Admission des 4 iles des Comores à l'ONU : Communiqué du CDISCOM ou Collectif de Défense de l'Intégrité et de la Souveraineté des Comores. Le 12 novem
Le Collectif de Défense de l'Intégrité et de la Souveraineté des Comores (CDISCOM) a partagé une publication sur la commémoration de l'admission des Comores à l'ONU.
Dans le communiqué, le récent rassemblement des organisations nationales alignées sur les mêmes objectifs de souveraineté, à l'occasion de la Conférence Internationale sur la question de l'occupation illégale de l'île comorienne de Mayotte, organisée les 02 et 03 septembre 2024 par l'ONG Bakou Initiative Group (BIG) a été salué et une immense reconnaissance a été adressée au Groupe d'Initiative de Bakou pour son soutien inestimable.
L'APA présente le même communiqué :
Le 12 novembre 1975 marque une date historique pour la nation comorienne, celle de l'admission des Comores en tant que membre à part entière des Nations Unies. Nous n'aurons de cesse de rappeler que l'ONU a réaffirmé «la nécessité de respecter l'intégrité territoriale de l'archipel des Comores, composé des îles d'Anjouan, de la Grande Comore, de Mayotte et de Mohéli» par sa résolution 3385 (XXX), et que plus de 23 résolutions de l'ONU en plus de 15 résolutions de l'Union Africaine, de la Ligue Arabe, de la Conférence Islamique et des 184 Pays Non-alignés condamnent l'occupation illégale de l'île comorienne de Mayotte par la France.
Eu égard à la défaillance des gouvernements successifs comoriens, entraînés dans un marché de dupes qualifié de dialogue bilatéral, par la puissance occupante, la société civile en résistance s'est organisée depuis bientôt 2 décennies pour dénoncer ce déni du droit international et subséquemment les crimes contre l'humanité liés au colonialisme sauvage qui opère encore sur l'ensemble de notre archipel. En effet, le 14 juillet 2005 est annoncée la création du Comité Maore à l'intérieur et du Collectif Comores Masiwa Mane aujourd'hui intégré au CDISCOM en diaspora, avec le même objectif de l'intégration de l'île comorienne de Mayotte à son ensemble naturel comorien.
C'est le lieu de féliciter et encourager tous ces combattants de la libération nationale qui œuvrent sans relâche pour cette noble cause. Une mention particulière est adressée au Comité Maoré et au CDISCOM pour le travail constant abattu pendant toutes ces années à célébrer la journée Maoré autour de cette date du 12 novembre. C'est la preuve d'une louable résilience qui mènera inéluctablement à la souveraineté intégrale du Peuple comorien sur son archipel.
C'est aussi l'occasion de saluer le récent rassemblement des organisations nationales alignées sur les mêmes objectifs de souveraineté, à l'occasion de la Conférence Internationale sur la question de l'occupation illégale de l'île comorienne de Mayotte, organisée les 02 et 03 septembre 2024 par l'ONG Bakou Initiative Group (BIG); au nom de toutes nos forces unies, nous tenons à exprimer ici notre profonde gratitude au Groupe d'Initiative de Bakou pour son soutien inestimable.
Cette dynamique nouvelle ne manquera pas de galvaniser nos luttes, grâce aux soutiens des organisations anticoloniales des îles non indépendantes et des organisations panafricaines de combat. Ce moment de bascule, dans le nouvel ordre mondial qui nous est favorable, doit renforcer notre conviction que la clé du succès réside dans l'union de nos forces, dans notre présence partout où nous pouvons faire entendre notre voix et dans les partenariats de qualité que nous développons.
En prélude au cinquantième anniversaire de notre admission à l'ONU, nous préparons pour 2025 une célébration massive qui réunira tous les Comoriens à l'intérieur et en Diaspora, en un moment historique flamboyant, avec le soutien d'institutions internationales, ainsi que des organisations amies des sphères anticoloniales et panafricaines.
Cette dynamique nouvelle devra renforcer la mobilisation qui nous fera triompher:
Par l'abolition pure et simple du «visa Balladur», instauré unilatéralement par un gouvernement français de cohabitation, ayant causé plusieurs milliers de morts dans l'un des plus «grands cimetières marins»
Par l'éradication du colonialisme environnemental qui hypothèque l'avenir de nos ressources naturelles;
Par la mise en place par la communauté internationale, d'un dispositif juridique de régulation de l'exploitation par les entreprises néocoloniales, des ressources naturelles ou énergétiques; dispositif pouvant qualifier de crimes contre l'humanité et sanctionner en conséquences, les actes de dégradation des environnements au prix de vies humaines.
Ensemble, continuons de travailler pour un avenir où toutes les îles des Comores seront réunies, libres et prospères.
Vive les Comores unies et souveraines!
La coordination du CDISCOM
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