Voilà le profil des incompétents, des voleurs et des fossoyeurs de la démocratie qui gouvernent les Comores depuis le 30 avril 99. A quand la relève ?
A quand la relève ?
Le colonel déserteur Assoumani Azali est l’un des pires dirigeants que n’ait connu notre pays. Il ordonne les assassinats de civils et de militaires par arme à feu et par empoisonnement. Le major Bapalé est mort sous la torture sous la supervision de son Chef d’Etat major, Youssouf Idjihadi, et enterré avec ses habits sans avoir bénéficié des rites funéraires. Il a liquidé les institutions et est passé maître dans l’art des parodies électorales. Il fait incendier les banques pour essayer de masquer ses détournements de fonds. Thierry VIRCOULON accuse ouvertement Assoumani Azali d’avoir volé 40 millions d’euros soit environ 20 milliards de francs comoriens au peuple comorien et de les avoir cachés dans des comptes à l’étranger (http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/0902_Vircoulon_FR.pdf). Il semble que ce magot provienne essentiellement de la cession du code téléphonique 269 à des réseaux mafieux par le couple Azali-Mgomri.
Ce n’est pas parce que le colonel Assoumani Azali incarne ce qu’il y a de pire dans la classe politique comorienne que le peuple comorien doit se résoudre à confier sa destinée à des gens qui lui ont laissé de mauvais souvenirs lorsqu’ils étaient au pouvoir. Le peuple comorien mérite MIEUX. Il ne peut plus se contenter de pis-aller.
Les jeunes comoriens ne descendront jamais dans la rue à l’appel d’un Mohamed Ali Soilihi qui incarne jusqu’à la caricature l’échec de 46 années d’indépendance. Celui que Youssouf Mohamed Boina a présenté au meeting de Montreuil en région parisienne comme le Messie est plutôt l’homme du passé et du passif. L’homme de l'affaire Boulle Mining Group (BMG), l’homme qui a hypothéqué les ressources du pays pendant 45 ans en usurpant la signature du ministre chargé de l'Energie et en empochant au passage une grosse enveloppe pour financer sa campagne électorale, aidé dans ce CRIME CONTRE LA NATION COMORIENNE par Nourdine Bourhane qui assurait l'intérim du Chef de l'Etat, ne peut pas incarner le renouveau de la nation comorienne.
Par sa voracité légendaire, l’homme qui a pesé de tout son poids pour brader la 2 ème licence de télécommunications s’est disqualifié pour diriger un éventuel gouvernement de transition. Mamadou n’est pas si démocrate que voudraient nous faire croire ses laudateurs. Les observateurs politiques s’interrogent d’ailleurs sur les raisons du partenariat entre Mohamed Ali Soilihi et Youssouf Mohamed Boina.
En effet, c’est sur ordre du duo Ikililou-Mamadou que le docteur Djaza a privé frauduleusement d’une part Fahami Saïd Ibrahim de la 3ème place au profit du colonel déserteur lors du premier tour de l’élection présidentielle et d’autre part Youssouf Mohamed Boina du 2ème tour de l’élection du Gouverneur de Ngazidja en 2016. Mohamed Ali Soilihi pensait qu’il pouvait battre plus facilement Assoumani Azali et que son candidat au gouvernorat de Ngazidja allait faire une bouchée de Hassani Hamadi propulsé au second tour pour les besoins de la cause. Sa ruse s’est retournée contre lui. Lui et son poulain furent battus par les candidats qu’il jugeait plus faibles.
Sambi a reçu de l’Arabie Saoudite un financement pour le projet Habitat mais RIEN DE CONCRET n’a été engagé contre l’habitat insalubre et aucune explication n’a été donnée sur l’utilisation des fonds qui étaient destinés à ce projet. Nous avons en mémoire les pénuries d’essence qui obligeaient les « Je viens » à se rendre à pied à l’aéroport de Hahaya. L’élection de Sambi à la magistrature suprême n’a souffert d’aucune irrégularité mais Foundi a terni son image en prolongeant d’un an illégalement sa présence à Beit Salam et en offrant la présidence de l’Union des Comores à son poulain Ikililou au prix de fraudes électorales avérées et aux dépens du véritable vainqueur, Mohamed Saïd Fazul. Sambi voulait d'un successeur docile mais sa ruse s'est retournée contre lui. Ikililou a fini par trahir Sambi et par priver injustement de 2ème tour le candidat du parti de Sambi à l'élection présidentielle de 2016.
Le seul mérite d’Ikililou est d’avoir compris qu'il a échoué et que les Comoriens ne veulent plus de lui. Il s'est muré dans un silence de cimetière depuis le 26 mai 2021, jour où il a quitté Beit Salam. Et personne n’est assez fou pour faire sa promotion auprès des Comoriens. Il ne pouvait en être autrement pour un Mohélien qui, en 5 ans de présidence de l'Union des Comores au titre de la tournante mohélienne, n'a pas été capable de doter le petit aéroport de Bandar Salam à Mohéli de quelques centaines de mètres de grillage !
Mouigni Baraka Saïd Soilihi, (l'ancien douanier pas le Grand Fundi Saïd Omar Abdallah) n’a pas la « sagesse » d’Ikililou. Son bilan est nul au gouvernorat de Ngazidja mais il rêve de devenir Président des Comores. Les Comoriens ne lui connaissent aucune compétence à part celle d'organiser des barbecues géants et de consommer de grosses quantités de viande de chèvre. Il n'a pas non plus les mains propres. Douanier de son état, des poursuites judiciaires pour détournement de deniers publics s'étaient dressées sur le chemin qui menait du centre douanier du port de Moroni au palais de Mrodjou.
Mais c'était sans compter sur l'incivisme de Mohamed Daoud Kiki et du parti Orange et sur la corruption des magistrats comoriens. Son (ex)collègue douanier Mohamed Daoud, l'ancien Ministre de l'Intérieur, et ses troupes envahirent le palais d'injustice de Moroni, offrant au monde un spectacle des plus désolants. Le dossier fut classé et Mouigni Baraka Saïd Soilihi put concourir au gouvernorat de l'île de Ngazidja.
Il s'agissait bien d'un spectacle destiné à faire croire qu'un homme qui avait le soutien du "peuple" ne pouvait qu'être "naturellement" innocent mais les choses sérieuses s'étaient déjà déroulées à l'abri des regards indiscrets quelques jours auparavant. Le juge d'instruction chargé de l'affaire avait blanchi Mouigni après avoir reçu une grosse enveloppe dont le montant fut négocié par son oncle qui est aujourd'hui le plus grand moralisateur des Comores.
Voilà le profil des incompétents, des voleurs et des fossoyeurs de la démocratie qui gouvernent les Comores depuis le 30 avril 1999. A QUAND LA RELEVE ?
Hadji Anouar, Montélimar (France)
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