France : Hommage lundi aux Invalides au brigadier français Tojohasina Razafintsalama tué au Mali

Un dernier hommage sera rendu lundi aux Invalides au brigadier français tué au Mali OPERATION BARKHANE - Le brigadier Tojohasina Raz...

Un dernier hommage sera rendu lundi aux Invalides au brigadier français tué au Mali

OPERATION BARKHANE - Le brigadier Tojohasina Razafintsalama, âgé de 25 ans, à été tué au Mali par un véhicule suicide

Le rendez-vous est fixé à 16h30 ce lundi sur le pont Alexandre III à Paris. L’armée et l’Etat Français rendront un dernier hommage au soldat français d’origine malgache tué jeudi au Mali par un véhicule suicide, a indiqué l’armée de Terre. Tojohasina Razafintsalama, âgé de 25 ans, appartenait au 1er régiment de hussards parachutistes (RHP) de Tarbes.

Sa dépouille traversera le pont avant l’hommage aux Invalides. Une seconde cérémonie est prévue dans la semaine à Tarbes, où est basé le 1er RHP, à une date qui n’a pas encore été précisée. Né le 20 octobre 1994 à Mahazarivo, à Madagascar, ce célibataire sans enfant s’était engagé avec le 1er RHP en 2018 et avait été envoyé au Mali le 14 juillet dernier.

Multiplication des offensives

Son décès porte à 43 le nombre de soldats français morts au combat dans les opérations Serval (2013) et Barkhane (depuis 2014), selon l’état-major. Il intervient après celui, début mai, de deux légionnaires de la force française Barkhane au Sahel, qui compte quelque 5.000 soldats. En novembre 2019, la France avait perdu 13 soldats dans un accident entre deux hélicoptères en opération au Mali.

[#HommageEnDirect] RDV demain à 16h30 sur le pont Alexandre III à Paris, ou virtuellement sur nos réseaux sociaux, pour saluer la mémoire du brigadier Tojohasina RAZAFINTSALAMA du #1RHP, mort pour la France, qui traversera le pont avant l'hommage aux #Invalides. pic.twitter.com/AFFEFwlNxv

— Armée de Terre (@armeedeterre) July 26, 2020

Ces derniers mois, l’armée française et celles des pays du G5 Sahel ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite des « trois frontières » entre Mali, Niger et Burkina Faso.

Elles ont revendiqué la « neutralisation » de plusieurs dizaines de djihadistes, dont en juin l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdal, figure du djihadisme dans la région depuis 20 ans.

20 Minutes avec AFP