Le secteur privé comorien, dans sa diversité, à savoir, les organisations patronales et l'Union des chambres de commerce, est venu à ...
Le secteur privé comorien, dans sa diversité, à savoir, les organisations patronales et l'Union des chambres de commerce, est venu à Beit-Salam (présidence de l'Union des Comores) afficher son soutien à la politique du développement économique amorcée par le président de la République avec des preuves visibles, notamment, un bon extraordinaire de plus de 2 points de taux de croissance.
Le secteur privé a saisi cette occasion pour saluer le succès retentissant du référendum qui ouvre une nouvelle page pour les Comores émergentes. Les femmes et les hommes d'affaires ont, aussi, dénoncé avec la dernière énergie les incitations à la violence et les actes graves de l'aéroport de Moheli, de Mpouzini à Anjouan et dans un bureau de vote à Sanfil contre un gendarme. Des actes contraires aux valeurs de notre pays, et qui peuvent envoyer de mauvais signaux aux investisseurs privés étrangers.
Sitti Dajouharia et Ahmed Bazi, porte-paroles, du secteur pour la circonstance, ont saisi l'occasion pour faire des doléances au chef de l'Etat, notamment, l'instauration d'un vrai dialogue constructif pour l'intérêt du pays. Ils ont, aussi, demandé que dans les grands marchés d'infrastructures programmés par le gouvernement, le secteur privé ne soit pas ignoré. Ils souhaitent, en outre, que le code de passation de marchés soit mieux respecté, notamment, par les sociétés d'Etat.
Prenant la parole à son tour, le président Azali s'est dit très touché par les propos du secteur privé qu'il respecte depuis toujours, compte tenu des risques et des difficultés qu'il affronte touts les jours. Il a promis de tout faire pour que le secteur privé soit traité avec tous les égards et c'est une instruction qu'il a donnée aux membres [next] du gouvernement. Mais, il demande aux opérateurs économiques de participer à la lutte contre la corruption car il n'y a pas de corrompus sans corrupteurs et le secteur privé joue un rôle important.
Il a, enfin, demandé au secteur privé de passer le message à ceux qui avaient pris l'habitude de ne pas payer les impôts et la douane et qui, aujourd'hui, disent que les impôts et les droits de douane ont augmenté. « Rien n'a augmenté, a-t-il assuré. C'est juste qu'on a mis fin à cette mascarade. Et grâce à cette rigueur, nous construirons notre pays avec un investissement plus fort comme nous l'avons fait dans notre premier mandat avec l'université, la téléphonie mobile, l'électrification, l'aéroport international, des centaines de kilomètres de route, entre autres.
Aujourd'hui, nous voulons faire nettement mieux et nous y arriverons ensemble (sur notre photo avec les membres du patronat). Nous avons déjà construit 500 km de routes, remis en état l'électricité sur l'ensemble du pays, nous nous battons contre la vie chère, nous avons de grands projets de développement. Je crois à notre capacité à changer notre pays avec nos propres moyens », a conclu le chef de l'Etat.
Mohamed Abdou Mbechezi
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