Espagne : Une jeune comorienne qui a fui le régime Azali victime de violences policières à Barcelone. "C’est une situation flagrante de violation des.
Barcelone : Une jeune comorienne victime de violences policières
Il a été saisi par une jeune militante comorienne des droits des femmes, âgée d’une vingtaine d’années, menacée d’expulsion. Elle affirme avoir subi la brutalité des policiers qui veulent la reconduire à la frontière.
Me Said Larifou dépose plainte contre des policiers de Barcelone
"C’est une situation flagrante de violation des droits humains. Je viens de porter plainte au tribunal judiciaire de Barcelone, contre la police espagnole pour "violences, maltraitante et racisme"", confie l'homme de loi, ajoutant: " Rien ne justifie qu’une jeune migrante soit traitée avec tant de brutalité, si peu d’humanité". Me Saïd Larifou, à peine rentré de Dakar, ce lundi 18 décembre, matin, où il suivait le dossier d’Ousmane Sonko, dont le Tribunal d’instance de la capitale sénégalaise a ordonné la réintégration sur les listes électorales, en passant par la Côte d'Ivoire où il a défendu des Comoriens au tribunal correctionnel d'Abidjan, est déjà à Barcelone ce même lundi 18 décembre, pour assister une jeune migrante comorienne de 21 ans, menacée d’expulsion.
« ECCHYMOSES, HÉMATOMES...»
Nadjidati S. est née le 24 août 2002, aux Comores. Militante des droits de la femmes, elle dit avoir subi, en novembre 2019, les affres de la police du régime du président des Comores, Azali Assoumani. Ce qui l’a contrainte à quitter son pays natal pour aller chercher une vie plus sereine en Europe.
Elle est arrivée à Barcelone le 8 décembre 2023. Interpellée par la police pour « entrée irrégulière » sur le territoire catalan, elle a immédiatement fait une demande de protection internationale. N’ayant pu apporter la preuve des violences policières subies aux Comores, sa demande de protection internationale a été rejetée avec dans la foulée, une obligation de quitter de le territoire. La militante des droits des femmes refusant d’exécuter cet acte, d’autant plus qu’elle a fini par fournir les documents attestant les brutalités policières dont elle a été victime , demandant un réexamen de sa situation.
La police, qui n’entend rien de cela, arguant que la justice a déjà statué, a tenté au contraire de l'embarquer , dimanche 17 décembre. Face à son refus, Nadjidati S. est brutalisée, agressée par la police de Barcelone. La jeune migrante fait alors appel aux services de Me Larifou qui, après s’être entretenu avec sa cliente et au vu des éléments dont il est en possession, décide de porter plainte contre des policiers de Barcelone, considérant qu’ils ont outrepassé leurs droits en maltraitant Nadjidati S.
Affaire suivre…
Par J.-C.É. NewsAfrica24
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