vous que vous parlez d’un milliardaire, le seul candidat qui sera soutenu par une puissance régionale, l’Iran, en l’occurrence?

Mme Moinaécha Youssouf Djalali: L’argent n’aura pas le dernier mot au cours de l’élection présidentielle de 2016. Déjà en 2010, Ikililou Dhoinine disposait de tous les moyens de l’État et il avait fallu frauder pour le faire élire. Mohamed Larif Oucacha et le Vice-président Idi Nadhoim étaient très riches et avaient beaucoup dépensé, en 2010, mais arrivèrent à la 7ème place. Et puis, il est temps pour la classe politique comorienne de s’inscrire dans le courant de la modernité, en faisant plafonner les frais de campagne électorale, pour que les grands prédateurs, qui se sont enrichis sur le dos de l’État et dans les trafics illicites, ne transforment pas l’élection en simple enjeu financier pour riches. Nous voulons un vrai débat de société et non l’étalement aux Comores des pétrodollars de la République islamique d’Iran.

www.lemohelien.com: Justement, en parlant de l’Iran, comment jugez-vous son implantation aux Comores depuis la présidence d’Ahmed Sambi?

Mme Moinaécha Youssouf Djalali: Ahmed Abdallah Sambi doit comprendre que la France est notre partenaire stratégique et historique et non l’Iran. Nous sommes fiers de notre francophonie et de notre francophilie. Des milliers de Comoriens ont la nationalité française et aident leur pays d’origine à hauteur de 95 milliards de francs comoriens (plus de trois fois le budget des Comores), qu’ils transfèrent chaque année de la France aux Comores. L’Iran ne nous offre que son extrémisme et ses utopies, qui ne nous intéressent pas. La France nous permet de vivre à l’abri des incertitudes monétaires et financières, et je hausse les épaules chaque fois que j’entends le candidat Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed évoquer son utopie de sortie des Comores de la Zone franc, pour transformer notre pays en deuxième Zimbabwe. Les candidats doivent être sérieux avant de parler de leur projet de société en public.

www.lemohelien.com: Cela suppose-t-il que vous comptez aborder le dossier de Mayotte sous un angle différent?

Mme Moinaécha Youssouf Djalali: Si nous avons mené une politique qui, en 39 ans d’indépendance, n’a permis d’obtenir aucun résultat concret, ne devons-nous pas en adopter une autre? Trois choses sont à signaler: d’une part, nous devons être irréprochables en matière de gouvernance, afin d’inciter Mayotte à regarder l’Union des Comores avec des lunettes moins noires, car les Mahorais ne sont pas plus francophiles que leurs frères et sœurs des autres îles, mais n’ont pas confiance en nous et en notre gouvernance. D’autre part, nous n’avons pas des armes pour libérer Mayotte par la force, et nous devons négocier. Enfin, les Mahorais constituent le substrat humain de Mayotte, et avant de regarder Mayotte, il faut gagner le cœur des Mahorais. Le reste relève de la surenchère et de la propagande, sinon, qu’on nous dise ce que le discours utopiste a permis de changer sur le dossier de Mayotte depuis le référendum d’autodétermination du 22 décembre 1974! Soyons réalistes et évitons la surenchère démagogique. Nous sommes tous Comoriens et nous aimons tous notre pays. Personnellement, je préfère qu’on laisse de côté la démagogie. Nous nous connaissons tous.

www.lemohelien.com: Je saisis cette occasion pour vous demander de démentir la rumeur selon laquelle vous m’avez promis tantôt le ministère des Affaires étrangères, tantôt l’Ambassade des Comores à Paris, si vous êtes élue Présidente en 2016.

Mme Moinaécha Youssouf Djalali: Je ne vais rien démentir. Il est vrai que je n’ai rien négocié avec vous, puisque vous fuyez le pouvoir et les responsabilités d’État. Mais, moi, je sais qu’il est temps pour vous d’abandonner votre paranoïa. Vous présentez les garanties qu’il faut pour être ministre des Affaires étrangères. Premièrement, vous êtes fidèle, loyal, crédible et vous ne comploterez pas contre votre chef d’État. Deuxièmement, vous avez tellement travaillé sur la diplomatie que celle-ci n’a aucun secret pour vous. Troisièmement, votre façon de fuir et de mépriser le pouvoir fait de vous un homme à qui on peut se fier de façon aveugle. Vous ne recherchez pas le pouvoir. Alors, préparez-vous. Votre heure va bientôt sonner. Les Comores ne peuvent plus se payer le luxe de laisser à l’étranger leurs cadres les plus méritants et les plus compétents. Arrêtons la bêtise et la haine! Trop, c’est trop! Il est temps pour chacun de donner la preuve de sa compétence et de son expertise, loin de l’ostracisme d’un Ahmed Abdallah Sambi ou d’un Ikililou Dhoinine, qui détestent la compétence.

www.lemohelien.com: Vous reconnaissez donc que je n’ai conclu aucun accord secret avec vous pour un éventuel partage du pouvoir?

Mme Moinaécha Youssouf Djalali: Vous serez le prochain chef de la diplomatie comorienne, même s’il faudra employer la force pour vous obliger à vous installer aux Comores. Nous ne nous appartenons pas. Nous appartenons aux Comores, et si nous continuons à tuer à petit feu ceux qui n’ont commis aucun crime contre les Comores et les Comoriens, pour promouvoir les criminels, nous ne pourrons jamais développer les Comores.

Propos recueillis par ARM
© www.lemohelien.com – Mercredi 19 mars 2014.
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