Zindzi Mandela était la plus jeune fille de Nelson Mandela © Crédit photo : Maxppp Zindzi Mandela était "une courageuse militante ...
Zindzi Mandela était la plus jeune fille de Nelson Mandela © Crédit photo : Maxppp |
Zindzi Mandela était "une courageuse militante politique", engagée dans la lutte contre l’apartheid. Les causes de son décès n’ont pas été dévoilées
Zindzi Mandela, la plus jeune fille du premier président noir sud-africain Nelson Mandela, engagée dans la lutte contre l’apartheid, est décédée lundi, à l’âge de 59 ans, dans un hôpital de Johannesburg.
Les causes de son décès n’ont pas été dévoilées.
Dans un communiqué, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a présenté ses "condoléances les plus sincères à la famille Mandela", se disant "profondément attristé par la mort de (…) Zindziswa "Zindzi’ Nobutho Mandela".
Le chef de l’Etat a rendu hommage à "une courageuse militante politique", qui a notamment participé, comme son père, à la branche armée du Congrès national africain (ANC), fer de lance de la lutte contre le régime de l’apartheid, officiellement tombé en 1994.
"Zindzi Mandela était très connue dans le pays et dans le monde. Pendant nos années de combat, elle a fait prendre conscience de l’inhumanité du système de l’apartheid et de la détermination inébranlable de notre combat pour la liberté", a expliqué Cyril Ramaphosa, membre de l’ANC, le parti au pouvoir depuis 1994.
"Enfant de la nation"
En 1985, devant un stade comble du township de Soweto, haut lieu de la résistance au régime raciste, la jeune Zindzi avait lu un discours de son père, alors en prison, dans lequel il rejetait la proposition du président de l’époque PW Botha de le libérer à condition qu’il renonce aux manifestations et à la violence contre l’apartheid.
Avec cet "acte d’héroïsme", elle est entrée "dans le coeur de nombre de jeunes gens courageux qui ont continué à rendre le pays ingouvernable", a estimé le groupe parlementaire de l’ANC dans un communiqué.
Zindzi Mandela était la plus jeune fille de Nelson Mandela, prix Nobel de la paix et premier président sud-africain noir (1994–1999), et de Winnie Madikizela-Mandela, égérie populaire mais controversée de la lutte contre l’apartheid.
Elle a grandi en l’absence de son père, arrêté en 1962, deux ans après sa naissance, et libéré en 1990.
Avec la mort de Zindzi Mandela, l’Afrique du Sud perd "ceux que beaucoup considèrent comme une enfant de la nation", a estimé l’ancien archevêque Desmond Tutu, prix Nobel de la paix et ami proche de Nelson Mandela.
Par SudOuest.fr avec AFP
COMMENTAIRES