« Mayotte, c’est notre futur si rien n’est fait ».Marine Le Pen : « Mayotte, c’est presque le laboratoire de l’horreur »
« Mayotte, c’est notre futur si rien n’est fait », prévient Marine Le Pen
Pendant trois jours, Marine Le Pen a plongé dans le « chaudron de Mayotte », rapporte « Le Parisien ». Citant les problèmes d’insécurité et d’immigration, la candidate du Rassemblement national a estimé que l’île était « presque le laboratoire de l’horreur ».
Marine Le Pen a promis aux Mahorais de leur ramener « l’espérance » avec son projet présidentiel au terme d’un déplacement de trois jours sur l’île de Mayotte, rapporte Le Parisien. Au second tour de l’élection présidentielle de 2017, la candidate du Front national avait atteint 42,89 % des voix. Quatre ans après, elle s’y est offert un bain de jouvence.
L’île est confrontée à une crise sécuritaire, rappelle le quotidien francilien. Quant à l’insécurité, les voyants sont au rouge. Le taux d’homicides y est le plus élevé (5,3 pour 100 000 habitants, contre 0,7 en moyenne).
« Marine Le Pen a un savoir-faire pour capter les préoccupations des Mahorais »
« Mayotte, c’est presque le laboratoire de l’horreur », s’insurge Marine Le Pen qui voit dans l’exemple mahorais un concentré chimiquement pur du lien entre immigration et insécurité. Dégradations des services publics, développement économique bloqué, pollution : tous les maux sont rattachés, selon elle, à cette même « submersion ». « Mayotte, c’est notre futur si rien n’est fait », martèle la candidate.
« C’est facile pour elle de se gargariser de ses 40 %, mais l’important, ce sont les propositions concrètes. Elle veut interdire le droit du sol mais c’est impossible constitutionnellement », avance dans les colonnes du Parisien Sébastien Lecornu. « Marine Le Pen a un savoir-faire pour capter les préoccupations des Mahorais », reconnaît le député (LR) Mansour Kamardine. « Elle montre ainsi qu’elle peut parler à des musulmans, à des Noirs. C’est un message de politique nationale bien plus qu’un message à Mayotte », conclut-il.
Avec LeParisien
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