Chaos à Madagascar : les gendarmes confirment avoir tué 19 personnes pour se défendre

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Chaos à Madagascar : les gendarmes confirment avoir tué 19 personnes pour se défendre

La foule menaçant d’envahir leur caserne pour s’occuper de quatre suspects de l’enlèvement d’un enfant, les gendarmes ont tiré, tuant 19 personnes et faisant de nombreux blessés. Plusieurs se sont enfuis par crainte de représailles et des prisonniers en ont profité pour s’échapper

Les gendarmes de Madagascar ont confirmé mardi avoir tué 19 personnes en tirant sur une foule en colère qui avait tenté la veille d’entrer dans leur caserne pour faire justice elle-même après la disparition d’un enfant albinos. « Dix-neuf personnes ont perdu la vie et 21 blessés sont toujours soignés » à l’hôpital d’Ikongo, la petite ville du sud-est de l’île où les heurts ont eu lieu, ont déclaré les gendarmes dans un communiqué, ajoutant qu’une enquête est en cours.


Le médecin chef de l’hôpital local, le Dr Tango Oscar Toky, a confirmé que 19 personnes sont mortes. Dans la matinée, les équipes hospitalières attendaient encore l’arrivée de blessés qui devaient être évacués, a ajouté le médecin, qui a décrit des blessures graves. « S’agit-il d’une bavure ? D’un débordement ? Il faut départager les responsabilités », a dit le ministre de la Défense, le général Richard Rakotonirina, qui s’est rendu sur place mardi. Il a promis « les sanctions nécessaires ».

Depuis la semaine dernière, la commune d’Ikongo, dans une région montagneuse isolée à environ 350 km de la capitale Antananarivo, est sous le choc : un enfant, albinos, a disparu et les autorités suspectent un enlèvement. Après la disparition de l’enfant, quatre suspects ont été arrêtés par les gendarmes et placés en détention dans la caserne d’Ikongo.

« On aurait pu l’éviter »


Mais des habitants en colère ont voulu faire justice eux-mêmes. Ils se sont rendus lundi devant la caserne de gendarmerie et ont demandé qu’on leur remette les suspects, a raconté Jean Brunelle Razafintsiandraofa, député du district. D’après une source de la gendarmerie présente sur place, au moins 500 personnes sont arrivées, dont certaines munies d'« armes blanches » et de « machettes ».

Les gendarmes disent avoir d’abord fait usage de gaz lacrymogène et tiré des coups de sommation. « Mais, en dernier ressort », ils « n’ont pas eu d’autre choix que de recourir à la légitime défense », a expliqué le commandant. « C’est un événement très triste et on aurait pu l’éviter mais il s’est passé ce qu’il s’est passé », a-t-il regretté.

Ils « ont tiré sur la foule », s’est de son côté indigné le député qui a indiqué vouloir demander une enquête parlementaire.

Selon le ministre de la Défense, des gendarmes ont déserté la caserne à la suite des heurts pour aller « se replier dans leur famille pour se protéger », redoutant une nouvelle explosion de colère en représailles à la tuerie. Profitant de la confusion, « des détenus se sont enfuis de la prison d’Ikongo » voisine, selon une source au ministère de la Défense, qui...Lire la suite sur SudOuest

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