Mieux vaut les 10 années de séparatisme d’Anjouan par rapport aux 5 ans du pouvoir de A.A Sambi Il y a lieu de spécifier ici plusieurs param...
Il y a lieu de spécifier ici plusieurs paramètres qui vont devoir être pris en compte afin de mettre à plat notre analyse et de tenter d’apporter une contribution lucide au bénéfique de séparatisme de 1998 jusqu’à 2008 ; et d’en tirer les conséquences inhérentes à cette pratique d’autonomie large qui a été vivement convoitée par la population anjouanaise dans son ensemble.
Pour aller vite en besogne, il est souhaitable de prendre acte que depuis l’indépendance des Comores, l’île d’Anjouan a été d’obédience des wangazidjas à cause de transferts de compétences et de bureaux administratifs de Dzaoudzi- Mayotte vers Moroni. Le corollaire en est qu’on se rende jusqu’à maintenant à Moroni pour réaliser des simples démarches administratives ; une pratique jugeant trop abusive et conçue par les anjouanais comme une humiliation à grande échelle.
Toute proportion gardée, le peuple anjouanais en 1998 avait pris les choses à bras le corps et se retirait systématiquement sous le giron de Moroni. En d’autres mots, une bonne illustration témoigne sans opacité ni ambigüité que les anjouanais sont capables de gérer leur île sans ingérence des Wangazidjas.
Il ne fallait pas aller contre l’évidence que l’île d’Anjouan disposait toutes les prérogatives nécessaires que l’on peut les sérier comme suit : sa propre armée FGA, consommation du riz de bonne qualité, une administration effective, une instauration de la municipalité, une extension des lycées dans toutes les Régions, l’hymne national etc.
Néanmoins, la pierre d’achoppement surgissait lorsque les groupuscules de colonel Mohmed BACAR et ses acolytes parvinrent à piller les biens publics et à busquer fortune au détriment de la population démunie. La preuve poignante, voire répugnante en est que sa famille a été le théâtre de l’organisation structurelle de mafia des diplômes de baccalauréat. Au demeurant, le sésame de BAC a été vendu à bas prix sur le marché comme une baguette de pain et cette vente inouïe avait remporté de mannes financières significatives à ses proches les plus délétères.
Il est judicieux d’attirer l’attention sur le public que l’enseignement durant le pouvoir de Mohmed BACAR avait connu un pourrissement total et tombé en désuétude. Par souci d’exhaustivité, les anjouanais étaient tellement aux anges de gérer leur île, malgré les imperfections liées à la mise en danger de l’éducation des enfants et le bas niveau des élèves atteignant à cette époque son paroxysme.
Enfin, la situation a été complètement chamboulée lorsque SAMBI s’acharnait contre le colonel en prenant appui sur des discours pleins de fiel à l’encontre celui-ci et une série d’imposture pouvant permettre la population anjouanaise de s’entretuer comme des sauvageons.
On a constaté que l’Armée comorienne avait délogé le colonel BACAR, et la vie quotidienne des Anjouanais a été devenue de plus en plus délicate et cauchemardesque, et rien n’a été mis en œuvre en matière de rénovation des routes et des infrastructures appropriées à répondre aux aspirations de la population désirant le maintien de l’autonomie des îles et l’augmentation du pouvoir d’achat ; mais on a constaté que la préoccupation majeure de SAMBI reposait seulement sur les ventes de la citoyenneté comorienne à des fins personnelles.
BACAR Azihar Abdou, Marseille
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